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Passion du livre et indépendance : on a discuté avec une jeune éditrice strasbourgeoise

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(crédit image de couverture: Madeleine Roy)


Vous l’avez peut-être déjà croisée dans les rayons de la librairie Gutenberg, sise place Saint-Étienne, où elle bosse à mi-temps. Enjouée, passionnée et toujours de bons conseils, la Strasbourgeoise Marie Marchal n’est pas du genre à se cacher derrière son bureau. Il n’est en effet pas rare d’échanger longtemps avec elle et de repartir avec un ou deux livres sous le bras. On la soupçonne d’ailleurs d’être un peu hyperactive tant elle jongle avec les casquettes. Car si elle sent en vous la passion des mots, elle ne manquera pas de vous glisser une carte de “Hors Concours”, un prix littéraire qu’elle coordonne et qui récompense exclusivement des éditeurs indépendants ou de vous inviter à “l’Autre Salon”, ce salon dédié à la microédition qu’elle a organisé pendant six années en marge du Festival du Livre de Colmar. Mais surtout, depuis un an, elle est éditrice, au sein de sa propre maison qu’elle a fondée et qu’elle gère seule : les éditions Gorge bleue.

C’est pour parler de cette aventure éditoriale que Pokaa l’a retrouvée dans le jardin d’hiver des Savons d’Hélène, entre une flopée de plantes vertes et sous un plafond agrémenté de lustres en cristal enguirlandés, dans une ambiance propice aux volubilités. Au menu de cet entretien : passion du livre et souci d’indépendance. Et un seul mot d’ordre : osez entreprendre et sortir des sentiers battus !

© Nicolas Waltefaugle

Bonjour Marie. Commençons par une première question toute simple mais fondamentale : comment, à 29 ans, se dit-on : « tiens et si je devenais éditrice » ? J’imagine que cette envie ne vient pas de nulle part, qu’elle est le fruit d’un parcours… et d’un déclic peut-être ?

On dirait qu’il n’y a pas de hasard. Mais parfois si. Pour remonter aux origines, je dirais que c’est à la fois un parcours académique et professionnel qui s’est fait un peu par hasard. Et de rencontre en rencontre, de branche en branche, tu finis par travailler avec certaines personnes. Je me suite retrouvée à faire des études de Lettres après une prépa HEC qui ne m’a pas du tout plu. Je n’en pouvais plus des maths ! (rires) Par contre j’ai adoré la licence de lettres. C’était vraiment super chouette. J’ai toujours été une grande lectrice. Et là, tu as des profs que tu idolâtres. C’est merveilleux !

Tu as suivi, je crois, la formation du Master métiers de l’édition à l’université de Strasbourg ?

Oui, quand je suis rentrée en troisième année de fac de Lettres, il y a eu l’ouverture de ce Master. J’avais envie de me rapprocher de la professionnalisation, alors je me suis dit : « allons-y tentons ça ! » De fait, dans la cadre de mon mémoire, je suis allée voir plein d’éditeurs basés en Alsace, comme La Dernière Goutte à Strasbourg ou Médiapop à Mulhouse, avec pour but de questionner l’édition indépendante.

Donc dès tes études, tu avais un intérêt pour l’édition indépendante ?

Oui je m’intéressais déjà à l’indépendant, à l’alternatif. D’ailleurs pendant le Master, avec une amie on a postulé pour être stagiaires à “l’Autre Salon”, le salon de la microédition à Colmar. On a fini par récupérer le bébé et, de 2013 à 2018, je me suis occupée de son organisation. J’y ai rencontré des gens qui détenaient un vrai savoir de l’objet imprimé, des artisans, et de vrais artistes. Ça m’a mis un premier pied dans l’événementiel aussi.
Après, avec le Master en poche, je suis partie à Paris. Même si Paris ne m’a jamais fait rêver, j’avais plus de chance d’y trouver un poste. J’ai bossé pendant un an comme assistante commerciale à Livre Paris. J’ai pu voir l’envers d’une méga-production. Malgré cette logique de profit, j’ai appris énormément de choses. J’ai vu ce que c’était qu’une entreprise. J’ai surtout compris que je ne voulais pas travailler dans un conglomérat de l’édition. Je me suis donc retrouvé au chômage…

