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Insalubrité : au Port du Rhin, les habitant(e)s de « Greenwood » vivent l’enfer à 5000€ du m2

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Depuis quelques semaines, les habitant(e)s de Greenwood, projet immobilier au Port du Rhin, se retrouvent dans le froid le plus total. Une nouvelle étape dans une série de problèmes, qui durent pour certain(e)s depuis plus d’un an et demi. En résulte même deux procédures judiciaires contre le promoteur Nouvel Habitat, et sans doute d’autres à venir. Récit d’une situation difficile à vivre, avec le témoignage de 6 habitant(e)s. Contacté, le PDG de Nouvel Habitat a également apporté sa vision des faits.

C’est l’histoire de Greenwood, au Port du Rhin. Une résidence séparée en deux bâtiments – Greenwood 1 livré en avril 2022 avenue de Vitry-le-François, Greenwood 2 en juillet 2023, allée Clarisse-Bader, ndlr -, juste à côté de celles à l’arrêt depuis plusieurs mois dont on vous parlait il y a peu.

97 logements dans un ouvrage labellisé bâtiment à bas bilan carbone, conçu avec des matériaux en bois et biosourcés… Greenwood, c’est un « programme immobilier hors normes, projet ambitieux, représentant une des vitrines françaises de la ville durable et de l’innovation », selon Alexis Merlin, PDG de Nouvel Habitat. Des atouts, sur le papier, qui ont motivé de nombreuses personnes à vouloir acheter et investir dans cette aventure ambitieuse.

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Mais derrière ce vernis tout en bois, l’intérieur craquèle sévèrement. Dans l’un des bâtiments, deux procédures judiciaires ont été lancées contre le promoteur ; dans l’autre, les logements ont été rendus à la fois très en retard et complètement à la hâte. Le tout, avec des problèmes de chauffages communs qui se sont intensifiés ces dernières semaines.

Dans cette situation complexe, avec un syndic pour chaque bâtiment – Immoval pour Greenwood 1 et Nouvel Habitat lui-même pour Greenwood 2, ndlr -, les habitant(e)s sont donc loin d’être enchanté(e)s par leurs logements. 6 d’entre eux ont bien voulu témoigner, mais à condition d’un strict anonymat, de peur d’être identifié(e)s par Nouvel Habitat.

Greenwood 1 : deux procédures lancées contre le promoteur Nouvel Habitat

Commençons par Greenwood 1. Pour ce premier bâtiment, deux procédures judiciaires ont été lancées contre Nouvel Habitat : la première par plusieurs propriétaires sur les parties privatives, la seconde par le syndic. La conséquence d’un rendu qui n’était pas à la hauteur des attentes des nouveaux propriétaires, et qui a fait suite à de nombreux courriers et lettres recommandées.

Sur cette situation, Alexis Merlin se justifie, en rejetant la faute sur d’autres : « La livraison des parties communes est intervenue le 26 juillet 2022. Il y figurait un certain nombre de réserves dont les entreprises ont été missionnées pour leur levée. Le chantier de Greenwood 2 en retard a mobilisé leur énergie sans que les diligences nécessaires aient été faites pour satisfaire nos clients déjà livrés. L’absence d’intervention des entreprises sous-traitantes de la SCCV GREENWOOD a justifié du syndic l’introduction d’une instance pour préserver les droits des copropriétaires ».

Dans les 30 jours après la remise des clés, plus de 80 réserves ont été mises.
H., habitant(e) de Greenwood 1

Mais selon N., en procédure contre Nouvel Habitat : « Rien n’était fini dans les communs : pas de local vélo, un hall ouvert aux intempéries, une partie exposée aux toits, donc grosse flaque dans le hall jusqu’à la porte d’entrée d’un des ascenseurs et celle d’une des habitantes ».

H., qui habite également l’immeuble développe : « Dans les 30 jours après remise des clés, plus de 80 réserves ont été mises ; certaines plutôt cosmétiques, mais d’autres aussi très graves : un problème d’odeur environ un jour sur deux dans la chambre de notre fille de 10 mois lors de l’emménagement et de notre fils cadet, de 6 ans à l’époque ». Un problème lié à une VMC dans les toilettes qui sortait dans le faux plafond de la coursive.

