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Transidentités : deux Strasbourgeois nous ont raconté leur transition

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J’ai toujours été fascinée par le corps, par cette enveloppe qui nous fait ressentir le monde, le chaud, le froid, les émotions. Et assez naturellement, déjà au collège, je me rappelle m’être posé des questions sur l’identité en voyant une de mes camarades porter des brassières très serrées pour écraser au maximum ses seins sous son t-shirt, cacher ses formes féminines dans des baggys et des t-shirts très larges. Depuis toutes ces années, j’ai lu quelques articles, j’ai regardé des reportages, j’ai pu longuement échanger et avoir des réponses à mes questions mais ce que je préfère par-dessus de tout, c’est rencontrer des gens qui me parlent de leur expérience. Je suis donc allé pour vous à la rencontre de Strasbourgeois transgenres qui m’ont parlé d’eux, parce qu’ils sont quand même les mieux placés pour le faire.

Transgenre, cisgenre, transition : petite piqûre de rappel

Avant de vous raconter des fragments de vies d’Alex et d’Anne-Sophie, je pense qu’il est important de parler rapidement des notions de genres pour ceux qui sont un peu perdus. L’identité de genre est différente de l’assignation de naissance ; être transgenre c’est ne pas se reconnaître dans son sexe biologique et les rôles qui lui sont assignés, être cisgenre c’est l’inverse : se reconnaître pleinement dans son genre et son sexe.

Le genre est avant tout une construction sociale ; la société a défini ce qu’est être une femme ou un homme selon des critères qui lui sont propres. Dans la plupart des pays du monde il n’existe que ces deux pôles, mais certains reconnaissent un troisième genre : le neutre. Ainsi on parle de Hijra en Inde ou de kathoeys en Thaïlande. Mais le genre peut également être fluide et évoluer au cours de la vie, on peut se sentir tantôt homme, tantôt femme ou neutre au fil du temps.

Des travaux de Jamie Feusner, expert de la perception corporelle à l’Université de Los Angeles en Californie, ont montré que les personnes transgenres ont une perception différente de leurs corps. Il a mené une expérience sur deux groupes, un groupe de personnes cisgenres et un groupe de personnes transgenres. Chaque individu était placé devant un écran qui faisait défiler différentes versions de son corps et devait dire s’il s’y reconnaissait. Les résultats montrent que les personnes transgenres ne s’identifient pas à leur sexe biologique.

Marche des visibilités LGBTI 2019 à Strasbourg.
© Martin Lelievre

Lorsqu’on parle de « transition » pour les personnes transgenres, il s’agit de l’étape qui permet à la personne de retrouver le genre dans lequel elle pourra s’épanouir et non pas celui qui lui a été assigné à la naissance dans lequel elle ne se reconnaît pas. Il existe deux sortes de transitions. Tout d’abord la transition sociale : on peut changer de nom, faire son coming-out à sa famille et ses amis (on parle de coming-in quand une personne se trouve en pleine transition psychologique et se révèle à elle-même en s’acceptant comme elle est). Il y a aussi la transition physique qui peut se faire par la prise d’hormones ; des œstrogènes lorsqu’on souhaite se “féminiser”, de la testostérone lorsqu’on souhaite développer des attributs physiques associés au masculin. La prise d’hormones peut se faire par gel, par cachets ou par injections. Différentes étapes peuvent s’ajouter au traitement hormonal comme la musculation, l’implantation de poils ou l’épilation et le port de vêtements compressifs. Certaines personnes transgenres vont jusqu’à l’opération qu’on appelle aussi « réassignation sexuelle ». Ces opérations se traduisent sous différentes formes : chirurgie du visage, retrait des seins, ajout d’implants, phalloplastie ou vaginoplastie.

La discrimination ou l’attitude hostile face aux personnes et à la communauté transgenre s’appelle la transphobie. Pour rappel, la France reconnaît la transphobie comme délit de haine (Article 132-77 du Code Pénal).