Mais tu as réussi à rebondir…

Oui pendant ces deux ans de chômage, j’ai enchaîné plusieurs petits boulots : médiathécaire, pionne, correctrice et rédactrice en auto-entreprise et même vendeuse dans une boutique de bijoux et vêtements. En parallèle, nous avons monté, avec Gaëlle Bohé, le prix “Hors Concours” qui récompense chaque année l’auteur d’un roman ou récit francophone publié par une maison d’édition indépendante. Et il y avait aussi “l’Autre Salon”. C’était un peu le bordel ! (sourires) Et finalement j’ai fini par être embauchée à la librairie Gutenberg. À partir de là, les planètes ont commencé à s’aligner, entre l’associatif et le professionnel avec enfin un salaire fixe !

La question du bleu me perturbait. Je voulais l’associer à quelque chose. Et j’ai pensé à la gorge, qui est l’organe où s’articule la parole. Ça m’a paru évident.

Et puis tu as eu le déclic pour enfin créer ta maison d’édition ?

En fait, un jour, je discutais avec une copine qui était en train d’écrire un texte. Et j’ai vraiment ressenti l’envie de l’aider à trouver un éditeur grâce à mes contacts. Puis je me suis dit : « Mais en fait, je n’ai pas du tout envie que quelqu’un d’autre le publie. C’est moi qui vais le publier ! » Je n’avais qu’un texte alors j’ai dû réfléchir à la ligne éditoriale, à trouver d’autres textes, à comment j’allais travailler, etc. Je ne me suis jamais dit : « Je vais devenir éditrice », je me suis simplement dit : « Je veux publier un texte ». Et finalement ce texte n’a jamais vu le jour mais Gorge bleue était née !

Justement, tu as baptisé ta maison d’édition Gorge bleue. C’est un nom très poétique et mystérieux. D’où vient-il et quel sens lui donnes-tu ? Quand on tape “Gorge bleue” sur Google, on tombe sur un petit oiseau tout mignon, le gorgebleu à miroir

Oui j’ai découvert ça bien après avoir choisi ce nom ! En fait, il fut un temps où j’écrivais et j’avais écrit un texte à la fac qui s’appelait « le bleu du ciel la nuit ». C’était un peu ma première idée de nom. Mais c’était trop référencé (ndlr : Le bleu du ciel est le titre d’un roman de Georges Bataille et déjà le nom d’une maison d’édition) et trop long. Pour autant la question du bleu continuait à me perturber. Je voulais l’associer à quelque chose. Et j’ai pensé à la gorge, qui est l’organe où s’articule la parole. Ça m’a paru évident. Je vois vraiment la maison d’édition comme un espace, comme un lieu où il se passe des choses, dans lequel en tant qu’éditrice, tu montes les fondations et tu décides de qui va circuler dans cet espace. L’éditrice crée du sens dans l’intervalle qu’elle laisse entre les textes qu’elle choisit de publier et qui rentrent en résonance entre eux. C’est l’art de faire constellation. C’est vraiment passionnant. Donc je vois vraiment la gorge comme un lieu, assez restreint, où les choses peuvent résonner. Et le bleu, associé à gorge, prenait alors une coloration très charnelle. Ça donnait une « profondeur » à gorge. Tout faisait sens… Et ensuite j’ai fait une recherche sur Google et j’ai vu que c’était un piaf. Et je me suis dit : « Merde on va me prendre pour une fleur bleue ! » (rires)

le fameux gorgebleue à miroir (source: Wikipédia)

La question qui me turlupine en pensant à ton début d’aventure, c’est : comment trouve-t-on des manuscrits à publier quand on débute dans l’édition, qu’on n’est pas encore connue et reconnue ?

