Inaugurée le 12 avril dernier, la Maison Sport-Santé s’est installée dans l’ancienne aile médicale des Bains municipaux. Trois salles dédiées à l’activité physique, un laboratoire d’innovation ou encore une cuisine pédagogique : sur ses 1.500 m2 dans un lieu historique, elle promet de promouvoir l’activité physique et l’alimentation équilibrée envers les Strasbourgeois(es) qui en ont besoin.
« Strasbourg est bien la ville du sport santé, et ce depuis bien longtemps. » Alexandre Feltz est bien placé pour le savoir : l’adjoint à la santé a développé, à Strasbourg dès 2012, la possibilité de se faire prescrire de l’activité physique, régulière et modérée par son/sa médecin généraliste.
Une pratique qui a, depuis, fait le tour de France et a permis à 5.450 Strasbourgeois(es) d’en bénéficier.
En inaugurant la nouvelle Maison Sport-Santé, la municipalité effectue un retour dans le passé symbolique : elle s’installe dans l’ancienne aile médicale des Bains municipaux, ouverte en 1911 – un héritage de la période germanique. Entre compétition de lancer de ballons entre élu(e)s et discours en longueur, 113 ans plus tard, ce lieu chargé d’histoire est prêt à en écrire de nouvelles.
1.500 m2 pour aider les Strasbourgeois(es) à être en bonne santé
Trois ans après l’inauguration des Bains municipaux, la Maison Sport-Santé a ouvert ses portes aux Strasbourgeois(es). Une « rénovation d’ampleur et de qualité, en hommage à Fritz Beblo [architecte des Bains municipaux historiques, ndlr] » à plus de 6 millions d’€.
Le bâtiment s’étend sur 1.500 m2 et dispose de trois salles dédiées à l’activité physique, d’une cuisine, d’une salle de formation et d’un nouvel accueil. Avec quelques plaisirs architecturaux, dont la salle d’hydrothérapie Fritz-Beblo, qui vaut son pesant de cacahuètes.
Sa mission ? Promouvoir l’activité physique et l’alimentation équilibrée, tout en accompagnant les Strasbourgeois(es) qui en ont besoin. Avec trois buts selon Jeanne Barseghian : « Assurer l’accès au soin, lutter pour une réduction des risques et renforcer politique de prévention. »
On y trouvera ainsi le dispositif du sport santé sur ordonnance, le PRECCOSS qui accompagne 1.300 enfants en surpoids, mais également un laboratoire d’innovation et un dispositif de recherche et de formation.
Diabète et problèmes de santé : ils font de l’obésité à Strasbourg leur combat
Un « lieu de progrès, de santé et de lien social », en faveur des Strasbourgeois(es) qui en ont besoin. Il ne reste plus qu’à espérer qu’il réussisse à toucher les catégories les plus éloignées du système de soin, souvent les plus touchées par les affections longue durée, comme le diabète. Car une belle Maison c’est bien ; mais si elle peut accueillir les personnes dans le besoin, c’est mieux.