Transidentité et transition : dans la peau de deux Strasbourgeois

Pour vous parler de transidentité et de l’expérience de la transition, je suis allée à la rencontre d’Alex, un homme transgenre de 30 ans et d’Anne-Sophie, une femme transgenre extravertie et bien dans son corps de 33 ans.


“Ça a toujours été là, quelque chose n’allait pas dès le départ, je me sentais toujours en décalage

Je connais Alex depuis maintenant un an. Je remarque qu’il change à chaque fois que nous nous revoyons : son timbre de voix se fait plus grave, du duvet apparaît au-dessus de ses lèvres, ses épaules s’élargissent, ses avant-bras sont maintenant recouverts de poils drus et épais. Je trouve fascinant de voir Alex naître, sortir petit à petit de sa coquille et prendre de plus en plus de place. Nous nous sommes retrouvés un jeudi matin et il m’a raconté son histoire, timidement.

Alex m’explique qu’aussi loin qu’il se rappelle, il ne s’est jamais senti à sa place dans le genre qu’on lui avait assigné à la naissance : « Sans mettre des mots dessus je ne me suis jamais identifié comme une femme. Déjà jeune je ne me retrouvais pas dans les ”choses de petites filles”. Pour moi c‘était un rôle que la société m’avait donné. J’ai toujours été le garçon manqué de la famille qui prenait les Happy Meal pour garçons. Mais je ne savais pas encore verbaliser ce que je ressentais et puis on était au début des années 1990 et à cette époque en France, on ne parlait pas encore beaucoup de la notion de transidentité ».

© Charlie Picci Claude

De son côté, Anne-Sophie m’explique elle aussi avoir toujours eu conscience de ne pas être à sa place : « Ça a toujours été là, quelque chose n’allait pas dès le départ, je me sentais toujours en décalage. Je n’avais pas les mots mais déjà toute petite, quand on me demandait ce que je voulais faire plus tard je me disais : ”Est-ce qu’être une femme est un métier ?” ».

Malgré cela, tous deux me parlent d’une enfance sereine. Alex me raconte : « Mes parents ne m’ont jamais mis de pression et les autres enfants ne faisaient pas la différence. Les enfants sont beaucoup moins bloqués par tout ça car ils n’ont pas encore eu le formatage de la société. Les gamins s’en fichent, ils ne sont pas passés par l’adolescence où il faut se ranger dans des cases ». Alex a toujours eu le soutien de ses parents qui l’ont toujours laissé s’exprimer comme il le souhaitait et il « pouvait s’habiller comme un garçon » sans qu’on lui mette de pression. À l’école, tout se passait plutôt bien, hormis quelques rares remarques désobligeantes sur son manque de féminité.

Anne-Sophie et Alex se rappellent tous deux que les choses se sont compliquées à l’adolescence comme c’est le cas pour beaucoup de personnes transgenres : le corps change, s’arrondit, se façonne. L’adolescence efface les corps enfantins qui sont tous neutres et se ressemblent sans distinction de sexe. La différenciation physique commence à se voir et c’est à ce moment-là, qu’a débuté leur regard septique sur eux-mêmes.


Il y autant de transitions qu’il y a de personnes

Aux alentours de 17-18 ans Alex se pose quelques questions. Il fait des recherches et découvre la notion de transgenre. À cette époque-là on parlait encore de transexualité* et les transitions étaient beaucoup plus difficiles.

* Petit aparté : Depuis 2010, la France ne considère plus les personnes transgenres comme des personnes souffrants d’une pathologie mentale. On ne parle donc plus de « transexuel.elle.s » (qui a une connotation négative) mais de « transgenres ». C’est à ce moment-là qu’il a commencé sa transition.

Après quelques séances obligatoires chez le psychiatre, il a débuté un traitement hormonal prescrit par un endocrinologue, d’abord par l’application quotidienne d’un gel puis par des injections d’hormones. Il m’explique avoir commencé par le gel car il est phobique des aiguilles mais aussi par peur de se retrouver face à des professionnel.elle.s du corps médical qui jugeraient son choix : « J’avais aussi choisi le gel plutôt que les injections parce que je ne voulais pas impliquer une personne étrangère de plus là-dedans : faire les démarches pour trouver un médecin ou un.e infirmier.e qui accepterait ma transition. Je n’avais pas envie de me retrouver face à de la transphobie ». J’apprends alors que certains infirmier.e.s refusent de faire les piqûres, piquent mal, gardent les ordonnances sans faire les soins et mégenrent (désigner une personne en utilisant un genre dans lequel elle ne se reconnaît pas.) leurs patients.

