Il y a quelques jours, Heidi Soupault, une Strasbourgeoise de 19 ans, interpellait Emmanuel Macron à travers une lettre ouverte. Dans celle-ci, elle racontait l’isolement, la frustration et l’impossibilité de se projeter pour un(e) étudiant(e) aujourd’hui. Un texte fort, qui a fait la Une de tous les médias nationaux, jusqu’à atterrir sur le bureau du président de la République, qui y a répondu.
« Cette épidémie vous vole beaucoup »
Bien que visiblement conscient de l’impact de la crise sur le moral en berne des étudiants, la réponse du président de la République est sans appel : « il va falloir encore tenir ». Selon lui, « la situation épidémique ne nous permet pas d’envisager une réouverture des facultés, des cafés, des restaurants, de tout ce qui fait habituellement le relief de votre quotidien avant plusieurs semaines. » Un discours qui vient conforter celui de son Premier ministre, qui a annoncé jeudi dernier un couvre-feu à 18h sur tout le territoire français.
Même si, toujours dans sa lettre, le Président promet de rendre à notre génération « un peu de ce qu’elle a donné pendant cette épreuve« , sa réponse reste malgré tout peu réconfortante et laisse présager un hiver interminable.