Un constat technique d’un expert architecte, auquel Pokaa a eu accès, a également été réalisé le 25 janvier 2023, et dresse la conclusion suivante, images à l’appui : « La résidence Greenwood est affectée de multiples lacunes qui concernent les parties privatives ainsi que les parties communes générales ou spéciales. Certaines lacunes observées sont de nature à rendre impropres à leurs usages les parties privatives ou les parties communes. Selon nous, d’autres désordres sont susceptibles de réapparaître ».

On nous a vendu un appartement T5 dans un immeuble neuf qui ne pourrait être ni loué ni vendu en l'état et nous allons donc faire valoir nos droits en justice.
H., habitant(e) de Greenwood 1

Selon l’assignation des parties communes lancée par Immoval, à laquelle Pokaa a également eu accès, le PV note que plus de 130 réserves ont été constatées. Le 6 septembre 2022, le syndic faisait état de nombreux autres problèmes, puis les 25 novembre et 5 février 2023 de nouveaux désordres comme l’apparition de fissures et leur élargissement sur le sol du hall d’entrée, entrée d’eau dans le hall et tableau d’affichage non posé.

Là-dessus, Alexis Merlin explique que les fissures dans le dallage du hall ont été traitées et rebouchées, que l’entrée d’eau dans le hall n’est plus d’actualité et que le tableau d’affichage a été posé à la place de 6 boîtes aux lettres en surplus. Le PDG explique que « les réserves sont à ce jour en très grande majorité levées. Un constat contradictoire se fera en début d’année et devrait éviter une poursuite de l’action légitime ».

Si la procédure du syndic n’a pour l’instant pas de dates d’audience, la procédure judiciaire individuelle suit désormais son cours, avec un délibéré prévu le 25 janvier prochain. Pour H., la raison est simple : « On nous a vendu un appartement T5 dans un immeuble neuf qui ne pourrait être ni loué ni vendu en l’état et nous allons donc faire valoir nos droits en justice ». Il rajoute même : « Pour G2, les choses vont, de mon point de vue, inévitablement prendre la même direction ».

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Le bâtiment Greenwood (à droite). © Nicolas Kaspar / Pokaa

Greenwood 2 : un an et demi de retard pour une livraison « faite à l’arrache »

Car pour Greenwood 2, les problèmes sont peu ou prou les mêmes. Exemple : livré plus tard que le premier bâtiment, et prévu pour au plus tard 2022, G., W., P. et S. ont pourtant reçu leurs clés en juillet 2023. Un retard justifié, selon Alexis Merlin, par 702 jours d’arrêt de chantier, s’appuyant sur l’attestation établie par le maître d’œuvre de l’opération, que Pokaa a pu vérifier, justifiant des causes légitimes ayant conduit à décaler la date de livraison.

Problème : « la livraison a été faite à l’arrache » selon les quatre habitant(e)s, qui parlent d’un « très mauvais travail de finition ». Lors de l’état des lieux, G. a fait venir un huissier qui a mis des réserves, notamment sur la peinture, le sol mal posé, l’absence de volets, de bardage, de boîte aux lettres ou d’interphones. Sur les livraisons, Alexis Merlin reconnaît « que les livraisons avaient été anticipées et qu’elles auraient normalement dû se tenir après la période des congés estivaux ».

Mais, une fois encore, il reporte la responsabilité sur d’autres acteurs : « Cette action anticipée a généré de l’insatisfaction qui fait écho aujourd’hui avec l’absence de finition des abords extérieurs, qui reste une prérogative de l’Eurométropole de Strasbourg, l’installation de gens du voyage à proximité et une panne sur le système de chauffage liée au non-entretien des puits par le syndic de l’ASL, la société Tradigestion Synchro ».

Nous avons subi de très gros retards de la part du promoteur, pour être finalement livré de notre appartement dans des conditions catastrophiques.
P., habitant(e) de Greenwood 2

De son côté, G. développe : « Tout a été fait dans une extrême vitesse ; je n’avais pas accès à l’électricité, donc ils m’ont branché sur le compteur d’électricité et sur le compteur d’eau de chantier ». Une situation partagée par W., mais aussi P. et S, qui complète : « Nous avons vécu sans lumière dans les espaces communs, en plus du non-éclairage de la voie publique, jusque octobre 2023 ». Interrogé sur l’absence d’électricité à la livraison, Alexis Merlin nie en bloc : « Lorsque les livraisons de l’ilot 6 GREENWOOD ont été déclenchées à compter du 4 juillet 2023, la colonne de la cage C (bâtiment le plus proche de la chaufferie) n’était pas encore réceptionnée par ENEDIS. Nous avons organisé des pré-livraisons pour ne pas davantage perdre de temps sur le planning, mais aucun appartement n’a été livré sans électricité ».