Ce sont avant tout des rencontres. Madeleine Roy, c’est ma toute première « copine d’internet », à l’époque des blogs, il y a plus de quinze ans. On s’était rencontrées en ligne, puis un peu perdues de vue puis de nouveau revues à la fac. Et quand j’ai monté la maison, je lui ai demandé: « Alors tu en es où dans l’écriture ? » Elle m’a envoyé ce sur quoi elle travaillait et j’étais super enthousiaste ! C’est donc la première autrice que j’ai « ferrée ». Alexia Tamécylia, elle, bosse depuis pas mal de temps dans l’écriture mais plutôt dans les ateliers. Elle avait travaillé sur la série documentaire Les petites gouttes avec ma graphiste qui m’avait dit : « Tu devrais voir ce qu’elle fait, rencontre-la, etc. » Et le courant est super bien passé. C’est une rencontre qui m’a appris que je devais faire confiance aux gens autour de moi. Et enfin, un jour à Besançon j’ai rencontré Marie Cretin Sombardier, une connaissance de connaissance. On a fait un trajet en train ensemble. Elle m’a parlé de ses envies de publication suite à son travail de thèse. Je lui ai alors donné plein de conseils pour trouver un éditeur. Et le soir à la maison, je me suis dit : « Mais Marie, t’es tellement bête ! » Et je lui ai finalement proposé d’être son éditrice. Donc ce sont vraiment des rencontres, souvent par hasard.

L’une des particularités de Gorge bleue, c’est la façon dont sont rémunéré·e·s les auteur·trice·s. Pourquoi ce choix fort mais risqué ?

Oui, c’est une sorte d’à-valoir intégral. J’ai décidé de payer les auteurs et autrices en amont. Étant seule capitaine à bord, je veux pouvoir revendiquer chaque choix. Je fais des petits tirages (autour de 1000) donc toutes les dimensions sont assez réduites. Je peux expérimenter. En gros, je considère que chaque travail mérite salaire. C’est mon côté marxiste (rires). Quand le travail de l’écrivain est fait, il doit être rémunéré. Après c’est à moi, en tant qu’éditrice, de faire mon job et de vendre ce travail. C’est à moi d’assumer le risque. Je passe un an à défendre chacun des bouquins. En général, dans l’édition, la rémunération de l’auteur est indexée sur le nombre de ventes et je trouve ça complètement nul. On devrait publier moins mais mieux rémunérer les auteurs et autrices.

Ton éthique générale repose sur d’autres choix de ce genre ?

Oui. Je fais par exemple imprimer en France sur papier écocertifié. Dans une SCOP, la boîte appartient aux salariés. C’est très intéressant comme système de fonctionnement.

D’ailleurs, tant qu’on parle de gros sous… Comment se finance-t-on quand on a une trentaine d’années et qu’on n’est pas héritière d’un empire industriel ?

C’est le nerf de la guerre ! C’est un point essentiel de l’aventure, car tout le métier d’éditeur, surtout quand on décide de rémunérer ses auteurs en amont, est basé sur une première prise de risque : il s’agit de payer les illustratrices (Éloïse Rey et Mathilde Barbey), la graphiste (Caroline Pageaud, également illustratrice), la correctrice et l’imprimeur avant la parution du livre. C’est un sacré investissement, et le retour sur cet investissement, fruit des ventes de livres, peut prendre pas mal de temps. De mon côté, n’étant effectivement héritière de rien du tout et travaillant à temps partiel en librairie et à mon compte pour le prix Hors Concours, je n’avais pas beaucoup de deniers personnels à investir. J’ai contracté un prêt privé aux conditions très avantageuses (taux d’intérêt nul, flexibilité en termes de remboursement) auprès d’un généreux ami. Sans la confiance qu’il m’a accordée pour mener à bien ce projet, je n’aurais pas pu lancer la machine. L’intégralité des recettes liées à la vente des livres servira à parts égales à rembourser ce prêt et à investir sur la parution des prochains livres.

« Gorge bleue accueille des textes qui nous disent quelque chose du monde d’aujourd’hui, de l’autre et des autres, de ce qui touche au groupe, à la minorité, ou encore la à la majorité. Des textes qui, s’ils se fondent sur l’expérience individuelle, la dépassent pour atteindre ce qui nous relie à l’autre, aux autres, au monde. »

Parle-nous un peu des trois premiers livres que tu as publiés. Ils sont écrits par trois femmes, ce n’est pas un hasard je présume ?

