Du fait de la période si particulière que nous traversons depuis maintenant presque un an, le rapport aux médias, à la presse et à l’information est devenu conflictuel pour beaucoup d’entre nous. Du lever au coucher, à la radio ou dans les journaux, à la télé ou sur internet, on avale une quantité phénoménale d’actualités, dont la plupart impactent malheureusement notre moral de manière significative.
Attention cependant ! Loin de moi l’idée de remettre en cause le principe même de l’information : on ne peut pas faire de déni dans un pareil contexte, ni édulcorer la vérité. Il est important de savoir, autant qu’il est important d’apprendre à se nourrir intelligemment dans la masse de contenu à laquelle nous sommes continuellement exposés.
Quoi qu’il en soit, nous sommes surement d’accord pour dire que nous ne manquons pas de moyens pour nous tenir à jour dans l’actualité ces temps-ci. Alors plutôt que de rajouter une énième couche au mille-feuilles, j’ai choisi de m’intéresser uniquement aux bonnes nouvelles. Non pas pour remplacer l’info, simplement pour la compléter, pour vous changer les idées. Disons que si le journal de 20h est un gigot d’agneau bien lourd, je vous propose le petit digestif de fin de repas. Allons-y gaiement pour un nouveau petit shot avec quatre gorgées de good news tout droit sorties du mois de mars.
Donner son sang et visiter gratuitement le Musée d’art moderne : pari réussi pour l’ESF
C’est ce qu’on appelle joindre l’utile à l’agréable. Ce lundi 12 avril, l’Établissement français du sang nous propose d’aller donner nous sang, et de profiter en échange d’une visite privilégiée du Musée d’art moderne. Accessible sur rendez-vous, l’opération destinée à regonfler les stocks de sang a fait un carton plein dès le lancement des inscriptions. Si bien que 45 places supplémentaires ont été ouvertes à la réservation depuis ce mardi 6 avril.
En manque de dons, l’antenne Grand Est de l’Établissement français du sang (EFS) a ainsi su trouver les arguments pour convaincre en investissant le musée le plus classoss de la ville, alors que les lieux culturels sont encore et toujours fermés au grand public.
Pour que l’opération se passe dans les meilleurs conditions, les visites des donneurs se feront individuellement ou en très petits groupes, et ces dernier n’auront accès qu’à la salle du premier étage du musée, qui jusque-là continuait d’accueillir encore les scolaires.
Le 31 mars dernier, un appel urgent aux dons a été lancé au niveau national. Il faut savoir que chaque jour, ce sont 10.000 dons qui sont comptabilisés en temps normal dans l’Hexagone et que le Grand Est en enregistre 1 500. On saisit l’occasion pour vous glisser aussi que donner son sang est une sortie autorisée ; vous pouvez ainsi cocher “aide aux personnes vulnérables” sur votre attestation après 19h partout en métropole et dans un rayon au-delà de 10 km du domicile en journée pour les départements confinés.
Après le Musée d’art moderne, le 14 avril, l’antenne prévoit d’investir un autre lieu atypique : le centre commercial des Halles.
100 kilomètres autour de Strasbourg en vélo électrique à propulsion solaire
Tandis que certains pédalent dans la semoule, d’autres avancent. “100 kilomètres autour de Strasbourg” : voilà le projet de l’Alsacien Jérôme Zindy. Amoureux des voyages, il prépare désormais un périple de 1 200 kilomètres à la rencontre des producteurs locaux du Grand Est, avec comme monture un vélo électrique et solaire, 100 % autonome. Du sport, de l’écologie et du local, on adore déjà.
Pour ce natif de Mulhouse, l’objectif est finalement de répondre à une question pratique : comment voyager sans impacter le climat ?
Vous vous en souvenez sûrement, à la sortie du premier confinement au printemps 2020, il n’était pas possible d’aller au-delà de 100 kilomètres. C’est donc tout naturellement que Jérôme s’est demandé ce qu’il pouvait bien vivre comme aventure dans ce fameux rayon de 100 kilomètres.
Résidant à présent dans le Vaucluse, Jérôme voulait se prouver que l’on pouvait vivre une belle aventure autour d’Avignon, tout en respectant la contrainte du rayon géographique.
