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Moins de voitures, plus de verdure : la rue de la Division Leclerc en travaux pendant 6 mois

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Depuis le début du mois d’octobre, la rue de la Division Leclerc est rentrée dans une phase de travaux qui va durer 6 mois. L’occasion de végétaliser une rue extrêmement minérale et de refaire l’éclairage, enlevant au passage des places de stationnement.

Le bruit des travaux résonne en plein centre-ville de Strasbourg. Plus précisément sur la rue de la Division Leclerc, qui fait la jonction entre les arrêts Langstross Grand’Rue et Porte de l’Hôpital. Une rue bordée d’arcades, à l’histoire faisant référence à une page importante de l’Histoire de la ville.

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Sauf que cette rue comporte son lot de problèmes : c’est un enfer à emprunter en vélo, avec le tram qui côtoie piétons et cyclistes qui s’évitent, à côté d’une voie en sens unique dédiée aux voitures. Mais c’est surtout un espace extrêmement minéral, sans aucune végétation.

Impensable pour l’asso Division Verdure, qui regroupe les utilisateurs de la rue. Celle-ci monte ainsi un projet de végétalisation qu’elle propose à la Ville. S’ensuivent les classiques rencontres avec les élu(e)s en charge du dossier, les aller-retours d’idées et les présentations du projet.

Sauf que, comme on vous le racontait en mars dernier, certains membres de Division Verdure se montraient peu satisfaits des propositions de la Ville, critiquant notamment le non-agrandissement de leurs terrasses ou encore les futures plantations du projet. Ce qui n’a pas empêché ce dernier de suivre son cours, jusqu’au début des travaux, qui ont débuté en ce mois d’octobre.

Moins de voitures, plus de verdure et un nouvel éclairage : les travaux débutent pour 6 mois

Engagés sur une durée de six mois, les travaux de la rue de la Division Leclerc auront comme objectif “de déminéraliser la rue, en y apportant de la végétalisation, sans prévoir de réaménagement complet”, comme on peut l’apprendre sur la page dédiée au projet. Un travail sera également réalisé sur la signalétique, afin de réduire les conflits d’usage.

Plus concrètement, cette déminéralisation de la rue passe par la réduction de 275m2 à 120m2 de la superficie actuellement réservée aux voitures pour stationner. Les places de stationnement qui seront disponibles deviendront alors des places de livraison, de stationnement utile – les places violettes, ndlr – et pour les PMR. Dans le même temps, le nombre d’arceaux à vélo ne change pas, restant bloqué à 56. Dommage de ne pas avoir fait plus de ce côté-là.

Ces 155m2 désormais disponibles seront réservés à la végétalisation du côté Est de la rue, soit celui qui borde la vélo-route qui descend vers la place de l’Hôpital. 18 fosses d’espaces plantés seront ainsi mises en place, avec du lierre couvre-sol, un mélange de vivaces colorées, quelques arbustes persistants bas et un arbuste de plus grande taille. Mais pas d’arbres, puisqu’il n’y a pas assez d’espace sous terre pour qu’ils développent leurs racines.

Enfin, les travaux permettront également de refaire l’éclairage de la rue, en enlevant tous les mâts électriques, sauf celui place de la Chaine d’Or. Ils seront remplacés par 9 consoles sur les façades côté arcades pour éclairer l’ensemble de la rue. Si tout va bien, les travaux se termineront en mars 2024, avec une pause pendant la durée du marché de Noël. Coût total de l’opération ? 200 000 €. Lâchez les grues !

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Commentaires (9)

  1. “c’est un enfer à emprunter en vélo, avec le tram qui côtoie piétons et cyclistes qui s’évitent, à côté d’une voie en sens unique dédiée aux voitures”

    N’importe quoi…
    Il y a les arcades pour les piétons d’un côté et un trottoir de l’autre. Pour les cyclistes il y a une piste cyclable à double sens (pas une zone de rencontre) et une autoroute à vélo (je crois que ça s’appelle comme ça) avec interdiction pour les voitures de de dépasser les vélos.

  2. Dire que le coût des travaux est à 200 000€ est trompeur de la part de la mairie, puisqu’elle son bilan financier est dans le rouge. Cette somme sera majorée de fort taux d’intérêt.
    Dans une situation financière de si grand déficit la moindre des choses est la prudence des dépenses.

    Je pense que les riverains et magasins vont apprécier ces travaux pendant les fêtes, et la réduction des places de stationnement, (petite pensée à l’épicerie Monna).

  3. Il est quand même surprenant de voir ce type de travaux se multiplier à Strasbourg, et des budgets conséquents leur être alloués, pendant qu’on réfléchit toujours à allonger la fermeture hivernale de l’Université à cause des factures de chauffage.

    • Bonsoir,

      La comparaison effectuée n’est pas la plus adaptée, la Ville et l’université de Strasbourg étant deux organes entièrement distincts, avec leurs budgets respectifs propres.

      Bonne soirée 🙂
      Nicolas

    • Bonjour,

      J’en ai bien conscience. Mais même avec une structure et un budget distinct, rien n’empêche véritablement la mairie de s’impliquer sur un problème qui concerne la majorité de la population étudiant de la ville, ni même de proposer des formes d’aide.

      Si l’on resserre sur le projet et ses conséquences directes, on peut également s’interroger sur le bien fondé de travaux qui suppriment une nouvelle fois des places de stationnement au moment où les témoignages se multiplient de boutiques qui ont peur de fermer (ou qui ont déjà dû fermer) et qui mentionnent toutes les difficultés de stationnement comme l’une des causes.

      Bonne journée et merci de nous tenir informés.

  4. La Grande Île, ce ne sont pas que des touristes et des Airbnb. Ce sont aussi des résidants. Et ces résidants ont des voitures aussi bizarre que ça puisse paraître. Le problème, c’est où stationner sa voiture ? Le stationnement résidant est passé de 15€ par mois à 40€. Pourquoi pas. Mais il n’y a de moins en moins de places : arceaux, places de livraison, places en zone violette. Où le résidant peut-il se garer dans sa zone de stationnement résidentiel ? La situation est vraiment pénible.

    • Bonjour,

      La municipalité l’assume désormais depuis un an maintenant : l’objectif est qu’il y ait de moins en moins de voitures en voirie à Strasbourg pour “transformer l’espace public”. Du coup, elle pousse les Strasbourgeoises et Strasbourgeois à garer leur voiture dans les parkings, et aux visiteurs d’utiliser les parkings-relais. Voilà en tous les cas leur politique.

      Bonne journée à vous 🙂
      Nicolas

  5. Pour ma part dans la même situation, sans aucune place de stationnement à proximité, j’ai été poussé à prendre une place résident au sein d’un parking relais un peu en dehors du centre. Ca me fait perdre 45min aller retour tous les jours de travail, et même si c’est pas la fin du monde de devoir marcher ca fait quand même sacrément de temps perdu…
    Mais maintenant le prix passe de 25€ par mois à 60€ ???
    J’ai du mal à comprendre pourquoi la mairie finit par punir ceux qui comme moi ont accepté de ne pas engorger le centre avec leurs voitures.
    Les transports publics sont incroyablement pratiques mais ne peuvent pas couvrir tous les besoins des citoyens, pourquoi ignorer ces réalités ?

  6. La politique de la municipalité, nous la comprenons bien puisque nous la vivons au quotidien, merci.
    Garer les voitures dans les parkings, ça n’est pas gratuit ! Savez-vous combien coûte ces stationnements ? Pourquoi punir les habitants de la Grande Île ??

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