Au regard des rencontres que je t’ai relatées tout à l’heure, on peut dire que si, c’est en partie un hasard. En fait j’avais un biais de base : presque tous mes auteurs préférés étaient des hommes et donc je me posais des questions. Est-ce parce ce que les hommes écrivent différemment ? Est-ce parce qu’inconsciemment je choisis plutôt des livres écrits par des hommes et pourquoi ? Est-ce que les hommes écrivent mieux que les femmes ? (rires) Dès lors la question de l’écriture des femmes m’a interrogée. Elle me semblait stéréotypée : aux femmes revenaient l’intime, le sentiment, la confession, etc. Comme si c’était une catégorie littéraire en soi. On aurait donc du polar, du théâtre, des sciences humaines et de la littérature de femmes. Cette manière d’en parler et de la présenter, de la catégoriser, m’interrogeait énormément. Peut-être que ça a sous-tendu mes choix. Mais ce sont trois autrices très différentes. En fait, si la maison d’édition est féministe, c’est parce que je le suis mais je ne souhaite pas publier que des textes féministes. Pour moi c’est un débat qui n’a pas lieu d’être !

Pour revenir aux livres en tant que tels ; il y a donc un roman : Les Tombes de Madeleine Roy…

Je n’aurais pas pu tomber mieux : ce premier roman de Madeleine porte en lui tout ce qui me plaît et que je veux défendre et voir se développer dans la littérature contemporaine. Il allie aussi bien le fond que l’expérimentation formelle. Ce n’est pas un livre qui va de soi, qui se contente de raconter une histoire et il offre bien plus qu’un plaisant moment de lecture. En commençant Les tombes, on a l’impression que tout est déjà écrit, qu’on a tout compris de ces deux personnages archétypaux (Marylin la femme fatale et Lilas l’amoureuse éperdue), alors que ce qui se déroule devant nous c’est une écriture tout autre : dans l’espace de la fiction et de l’écriture dramatique, tout est possible, et les personnages peuvent rompre avec les trajectoires attendues. Ce roman est une surprise, et je me réjouis de découvrir ce que Madeleine nous réserve pour la suite.
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On trouve aussi un essai intitulé Au nom de la Démocratie par Marie Cretin Sombardier.

Je ne suis pas une spécialiste du droit constitutionnel, et trop souvent je me sers de ce type d’excuse pour ne pas aller chercher l’information et apprendre. Le droit, c’est technique, et ça ne me faisait pas forcément rêver. Il n’empêche que je suis citoyenne, et que je ne peux pas ne pas voir ce qu’il se passe aujourd’hui ni au sein du gouvernement ultra médiatisé, ni dans les rues. C’est la rencontre avec Marie et nos premières discussions passionnantes sur les figures révolutionnaires de Robespierre et Condorcet qui ont éveillé mon intérêt. Dans son texte, sa maîtrise de l’histoire constitutionnelle lui permet d’éclairer les interrogations contemporaines sur la démocratie, et c’est un réel plaisir intellectuel d’être accompagnée par une spécialiste pour considérer sous un nouveau jour les débats qui animent la sphère politique aujourd’hui.
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Et enfin Vulves d’Alexia Tamécylia.

La grande force de ce livre, qui après quelques mois sur les tables des librairies se confirme, c’est qu’on prend beaucoup de plaisir à le lire, et qu’on ne peut pas s’empêcher de le conseiller à son mec, sa frangine, ses potes. C’est un livre qui fonctionne un peu sous le manteau, et bénéficie du bouche-à-oreille. Alexia, forte de son expérience d’animatrice d’ateliers d’écriture, a réussi à recueillir les paroles d’une vingtaine de participantes et de les retranscrire avec bienveillance et humour. C’est un petit ouvrage intelligent, vif, qui n’a pas vocation à faire somme ni ne se revendique exhaustif : c’est une proposition, une invitation au dialogue et à l’écoute. En tant que première lectrice, ce qui m’a vraiment frappée, c’est que contrairement à ce que j’avais l’habitude de lire ou de vivre en dehors des cercles féministes, on ne cherche pas à nous vendre LA femme, ni UN seul rapport à l’intime possible, qui invaliderait tous les autres. Ce livre ne dit pas ce que doit être LA vulve, et par extension ce qu’elle ne peut pas être, il ouvre un espace où toutes les expériences sont valides, et c’est réellement bienvenu.
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À la lecture des trois premiers livres, on se rend compte qu’il y est avant tout question de société, de réflexions sur le réel et sa représentation. Est-ce là la principale ligne éditoriale de Gorge bleue ?