Habitant également Greenwood 2, W. résume l’ensemble des arguments de G., P. et S. : « L’ascenseur n’est pas en fonctionnement, aucun éclairage dans les parties communes, pas d’eau chaude, pas de raccordement télécom, pas de sonnette ni d’interphone. Il n’y a même pas de poubelles pour les ordures ménagères et encore moins de ramassage prévu ».

Quand ils règlent un problème, dix autres arrivent.
G., habitant(e) de Greenwood 2

Pour G., si la peinture a finalement été refaite fin juillet, il/elle a découvert un nouveau problème : de la moisissure s’est installée. Causée par une rupture sur la manchette de pose du compteur individuel d’eau, la fuite est remontée dans les murs et s’est installée autour du bloc d’électricité jusqu’aux chambres. Selon G., si elles ont été repérées fin août, elles n’ont été traitées par Nouvel Habitat que fin novembre, avec pour justification le séchage des murs. Le problème est néanmoins réglé pour le moment.

À l’heure où cet article est écrit, il existe néanmoins d’autres problèmes toujours non résolus dans le bâtiment : il n’y a toujours pas de connexion internet, ce qui a fait exploser « nos frais d’abonnement mobile à cause du partage de connexion », selon S. Interpellé à ce sujet, Alexis Merlin nie également : « Le bâtiment est connecté à la fibre. La convention de demande de raccordement a été signée auprès d’Orange dès le 12 août 2020. À notre niveau, nous ne disposons pas d’information en-dehors du certificat de conformité dont il nous a été fait délivrance à notre demande pour relais auprès des occupants ».

Plus grave, selon P. les parties communes ne sont pas encore terminées : « Presque 6 mois après les premières livraisons, l’immeuble ressemble encore à un chantier et nous n’avons toujours aucune date pour la fin des travaux ». S. souligne que « plusieurs locaux communs sont dans des états de saleté et de délabrement indignes. Quasiment aucun nettoyage n’a été organisé par le promoteur/syndic depuis la livraison des appartements ».

W. complète : « L‘ascenseur sert d’engin de chantier pour ses prestataires et l’électricité des communs de source d’énergie pour leurs appareils électriques. Les portes restent ouvertes toute la journée pour faciliter le passage des prestataires au détriment de la sécurité ». Selon G., amère : « Quand ils règlent un problème, dix autres arrivent ». Consulté sur la non finition des parties communes, Alexis Merlin répond que : « les parties communes sont à 95% achevées, et seront livrées après nomination du syndic professionnel le 17 janvier prochain ».

De gros problèmes de chauffage dans les deux bâtiments

Là où les habitant(e)s des deux bâtiments de Greenwood se rejoignent, c’est sur les problèmes de chauffage qui durent depuis avril 2022, mais surtout depuis fin novembre 2023. Comme dit précédemment, Greenwood 1 et 2 ne sont pas gérés par les mêmes syndics : le premier par Immoval, le second par Nouvel Habitat lui-même.

Une situation difficile pour les habitant(e)s de Greenwood 2, comme l’explique P. : « Ceci nous met dans une situation très particulière où nous avons aucune mainmise pour faire réagir Nouvel Habitat, étant donné qu’il se retrouve à représenter la copropriété en attentant qu’il convoque la première assemblée. À la fois juge et partie ».

Sondé sur ce point, Alexis Merlin répond : « Cela est usuel dans notre activité, le promoteur assurant ses fonctions jusqu’à la nomination d’un syndic professionnel. La convocation de la première assemblée de copropriété est prévue pour le 17 janvier prochain, ce qui coïncide à l’achèvement des travaux sur les parties communes de l’ouvrage. À l’issue, nous pourrons procéder à la livraison des parties communes en présence du syndic nommé et du conseil syndical ». Néanmoins, les habitant(e)s de Greenwood 2 ont fait part de leur volonté de chercher eux-aussi un syndic, qui ne soit pas celui choisi par Nouvel Habitat.

