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Dans les quartiers populaires de Strasbourg, Féris Barkat rend l’art accessible à tous

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Parler des enjeux écologiques dans les banlieues à Matignon, faire venir François Hollande à Strasbourg pour jouer au foot, ou encore se propulser à la première place du top 30 des personnalités écolos les plus influentes : tout ça, le Strasbourgeois Féris Barkat l’a fait. Avec son association Banlieues climat, il multiplie les actions de sensibilisation dans les quartiers populaires, et ne s’arrête pas là. Toujours sur la question des inégalités sociales, il poursuit ses engagements du côté de la culture, dans l’optique de la rendre accessible à toutes et tous. On vous présente cette pile de 21 ans qui veut faire bouger les choses. 

Sur Tiktok, dans les écoles, ou encore à Matignon : Féris Barkat repousse les limites pour parler des liens entre réchauffement climatique et inégalités sociales. Survolté, l’ex-étudiant a stoppé son cursus à Londres pour venir secouer les jeunes alsacien(ne)s, et le moins que l’on puisse dire, c’est que le succès est au rendez-vous.

Parallèlement, un nouveau projet tout aussi engagé est en train de voir le jour : celui de ramener la culture et l’art dans les quartiers populaires, là où les musées n’existent pas. Les festivités ont démarré le 22 janvier 2024 à l’Elsau, avec le peintre Artemile. On vous dit tout !

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Féris Barkat (2)
© Page Instagram de Féris Barkat / Document remis

L’écologie, un combat sans aucune distinction de classe

Cofondateur de l’association Banlieues climat avec Sanaa Saitouli, Abdelaali El Badaoui et Youssef Soukouna, Féris Barkat n’a pas manqué de faire parler de lui. Son objectif ? Sensibiliser les jeunes des quartiers aux enjeux écologiques.

Souvent considéré(e)s comme inintéressé(e)s par le sujet, ils/elles sont pourtant les premiers/ères concerné(e)s, et ne manquent pas de motivation. C’est pourquoi le lien entre écologie et inégalités sociales est le fil rouge de Féris.

Safaphoto
© Safaphoto / Document remis

Les populations des banlieues, par leur situation géographique (souvent à proximité des zones industrielles), ou leurs moyens financiers limités, sont les premières à subir les aléas écologiques. La qualité de l’eau, de l’alimentation, de l’air ou encore des logements, ainsi que leurs conséquences sur la santé, sont autant de questions qui les touche directement.

Mais Féris ne s’arrête pas là : sur le plan des inégalités, l’écologie n’est pas seule sur le podium. De nombreux autres domaines méritent l’attention des acteurs/trices de demain. 

La culture pour toutes et tous : faire venir l’art en banlieue

En ce moment, c’est une nouvelle problématique qui taraude Féris : celle de l’accès à la culture et à l’art. « J’ai l’impression que beaucoup de structures travaillent sur les inégalités scolaires, mais on parle peu de l’accès aux formes d’expression ». Voilà un peu de grain à moudre pour des nouveaux projets inclusifs.

« Je m’appuie sur le droit à la culture. C’est peu connu, mais c’est pourtant un droit fondamental. Le principe, c’est que tout(e) un(e) chacun(e) peut participer à la vie culturelle, plutôt que de se contenter de recevoir. C’est important, car cela permet d’aboutir à une forme d’accomplissement personnel, et de lien social. On espère susciter des ambitions ! » Et on démarre avec l’artiste Artemile.

L’objectif que Féris et Artemile se sont fixés est de « ramener un musée là où il n’y en a pas. Faire venir l’art directement dans les quartiers, avec des intervenant(e)s qui sauront tisser le lien, dialoguer avec les jeunes, imaginer un échange riche ».

Ce nouveau projet a démarré le 22 janvier au centre socio-culturel de l’Elsau, avec une exposition éphémère des travaux de l’artiste, visible durant une soirée uniquement. L’événement était d’ailleurs un joli succès !

« Toutes les cultures artistiques ont le droit d’être montrées »

Si Artemile a été choisi pour inaugurer ce projet, c’est parce que la question de la culture est au centre de sa pratique. « Quand on a pas de bagage artistique, mettre les pieds dans un musée, c’est compliqué. Et pourtant, les jeunes de quartier côtoient tellement de formes culturelles au quotidien : le rap, la boxe, le slam, le cinéma… »

C’est précisément ces formes de culture et de création qui constituent le sujet de ses toiles. « Je peins des scènes de vie simples, ancrées dans le quartier et ses cultures populaires… Qui n’en sont pas moins de la culture. »

Artemile Féris Barkat
© Manoa Rauch / Document remis

Cet investissement lui a donc permis de montrer son travail, en exposant ses peintures et en animant un atelier créatif sur le thème « Mon quartier a œuvré ». À la clé, un moment d’échange, de partage et de création en commun. Une belle initiative, qui en présage de nombreuses autres.

Pour suivre les projets de Féris, rendez-vous sur sa page Instagram ou son compte Tiktok. Et attendant de connaître la suite de ses projets culturels, il est toujours possible de soutenir Banlieues Climat par ici, ou Artemile par !

Artemile (9)
© Page Instagram d'Artemile / Document remis

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