La base c’est que je me demande dans quelle mesure le contexte d’aujourd’hui, qu’il soit social, culturel ou économique, pousse les créateurs à créer ? Qu’est-ce qu’on retrouve du contexte dans les œuvres actuelles ? Comment les auteurs se l’approprient et en tirent une vision personnelle ? Et qu’est-ce qui résonne quand tu mets tous ces textes ensemble ? C’est ça qui te dit ce qu’est la ligne éditoriale. À l’inverse, j’ai toujours su que je ne voulais pas publier de récits, de choses à la première personne. Il y a assez de littérature de l’intime, qui nous encourage à nous regarder de l’intérieur et pas à reconnaître l’autre. On manque de choses qui nous rassemblent, à la place de choses qui nous distinguent.

Que dirais-tu à un lecteur qui hésiterait à lire un livre d’une maison d’édition indépendante, donc beaucoup moins connue que Gallimard, Seuil ou Grasset et d’un·e auteur·trice qui n’a pas sa tête affichée sur des panneaux publicitaires ?

On a la chance d’avoir un paysage éditorial indépendant de dingue !! Il y a des gens très talentueux avec des catalogues de malade ! Les éditeurs indépendants peuvent se permettre plein de choses alors que les grandes maisons s’appuient surtout sur la tradition. Les indépendants peuvent innover tout le temps. Ça nous donne des livres qui ne sont pas forcément vendables en masse ; un grand éditeur ne prendrait pas le risque car ce n’est pas assez bankable. L’édition indépendante a pour travail de prendre des risques, des voies alternatives, de défricher quoi ! Tu y trouves des choses hallucinantes, des voix très singulières. Par exemple, les femmes qui osent, elles sont là ! C’était une révélation pour moi. On a la chance d’être dans un monde où on peut se poser des questions comme consommateurs. Et je trouve intéressant qu’on se pose aussi des questions en tant que consommateurs de l’esprit. Qui, comment et pourquoi ont été faits les livres ? Si tu t’intéresses à ce que tu manges et comment tu t’habilles, tu peux t’intéresser à ce que tu lis. C’est une démarche de lecteur-acheteur !

Alors n’hésitez-pas, lancez-vous et lisez des livres publiés chez des éditeur·trice·s indépendant·e·s. Soyez curieux ! Ne vous fiez pas qu’aux grands médias qui se repassent toujours les mêmes auteur·trice·s. Arpentez les librairies, demandez conseil aux libraires qui pourront vous présenter les maisons d’éditions les moins connues mais les plus aventureuses. Et enfin comme dirait Marie pour clôturer cette rencontre : « Ayez envie d’être surpris·e, ça en vaut le coup ! »

Gorge bleue édite trois titres par an, qui sortent à l’automne. Vous pouvez notamment les retrouver à la librairie Gutenberg où Marie officie, ainsi qu’à Quai des Brumes ou dans la Vitrine Zut.

Pour la rencontrer et discuter avec elle, rendez-vous au Salon du livre de la Krutenau, au Centre créatif et artistique “Les Bateliers”, le dimanche 8 mars de 10h à 18h.

Site internet des éditions Gorge bleue
Site internet du prix Hors Concours

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Commentaires (1)

  1. Bonjour,
    Je suis auteur indépendant et j’aimerai publier de petites histoires sous forme de livret (A6). J’ai publié une tétralogie de 1400 pages chez Edilivre mais leur concept ne me satisfait pas ; autant publier soi-même !
    J’ai quelques idées à ce sujet mais j’ai peur de me perdre dans les inscriptions au registre de la bibliothèque nationale ou à tout autre référencement officiel. Pourriez-vous m’aider à réaliser mon projet.
    Recevez mes salutations distinguées. Bien à vous, Daniel

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