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© Nicolas Kaspar / Pokaa

Niveau chauffage, les deux bâtiments sont théoriquement alimentés par une installation commune, une pompe à chaleur eau/eau. Sauf que celle-ci est située dans Greenwood 2, appartenant donc à Nouvel Habitat, laissant Greenwood 1 avec une « sous-station ». Si Immoval a conclu un contrat de maintenance pour cette dernière, Nouvel Habitat ne l’a pas fait pour la pompe elle-même, comme nous l’apprend N. Sur ce point précis, Alexis Merlin n’a pas répondu.

Si vous avez suivi, vous savez maintenant que le bâtiment Greenwood 2 a été livré un an et demi après Greenwood 1. Il est alors « normal » que N. explique : « On a réceptionné les logements vers avril 2022 sans chauffage fonctionnel ni géocooling – un refroidissement doux du plancher des appartements, ndlr ». Ils ont dû tourner au gaz tout l’hiver suivant, sans sonde ni « températures uniformes » selon H.

De son côté, Alexis Merlin pointe d’autres responsables : « en tant que promoteur, et sans nous exonérer de nos responsabilités, vous savez qu’un ouvrage non réceptionné reste à la garde des risques de l’entreprise à qui le maître d’ouvrage a commandé les travaux ».

On vit apparemment dans un bâtiment écolo mais on se chauffe avec des grille-pains des années 50.
G., habitant(e) de Greenwood 2

À l’été 2023, Greenwood 2 arrive avec sa pompe à chaleur, « défaillante depuis quelques temps déjà », selon G. Et le 27 novembre, celle-ci tombe définitivement en panne, pour causes d’encrassement et de bouchage des filtres de la pompe.

Un manque d’entretien dénoncé par H. et G., qui ajoute en outre que le local de la pompe à chaleur n’est pas aux normes niveau phonique et incendie. Responsable sur ce point en tant que syndic de Greenwood 2, Alexis Merlin répond simplement : « Le local de pompe à chaleur est tout à fait aux normes ».

On vit dans une résidence prestige et deux fois primée, mais en attendant on n’a pas de chauffage.
N., habitant(e) de Greenwood 1

En attendant, les habitant(e)s des deux bâtiments doivent encore vivre avec des températures de 14/15/16 degrés. Une situation dénoncée par P. : « C’est très paradoxal de se retrouver dans cette situation. Le projet nous avait séduit car il répondait aux nouvelles normes de construction ». Pour G., c’est simplement intenable : « Pour moi, ça va, mais il y a des enfants en bas âges, des gens qui sont malades, dont une personne qui se remet d’une tumeur au cerveau, certains ont dû revivre chez leurs parents… tous ceux qui ont pu partir temporairement l’ont fait ».

Si les filtres ont été remplacés le 6 décembre, ça n’a rien changé. Nouvel Habitat a alors mis à disposition, sous forme de prêt, des radiateurs électriques, ce n’est qu’une solution temporaire, bien plus coûteuse et ubuesque selon G. : « On vit apparemment dans un bâtiment écolo mais on se chauffe avec des grille-pains des années 50 ».

Selon un mail envoyé par Nouvel Habitat le 15 décembre dernier, auquel Pokaa a eu accès, l’échangeur chauffage devrait néanmoins être remplacé au plus tard le 23 décembre. Selon Alexis Merlin, il a été remplacé le 20 décembre, sans pourtant que H. n’ait été mis au courant, lui qui s’inquiétait encore ce 21 décembre de ne pas voir l’échangeur remplacé avant les fêtes. Le PDG assène donc : « Nous avons donc agi avec diligence et dans l’intérêt des occupants ». Pas sûr que ces derniers/ères acquiescent.

Une relation compliquée avec le promoteur

Un exemple qui souligne la communication parfois compliquée entre promoteur et habitant(e)s, point commun qui est ressorti de tous les témoignages entendus. S. parle de « désespoir », n’ayant toujours pas de réponses à ses mises en demeure depuis 6 mois : « Plus personne ici ne leur fait confiance tant leurs fausses promesses et leur incompétence se montre quotidiennement ». Là-dessus, Alexis Merlin regrette les propos : « Le promoteur demeure le seul interlocuteur des client(e)s et cristallise certaines frustrations. Toutefois, à aucun moment nous ne mettons pas en œuvre toute l’énergie pour essayer de répondre à leurs attentes ».