Bref, Alex a continué sa vie durant une décennie en mettant tout cela de côté et finalement, il y a deux ans, il a fait son coming-out : « J’ai d’abord fais mon coming-out à ma sœur et à mes parents, puis à mes amis mais ça n’a été une surprise pour personne. Mon entourage m’a compris et énormément soutenu ».

© Charlie Picci Claude

Aujourd’hui Alex suit son traitement depuis un an et demi : « Ma transition se passe bien car je m’étais préparé à tout cela depuis longtemps. Mais chaque transition est différente et dépend de beaucoup de choses comme le caractère de la personne et son environnement. Il y autant de transitions qu’il y a de personnes ». Il se sent de plus en plus confiant dans ce nouveau corps qui se dessine et se voit changer chaque mois, petit à petit. En plus de la prise d’hormones, il aura prochainement recours à une opération qui lui semble décisive pour sa confiance en lui : « Je vais bientôt me faire opérer du torse. C’est le détail qui me dérange le plus. Quand je suis chez moi je n’ai pas à m’inquiéter mais quand je suis dehors j’ai toujours peur qu’on voit une bretelle ou qu’on devine mes vêtements compressifs. Cet été je n’avais qu’une envie, c‘était d’aller me baigner mais je ne pouvais pas. Mon corps me freinait, je n’osais pas me montrer ». Chaque détail de la réappropriation de son corps est une victoire : « Si je tiens de mon père je n’aurais pas de barbe ! Ça m’embête un peu parce que pour l’instant je suis encore dans un entre-deux, qu’en plus je ne suis pas très grand, que ma voix change encore. Pour moi la barbe c’est une manière qu’on ne m’appelle pas ”Madame” dans la rue […] Bon je suis content, n’ai pas encore trop de calvitie » plaisante-t-il.

Alex a entendu sa voix muer et me parle d’une seconde puberté. Et même si son timbre est déjà plus grave, parfois il sent le malaise de ses interlocuteurs au téléphone : « Je pense que ça vient de l’éducation que j’ai reçue. Quand t’es éduqué comme une femme comme moi et que tu demandes un service, tu fais la personne souriante, tu montes instinctivement le ton de ta voix pour réclamer quelque chose alors qu’un homme va baisser la sienne. C’est un réflexe d’homme cisgenre que je n’ai pas ».


Deux vies en une : «Ça fait partie de moi.»

Pour Anne-Sophie, les moments les plus compliqués relèvent de la période du lycée, c’est là qu’on commence à se concevoir différemment et qu’on nous demande de nous projeter dans l’avenir. Et le choix d’Anne-Sophie s’était porté sur une carrière dans l’Armée de terre. Elle m’avoue cependant que si elle avait été beaucoup mieux aiguillée et sûre d’elle, elle serait partie dans l’astrophysique : « J’ai entendu dire que dans l’astrophysique c’est assez compliqué pour les femmes de se faire une place et ça m’aurait plu de botter quelques fesses pour m’imposer ! […] La femme badasse a toujours été mon modèle […] J’étais féministe, avant même qu’on en parle autant. Petite, je regardais des dessins animés et je regrettais de ne pas avoir d’héroïnes auxquelles m’identifier »

Au début de sa carrière militaire, Anne-Sophie avait déjà des doutes et fait quelques recherches décourageantes sur les personnes transgenres dans l’armée : « J’étais tombée sur un article qui racontait l’histoire d’une militaire transgenre sur laquelle l’armée mettait la pression afin qu’elle redevienne un homme pour pouvoir garder sa place. Là je me suis dit que c’était foutu. J’ai calmé mes ardeurs. »

