Février à Strasbourg. L’hiver s’éternisait. Fatiguée de ce décor glacial qui ne semblait ne jamais vouloir se réchauffer, j’ai décidé qu’il était temps de m’envoler vers des contrées plus clémentes. Direction le Maroc et ma dernière étape, au bord de l’océan !
Après plusieurs semaines à explorer le nord du Maroc, j’ai eu envie de me rapprocher de l’océan pour changer d’ambiance et partager avec vous quelques photos.
Sidi Kaouki. Ce nom résonnait comme une invitation au voyage. Niché sur la côte Atlantique, à seulement 30 km au sud de la ville d’Essaouira, ce petit village berbère semblait tout indiqué pour une fin de périple paisible et décontractée. L’intimité du lieu promettait un contraste appréciable après quelques jours passés dans l’agitation de la médina d’Essaouira.
Je n’étais pas la première à me faire cette réflexion : ce petit village s’est fait un nom dès les années 70, lorsqu’il a tapé dans l’œil de quelques hippies. Aujourd’hui, c’est un véritable sanctuaire pour les surfeurs/ses. Ils/elles viennent du monde entier, attiré(e)s par des vagues généreuses et une ambiance particulière.
Le village, assez petit, est bordé de restaurants et n’est composé que de quelques rues. Sur le sable, on croise souvent des chiens errants en quête de caresses ou de restes de nourriture, ainsi que des dromadaires, des chevaux et des ânes.
Sidi Kaouki est également prisé par les camping-caristes et les voyageurs/ses en camion, qui trouvent ici un lieu idéal pour poser leurs roues le temps de quelques jours ou semaines. L’atmosphère détendue et l’accueil chaleureux en font un point de chute apprécié pour celles et ceux qui parcourent les routes du Maroc.
Lorsque j’ai débarqué là-bas, la région souffrait d’une canicule tout à fait inattendue en plein hiver. De nombreuses personnes étaient venus se réfugier dans ce petit coin de paradis, entouré d’une part par des dunes, de l’autre par une forêt d’arganiers.
Et pour moi aussi, ce fut un coup de cœur. L’occasion de sortir mon appareil photo lors des balades sur la plage, dans les dunes, ou lors de moments partagés autour d’un tajine dans une cabane de pêcheur/se.
Sidi Kaouki garde encore aujourd’hui quelque chose de l’esprit hippie. J’y suis venue avec des copains rencontrés lors de mon voyage, et j’ai profité avec eux des cascades de Sidi Mbark, situées à plusieurs kilomètres. Au pied des collines de sable, ces petites chutes d’eau contrastaient avec la sécheresse environnante.
Désolée, les Marocaines, surtout les Berbères, ne s’habillent pas comme ça !
Ça tombe bien, elle n’est pas berbère mais Strasbourgeoise..
Très beau récit, merci Mathilde.
Merci cela donne envie de partir là bas, magnifique !!
C’est la meilleure période pour séjourner au Maroc quand il fait froid chez nous en Alsace.
L’hiver en janvier/février au bord de l’océan Atlantique je confirme que cet hiver même en janvier à Agadir on a eu en journée jusqu’à 30 degré. 🌞🌞