De son côté, H. développe : « La communication est rare et limitée et pas toujours exacte, les délais ne sont systématiquement pas respectés, même ce qui a été convenu contractuellement est souvent ignoré. Même les lettres recommandées, voire les courriers d’avocats, restent souvent sans réponse ». Un postulat partagé par P., qui décrit Nouvel Habitat comme « une entreprise très peu scrupuleuse et à la communication très malhonnête, qui ne répond plus aux mails de ses clients ». Sur ce point, Alexis Merlin assure que : « chaque occupant reçoit un retour de notre part, qu’il soit écrit ou oral ».

Plus personne ici ne leur fait confiance tant leurs fausses promesses et leur incompétence se montrent quotidiennement.
S., habitant(e) de Greenwood 2

Une situation qui laisse néanmoins N. désabusé : « On commence à trouver le temps long, on n’a plus trop de leviers ». Il semblerait tout de même qu’un de ces leviers soit efficace. Selon N., dès que certain(e)s habitant(e)s ont commencé à poster des avis sur Google, à retrouver ici et , ils/elles ont reçu un appel individuel d’Alexis Merlin.

Selon G., c’est même allé jusqu’aux menaces : « Il m’a dit : enlevez votre avis ou les moisissures ne seront pas traitées et je ne suis pas en obligation de vous reloger ». Interrogé sur ce point précis, Alexis Merlin répond : « Certains clients nous sanctionnent commercialement (sic) parfois d’un avis Google négatif auquel nous répondons toujours. Un échange de désaccord sur le fond avec un client ne signifie pas une menace, surtout quand le travail a été fait au-delà de nos obligations. Nous tenons bien sûr à disposition et avec son accord les documents qui l’en attestent ».

Avoir payé près de 4.500-5.000€/m2 pour avoir un appartement censé être une vitrine du logement moderne, haut de gamme et écologique, ne nous exempte pas d’être traité de la sorte.
S., habitant(e) de Greenwood 2

En attendant, N. est sidéré : « Le fond du problème, c’est qu’ils manquent de communication, ne répondent pas et ne remplissent pas leurs obligations contractuelles ; même en étant en procédure avec eux, ils arrivent toujours à trouver des excuses et pendant ce temps, rien n’évolue ». 

Un sentiment partagé par G. : « J’ai déjà perdu autour de 15/20.000€, je suis endetté à 37%. Je suis un peu à bout ». En espérant que cela change.

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Commentaires (4)

  1. Bonjour, Je suis résident de Greenwood 2 et j’apprends dans votre article que l’échangeur aurait été remplacé le 20 décembre… je n’ai pas l’information de la part du promoteur et toujours pas de chauffage chez moi.

    • Bonjour,

      Selon un mail envoyé par le service technique, effectivement, l’échangeur devrait être remplacé au plus tard le 23 décembre, ce qui semble être ce que tous les habitants ont dû recevoir comme information. Selon le PDG, cela a été fait le 20, mais comme indiqué dans l’article personne ne semble non plus avoir été mis au courant.

      Bonne journée à vous 🙂
      Nicolas

  2. Nous avons signé le contrat de réservation pour l’appartement en attique de Greenwood 1. Les promesse était nombreuse VMC double flux un immeuble passif … Pour finir la VMC est simple flux et l’isolation conforme à la norme RT 2012, un comble pour un immeuble livré 10 ans plus tard. Nous avons commencé à douter de l’honnête de Nouvel Habitat, le promoteur de greenwood. Cette impression c’est confirmée lorsque nous avons vu apparaître , sur de nouveau plan, un carré en pointillé en plein milieu de la terrasse. Nous avons appris, après avoir posé la question, que ce carré, apparu subitement, désignait une cheminée d’évacuation de 2 mètres de haut sur 1 mètre de large 50 cm de profond. Une vraie verrue au milieu de notre terrasse. D’une mauvaise fois totale, Nouvel Habitat a prétendu nous avoir prévenu dés le début. Nous avons alors demandé l’abandon de l’achat. Ils ont refusés. Nous avons porter l’affaire devant la justice. La justice nous a donné raison, nous avons gagné notre procès. Bien sur Nouvel Habitat nous a remboursé les sommes engagées, mais a probablement fait une très belle plus-value sur la revente de l’attique, que j’estime à 100000 euros. Tout au long de ces deux années nous sommes aller de déceptions en déconvenues. Cela aurait pourtant pu être un magnifique projet, il l’était sur le papier, une catastrophe dans la réalité.

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