Parce que novembre est un mois qui n’est pas toujours tendre et que le confinement peut vite être pesant, on s’est dit que chaque matin, on allait essayer de vous emmener ailleurs. Curiosité, humour à la con, avancée scientifique, sport, film, musique ou série… Un à un, les membres de l’équipe de Pokaa vont vous partager quelque chose qui les a touché, surpris, étonné, émerveillé. Une petite capsule très personnelle écrite pendant un moment de confinement comme les autres, pour s’évader un peu de la routine du quotidien. Bonne lecture les copains.
Panic dog, c’est une sorte de micro téléréalité youtubienne sortie de nul part, qui réunit tous les codes du genre. Ce programme n’est d’autre qu’une version de Pascal le Grand frère…Mais pour les chiens. Rien que le générique de début devrait suffire à convaincre n’importe qui : musique de film d’action, regard pensif au sommet d’une falaise, explosions, utilisation approximative du fond vert, autrement dit tout ce qu’il faut pour faire une bonne série.
Le héros qui se cache derrière ce chef d’œuvre s’appelle Tony. Il est éducateur canin et vole à la rescousse des propriétaires en détresse, qui ne parviennent pas à vivre en harmonie avec leur rebelle de canidé. Ils pensent avoir tout essayé, ils sont à bout de nerfs et vivent un véritable enfer, mais Tony et ses trapèzes galbés sont là pour les sauver. Avec son allure de prof de sport et l’aplomb d’un gradé militaire, l’éducateur canin ne mâche pas ses mots et il n’est pas venu pour enfiler des perles : il va falloir bosser ! Une patte de fer dans un gant de velours.
Spoiler alert : c’est finalement toujours le maître, que Tony finit par éduquer.
“Attention, tout ce que vous allez voir a été réalisé par des professionnels. Ne tentez pas de reproduire les mêmes actions chez vous.”
Pour découvrir la série Panic Dog, ça se passe ici, via la chaîne Esprit Dog.
Et non, je n’ai pas de chien.
© Capture d’écran Panic Dog sur YouTube