© Charlie Picci Claude

Chassez le naturel, il revient au galop ; quelques années plus tard, Anne-Sophie comprend qu’elle ne peut pas continuer à jouer son rôle de « coquille vide » qui repoussait sans cesse ce qu’il y avait au fond d’elle. En 2016, elle prend rendez-vous avec la psychiatre et le médecin de l’armée et leur explique sa volonté de quitter la profession pour débuter sa transition. Elle a immédiatement été comprise et soutenue par le corps médical et les siens. Elle me raconte que sa famille avait adopté Anne-Sophie bien avant qu’elle n’apparaisse, sans même s’en rendre compte : « Un jour j’avais raconté à ma petite sœur qu’avant d’être son frère, j’avais été sa grande sœur Sophie. Je lui ai finalement avoué la vérité mais cette blague était restée et quelques fois ma maman et ma sœur me surnommaient Sophie pour rigoler ». Et lorsqu’elle a souhaité changer son prénom, la réponse était à portée de main. Anne-Sophie était déjà acceptée par toute la famille.


Fin de partie ; « on ne naît pas femme, on le devient »

En 2017, elle commence les traitements hormonaux et aujourd’hui, sa transition est terminée. Au début de son coming-out elle m’explique avoir été un peu ferme avec sa famille, n’hésitant pas à les corriger s’ils la genraient au masculin par mégarde ou habitude, pour s’imposer en tant que femme et laisser sa vie et son personnage d’avant derrière elle : « Je pense qu’il faut parfois être ferme, il faut taper du poing sur la table ». Elle arrivait à la fin de son rôle, fin de partie : « La vie d’avant c’est moi mais c’est une autre personne. C’était un personnage que je jouais. J’ai toujours voulu être actrice, je fais beaucoup de jeu de rôle et j’ai l’impression que toutes ces années avant d’être Anne-Sophie était une immense partie ». Il y a eu des moments difficiles mais elle me confie qu’elle sait beaucoup travailler sur son mental et qu’au moment de la dernière opération, malgré le stress des semaines précédentes, elle se sentait sereine car elle savait que c’était le chemin vers une nouvelle vie avec son corps qu’on allait enfin lui restituer : « Quand j’ai eu la date de l’opération je me suis dit : ”j’ai fait toute ma vie autour de ça, qu’est ce que je vais faire après ? ‘‘ Et du coup maintenant j’ai beaucoup d’énergie à dépenser dans d’autres choses ! »

Elle a fait le deuil de la personne qu’elle était avant, aujourd’hui elle se sent bien dans son corps. Sa vie d’avant était un passage nécessaire à sa construction actuelle et elle parle de sa transition sans tabou : « ça fait partie de moi ». Aujourd’hui, c’est une femme extravertie, qui va de l’avant : « Je me suis clairement révélée à moi-même. Avant de penser à ma transition je me ne projetais dans rien, j’avais peur que les choses se passent mal même dans ma vie professionnelle, mais maintenant j’ai beaucoup moins peur d’aller de l’avant ».

© Charlie Picci Claude


Une transition de corps et une ouverture d’esprit

Moi qui suis pleinement cisgenre, j’ai du mal à imaginer le sentiment de d’emprisonnement dans un corps qui ne m’appartient pas, mais je vois surtout la force que ce changement a apporté dans la vie d’Alex et d’Anne-Sophie. Quand je leur demande ce que le fait d’être transgenre leur apporte en plus au quotidien, tous deux s’accordent à dire que cette expérience leur a ouvert l’esprit. Quand je demande à Alex si sa transition l’aide à mieux comprendre les femmes et leurs luttes, il me répond : « Oui clairement ! J’ai passé 28 ans dans le corps d’une femme ! J’ai connu le sexisme et la misogynie qu’ils soient du systémique ou sociétal. J’ai grandi entouré par mes amies, je n’ai pas grandi avec la concurrence entre les garçons à la puberté […] Aujourd’hui encore je suis beaucoup entouré de femmes […] Avec certains hommes, quand tu n’es pas dans le conflit, on va te dire que t’es une fille. Toute une ribambelle de clichés engendrés par le patriarcat et tu dois constamment faire tes preuves ».

