Aujourd’hui, c’est à l’Épicerie que nous allons user les couverts. Entre la rue des Grandes Arcades et celle du Vox, ce petit restaurant plein de charmes, rempli d’objets chinés, a ouvert ses portes il y a une vingtaine d’années. Depuis, différents propriétaires se sont succédé aux commandes de ce restaurant : un établissement authentique fait de bric et de broc, baigné d’une atmosphère unique. Un refuge aux allures de taverne à la française où les Strasbourgeois, comme les touristes, aiment s’installer à toute heure de la journée pour boire un cocktail, s’envoyer quelques généreuses tartines, une pâtisserie ou un bon café. Un bistrot plein de simplicité, convivial et rassurant où l’on discute avec ses voisins. Il y a de la vie et ça fait du bien.
Au fourneau : Guillaume Madis, un tout nouveau chef recruté juste après la reprise du restaurant, en août dernier, par les propriétaires du Tony’s Kitchen et du Fossile. Avec Alexandre, le gérant, ils ont repris les rênes d’un restaurant historique. Une cantine, dans le sens noble du terme, qui a réuni des centaines d’étudiants, des passants et des touristes dans ce lieu qui sent bon la convivialité, les après-midis pluvieux et les ragots de potes autour d’un café et d’une pâtisserie maison.
Leur credo : De la cuisine simple, presque familiale. On y trouve des tartines, des soupes, de petites salades pleines de couleurs et des cocktails pour préparer l’été. Les produits sont frais, de qualité, dénichés dans les petits commerces du coin (ex : Mon oncle Malker) et les tarifs varient selon les envies et l’épaisseur du porte monnaie. À l’Épicerie, si l’on veut manger bon marché, no problemo. Si l’on veut se constituer un banquet plus conséquent, avec des tartines plus élaborées, aucun souci : les prix s’adaptent aux humeurs et à la taille de l’estomac. On peut s’envoyer un petit encas, assez rapidement entre midi et deux et pour pas cher, ou remplir la tables de tartines pour un banquet qui durera des heures.
Les spécialités
- Les tartines : cervelas, poulet guacamole, raclette, filet mignon;, chèvre, brie ou encore roti de boeuf (entre 4,90 € et 9,40 €)
- Les gâteaux, desserts et pâtisseries (entre 2,50 € et 5,40 €)
- Les cocktails (entre 6 et 7,50 €)
- Cafés, chocolats et boissons chaudes (entre 1,50 € et 4,50 €)
Nos kiffs
- Le lieu et le décor sont uniques. C’est l’un des plus charmants restaurants de la ville si on aime son petit coté vieillot totalement assumé. On aime poser ses yeux sur tous les petits objets disséminés ici et là, on se croirait un peu dans une brocante. La cuisine ouverte a aussi son charme
- L’happy hour de 17h30 à 19h30
- L’ambiance conviviale, l’hospitalité et l’esprit du lieu. Les gens sont détendus, souriants : on ne vient définitivement pas à l’Épicerie pour parler de choses qui fâchent mais définitivement dans l’espoir de se détendre avec ceux qu’on aime et de passer un bon moment
- Le rapport qualité-prix est intéressant et la cuisine est en continu de midi à minuit
- La terrasse en été va faire très, très plaisir, surtout dans cette zone
- Le concept tartine + cocktails + gâteaux et pâtisseries maison : un grand OUI
- On aime la large table en bois qui rapproche les Strasbourgeois, les touristes, les curieux, elle permet de discuter avec ses voisins, d’échanger avec des inconnus, c’est toujours une belle découverte
Mais…
- Ceux qui cherchent des plats mijotés, plus élaborés pourront être déçus : on profite d’une cuisine simple mais peut-être, parfois, un peu trop simple
- Certaines tartines s’approchent de la barre des 10 €
Les Tips Pokaa
- C’est un restaurant où il fait bon s’installer pendant des heures, pour profiter de l’esprit du lieu
- Les cocktails sont frais, pas excessivement chers, on peut y aller les yeux fermés
- C’est un lieux où ceux qui ne connaissent pas Strasbourg et ses habitants pourront se faire des potes, il suffit d’engager la discussion avec son voisin
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L’Épicerie
6 rue Vieux Seigle
67000 Strasbourg
Horaires : de 11h30 à minuit en semaine et jusqu’à 1h30 le weekend
03 88 32 52 41
La page Facebook
Un lieu quasi mythique depuis son ouverture il y a 20ans. J’y suis allé célibataire à son ouverture. Le patron me connaissait du Tapas où il avait commencé. Mon frangin avait participé aux travaux. De longues soirées avec les potes de l’époque. Jeune couple les après midi de shopping ballade. Parents avec notre fille pour ses 3 ans. Divorcé, avec de nouvelles rencontres et là avec mon adolescente qui entrera bientôt au lycée. Intemporel, convivial, chaleureux. Ce qu’on appelle une valeur sûre, qui engrange les étapes de l’existence. Tiens, un petit saut s’impose. Maintenant que je suis quinqua.
Un plaisir a disparu. C’est le petit déjeuner de Grand mère avec l’ouverture au matin. Probablement trop peu de clients aux heures des livraisons. C’est compréhensible.