Bienvenue sur le site de Pokaa.fr

Votre navigateur est obsolète.

Merci de le mettre à jour pour voir le site correctement

Mettre à jour

Recherche

Lance une recherche dans les articles ou vidéos parmi l’ensemble des publications de Pokaa.

Publicité

Bord de mer : on est allé en train jusqu’au Pays basque, aux antipodes de l’Alsace

4.9k Lectures
Publicité

C’est l’automne et tu cherches encore à t’évader ? On t’emmène voyager à 1 200 kilomètres de chez nous, sur la côte basque avec ses colombages, son jambon savoureux mais aussi la mer. Un vague air d’Alsace à l’autre bout du pays, bordé par l’océan, les montagnes et l’Espagne. On te raconte notre périple dans ces contrées lointaines, pour te vendre du rêve depuis ton bureau !

Si tu prends une carte nationale et que tu traces une diagonale depuis Strasbourg, complètement à l’opposé, tu tombes sur le Pays basque français. Connu pour ses paysages idylliques entre terre et mer, sa gastronomie élaborée, ses charmantes maisons à colombages et ses petites rues pleines de charme, on a craqué.

Pour t’y rendre en ménageant ton empreinte carbone, c’est moins compliqué qu’il n’y paraît : tu peux prendre le train direct pour Bordeaux depuis Strasbourg, plié en cinq heures, le temps de finir ta nuit ou lire un bon bouquin. Ensuite, tu enchaînes avec le TER de ton choix pour deux heures environ, selon la destination qui te botte. De notre côté, on s’est dit que Bayonne avait l’air bien sympa pour démarrer.

Publicité
Bayonne (3)
Bayonne © Marie Goehner-David

Étape 1 : Bayonne, un peu comme à la maison

Premier arrêt, Bayonne, capitale du Pays basque connue pour ses fêtes estivales mémorables, son jambon, son chocolat et ses espadrilles. Nichée autour de la Nive, la ville prend au premier abord des airs familiers : petites rues médiévales étroites et pavées, quais animés, cathédrale gothique… et surtout, des colombages comme à la maison – bon, ils sont dans un sens bizarre, mais c’est tout de même bourré de charme.

Si on lit les devantures des boutiques ou si on tend les oreilles, on tombe sur plein de mots inconnus : c’est parce que dans ces contrées de caractère, on parle encore la langue basque – mieux connue sous le nom d’Euskara. Tu avais peur des noms de village alsaciens comme Niederschaeffolsheim ? Alors que dis-tu du mot Pinpilinpauxa – papillon en basque ? (non, on n’a pas réussi à le prononcer).

Plus concrètement, cette petite ville à taille humaine regorge de plaisirs pour les yeux et le palais : si tu mets les pieds dans le coin, déambule dans l’adorable centre historique jusqu’à la cathédrale, prends une pause revigorante dans le jardin botanique gratuit, fais un crochet au musée basque… puis au musée du jambon ! En parlant de ça, on mange quoi ?

Étape 2 : Pintxos, piperade, axoas : késako ?

On commence évidemment par le bien connu jambon de Bayonne, célébrité régionale mise à l’honneur chaque année en avril lors de la Foire au jambon de la ville… Depuis plus de 500 ans ! Tu peux y goûter sur des planchettes avec le fromage phare du coin, l’Ossau-Iraty au doux lait de brebis, accompagné de sa petite confiture de cerises locale. Un must-do.

Si ton estomac réclame une plâtrée plus consistante, tu as l’embarras du choix : ici, pas de flammekueche, baeckehoffe ou fleischneke. Tu pourras profiter d’autres spécialités au nom tout aussi obscur : après des pintxos, c’est-à-dire des tapas basques, tu peux déguster une piperade, un met onctueux à base de piments d’Espelette, tomates et oignons, que tu peux même étoffer d’un poulet pour déguster le traditionnel poulet basquaise.

Le piment d’Espelette est d’ailleurs la star de la région : tu en trouveras suspendus partout, et saupoudré dans tous les plats,  des axoas ( des fines lamelles de viande de veau ou porc mijotés avec des poivrons) en passant par les saucissons typiques : prépare tes papilles à être échauffées.

Pour refroidir notre bouche, on a mis la main sur le fameux gâteau basque, biscuit fourré de crème pâtissière ou de confiture : il n’a pas fait long feu.