Avec Bertrand Charron, un ami réalisateur, il est alors parti à bord d’un vélo, un prototype imaginé par Guillaume Devot, spécialisé dans l’électrification des vélos. La bête ? Un tandem totalement transformé sur lequel Jérôme n’a qu’à choisir le bon niveau d’assistance, et le moteur électrique fait le reste, lui permettant de pédaler sans effort. La batterie est rechargée grâce à un panneau solaire de 110 watts et par le frein moteur qui recrée de l’énergie à la descente. Malgré les 75 kilos du vélo et des bagages, l’Alsacien peut rouler jusqu’à 80 km en totale autonomie.
Portés par le goût de l’aventure et les nombreux retours encourageants, Jérôme Zindy et son ami ont décidé de réitérer l’expérience, à domicile cette fois-ci. La feuille de route prévoit 23 étapes avec un départ prévu le 25 avril à Strasbourg. Jérôme longera le Rhin direction le Sundgau, Mulhouse, Colmar où il rejoindra Nicolas Rieffel, cuisinier autodidacte, sommelier et candidat Masterchef tandis que Laetitia Bléger, Miss France 2004, l’attendra pour une séance de sport au milieu des vignobles. La suite appartient à la magie de la route.
Le tournage de cette aventure étant couvert par une attestation de déplacement professionnel en bonne et due forme, les annonces de reconfinement d’Emmanuel Macron du 31 mars ne devraient pas bouleverser le programme. C’est tout ce qu’on leur souhaite.
Google Maps : les trajets les plus écologiques seront bientôt affichés
À propos de vélo, voici une autre bonne bonne nouvelle pour l’écologie. Google se met au vert sur son application Maps ! Alors oui, on sait, c’est un peu l’hôpital qui se fout de la charité quand on sait ce que le géant de l’internet a comme impact sur l’environnement. Mais restons focus sur l’actu. Google a annoncé mardi plusieurs améliorations de son service de cartographie basées sur l’intelligence artificielle. L’une d’entre elles concerne l’affichage automatique des trajets permettant aux utilisateurs d’optimiser leur empreinte carbone. Google Maps proposera ainsi par défaut l’itinéraire le moins émetteur de CO2 lorsque cet itinéraire donnera sensiblement la même heure d’arrivée que l’itinéraire le plus rapide.
Toutefois, si l’itinéraire le plus écologique risque d’augmenter le temps de trajet de façon notable, les utilisateurs auront la possibilité de comparer l’impact carbone relatif des deux itinéraires avant de faire votre choix.
Google précise qu’il sera toujours possible d’afficher uniquement l’itinéraire le plus rapide en modifiant les préférences dans les paramètres de l’application. Pour mettre au point ce nouvel outil, le groupe californien dit avoir collaboré avec le laboratoire National Renewable Energy Lab du ministère américain de l’Énergie.
Des faucons pèlerins poseront bientôt leurs valises sur la flèche de la cathédrale
On aime les animaux, on aime la cathédrale, évidemment on ne passe pas à côté de ce genre de nouvelles. Récemment, un nichoir pour faucons pèlerins a été fabriqué sur mesure et installé dans la flèche de notre belle cathédrale pour permettre aux rapaces de s’installer en zone urbaine mais aussi de limiter la présence des pigeons sur l’édifice, afin d’éviter qu’elle ne ressemble à une fiente géante.
Voilà quelques temps que les sculpteurs et employés chargés de l’entretien de la cathédrale ont remarqué un faucon pèlerin qui rode autour de la flèche. Et puisqu’il vient là pour chasser, notamment les pigeons… Vous voyez où on veut venir, autant le mettre bien, royal, confort ! Voilà pourquoi construire ce nichoir tombe sous le sens, pour qu’il puisse s’installer, s’accoupler et élever ses petits. Après accord de la DRAC, le nichoir a été construit sur mesure par le menuisier de la fondation Notre-Dame, Christophe Bolli, sur les indications et recommandations de la LPO (Ligue de protection des oiseaux).
Du haut de ses 142 mètres de hauteur, l’édifice est parfait pour ce petit rapace qui s’installe souvent dans les clochers d’églises, s’ils sont assez élevés à son goût. Le nichoir en bois a été installé près de la voûte intermédiaire de la flèche, à 113 mètres de hauteur, orienté Nord-Est, en fonction des vents dominants.
Le nichoir est installé depuis décembre 2020 et attend à présent que le faucon trouve sa femelle et réussisse à la convaincre de venir nicher là. Affaire à suivre.