Alex est en effet un homme discret, timide, et rêveur. Il ne se retrouve pas dans les groupes d’hommes, dans le culte de la virilité qui le met mal à l’aise. Le fait d’être un homme transgenre donne à Alex un autre point de vue. Les hommes cisgenres qui soutiennent les femmes dans leurs luttes sont de précieux alliés mais n’auront jamais vécus l’expérience par eux-mêmes et ressenti les choses de l’intérieur. Anne-Sophie me parle elle aussi du harcèlement de rue qu’elle a commencé à subir depuis le début de sa transition : « des mecs qui s’arrêtent, me lorgnent, passent en voiture et m’insultent ».

© Charlie Picci Claude

Les personnes transgenres ont ce pouvoir en elles d’avoir vécu deux vies, deux expériences perçues de l’intérieur qui leur apportent une compassion et une richesse qu’aucun cisgenre ne pourra jamais acquérir. Évidemment nous avons aussi parlé des déversoirs de haine que sont les réseaux sociaux pour certains car la différence continue à faire peur, des discriminations dans le milieu professionnel, du découragement lié à la complexité des administrations… Il ne faut pas l’oublier, tous.tes n’ont malheureusement pas la chance de vivre des expériences de transition aussi agréables qu’Anne-Sophie et Alex et font face à la transphobie, à des familles dans l’incompréhension ou des professionnels de santé fermés. Alors quand on a l’occasion de mettre deux belles histoires en avant, il ne faut pas hésiter. C’est en tout cas le choix que j’ai fait en vous parlant de ces deux Strasbourgeois : donner de la valeur à la bienveillance reçue le long de leur parcours, pour que ça puisse, je l’espère, servir d’exemple. Anne-Sophie conclut, les yeux pétillants : « Je pense que si Anne-Sophie avait été cisgenre, il m’aurait manqué cette petite étincelle. »




Charlie Picci Claude


POUR ALLER PLUS LOIN :

  • LSD, La Série Documentaire, Les transidentités, racontées par les trans, sur France Culture. À découvrir par ici.
  • Océan, une série-documentaire disponible sur France tv slash. Le comédien, réalisateur et humoriste décide de filmer sa transition et de s’assumer en tant qu’homme trans. Les épisodes sont disponibles ici.


POUR SE RENSEIGNER, ÉCHANGER, TROUVER DES OREILLES ATTENTIVES À STRASBOURG :

  • L’association La Station, Centre LGBTI : Une association qui fait figure de référence dans le paysage strasbourgeois et se veut comme « la maison des personnes LGBTI et leurs ami.e.s ». Elle promeut la visibilité des personnes LGBTI, lutte contre les discriminations mais propose également des ateliers, des soirées à thèmes, des débats et un panel de moments pour se retrouver, échanger, écouter, débattre et surtout se retrouver

La Station

7, Rue des Écrivains 67000 STRASBOURG
Téléphone: +33 (0)9 50 51 13 29
Mobile: +33 (0)7 67 25 29 43
E-Mail: [email protected]

  •  L’Amicale Radicale des Cafés Trans de Strasbourg est un collectif d’auto-support trans. Les membres “ne prétendent pas représenter l’ensemble des personnes trans, non-binaires et / ou en questionnement, mais [ont] vocation à organiser des événements et à améliorer l’accès aux soins et aux démarches administratives pour les personnes trans et / ou non-binaires de l’Eurométropole et d’ailleurs.” Le Café Trans a lieu tous les derniers mercredis du mois de 20h à 22h.

L’Amicale Radicale des Cafés Trans de Strasbourg
Site internet & Page Facebook


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Transidentités : deux Strasbourgeois nous ont raconté leur transition

Commentaires (1)

  1. Merci Charlie Picci Claude pour cet article !
    Merci pour votre témoignage et bravo pour votre parcours, Anne-Sophie et Alex !
    Bonne continuation à vous !

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