Gateau basque
© Popo le chien

Étape 3 : De Biarritz à Saint-Jean de Luz : prépare ton maillot

Pour te balader un peu, tu peux te munir du Passbask qui te permet de circuler de Bayonne à Hendaye, voire jusqu’à San Sébastian en Espagne durant un jour pour la modique somme de 12 euros. On en a donc profité pour voir du pays et surtout, la mer !

Niché entre l’océan et la montagne, le Pays basque attire les touristes désireux de respirer l’air marin et de se détendre dans des paysages idylliques, mais également les plus sportifs. À Biarritz et à Saint-Jean-de-Luz, tu aperçois la plage au bout des petites rues du centre : cette facilité d’accès t’offre la possibilité de surfer, jet-skier, faire du Paddle ou encore de la plongée après une bonne glace.

Et si le temps se fait maussade, on a trouvé un autre moyen d’aller sous l’eau. Immanquable à Biarritz, l’aquarium, qui n’est autre que l’ancien musée de la mer, regorge d’espèce magiques aux couleurs éclatantes. Séance d’hypnose garantie, clôturée par un verre au sommet du bâtiment qui offre une vue imprenable sur le coin.

Biarritz (3)
© Marie Goehner-David

Étape 4 : Les terres et leurs villages de charme

Si tu as encore l’énergie de faire un peu de chemin, les petits villages basques recèlent de trésors. Si tu veux t’imprégner de la culture locale, c’est dans ces petits écrins qu’il faut te rendre. On te conseille tout d’abord Saint-Jean-Pied-de-Port, accessible à environ une heure en train de Bayonne. Classé parmi les beaux villages de France, il est bordé par les montagnes et la frontière espagnole. Balades hors du temps en vue.

Pour être plus mobile, on te conseille de louer une voiture : tu pourras par exemple rouler jusqu’au célèbre village d’Espelette, où est produit le piment du même nom. Attention, c’est la fierté de la région : il est partout, suspendu aux façades des maisons pour une atmosphère bouillante ! Prépare-toi à régaler tes yeux, et pas seulement.

Autre immanquable : à quelques kilomètres, tu peux t’arrêter à Ainhoa, pour continuer de profiter de l’architecture de charme du coin. Tu auras d’ailleurs peut-être remarqué que les colombages des maisons de la région sont presque toujours rouges ou verts, couleurs emblématiques de la région : c’est parce qu’on utilisait du sang de bœuf pour protéger le bois. Le vert, quant à lui, est un clin à l’extraction du fer, minerai très présent dans la région.

Étape 5 : Du Pays Basque français à son versant espagnol

À Strasbourg, on est voisins avec l’Allemagne. Le Pays basque, lui, s’étend sur deux pays : la région est traversée par la frontière espagnole, et se dessine jusqu’après Bilbao en Espagne. Dans les deux cas, passer la frontière est un jeu d’enfant, et les cultures s’entremêlent joyeusement dans ces zones de passage.

On a décidé de tenter l’aventure jusqu’au bout : après deux heures de Flixbus depuis Biarritz, nous mettons les pieds en terre inconnue. Nous voilà à Bilbao, bouche bée devant l’architecture époustouflante. On se retrouve dans des paysages pleins de contrastes, entre les bâtiments de la vieille ville Casco Viejo surmontés de la cathédrale Santiago, et les ponts fantaisistes en passant par les constructions les plus modernes qui pullulent depuis l’ouverture du musée Guggenheim en 1997.

Pour clôre notre voyage, on ne pouvait pas manquer cette dernière étape : on est donc allés visiter ce bâtiment avant-gardiste conçu par Frank Gehry, qui attire les touristes du monde entier de par son look déjanté et ses collections réputées. Que tu sois sensible à l’art ou non, l’expérience renversante vaut le détour. Un peu comme tout ce trip en terre basque.


Alors, on t’a donné envie de découvrir tous les secrets du Pays basque ? Profites-en, il y a encore plein d’infos par ici et par  !

Ça pourrait vous intéresser

+ d'articles "Strasbourg"

À la une

Bord de mer : on est allé en train jusqu’au Pays basque, aux antipodes de l’Alsace

Commentaires (3)

    • Bonjour,

      Bayonne est le siège de de la communauté d’agglomération du Pays Basque français, et comme l’article parle d’un voyage dans le Pays Basque français, l’affirmation est donc exacte.

      Bonne journée à vous,
      Nicolas Kaspar

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

Répondre

En réponse à :

Votre adresse email ne sera pas publiée.

Illustrations prolonger la lecture

Prolongez votre lecture autour de ce sujet

Tous les articles “Strasbourg”
Contactez-nous

Contactez-nous

C’est par ici !