Le désormais traditionnel festival hivernal de Pelpass est de retour. Pour sa treizième édition, rien de nouveau sous le sapin, mais toujours un événement par et pour les Strasbourgeois en cette période d’envahissement touristique. Sur trois semaines, l’équipe de l’association joue les super-héros (c’est le thème de cette année) pour restaurer l’esprit de Noël en investissant différents lieux de la ville. Tout est gratuit sauf les soirées au Molodoï, mais on vous offre 2×2 pass juste avant Noël (sinon c’est 8€ par soirée ou 20€ pour le pass).
Ça y est ! Top départ le week-end dernier place Grimmeissen pour cette nouvelle édition de Paye Ton Noël. Dans le cadre du Marché Off (par ici pour plus d’infos), c’est Pelpass qui mène la danse sous le dôme géodésique encore ce soir avec de la musique conceptuelle canadienne ou encore demain avec « l’histoire intime d’elephant man » à 18h30.
Places Zurich, Grimmeissen et au Molodoï
Ce week-end, direction place de Zurich avec une cérémonie d’inauguration aux petits oignons. Hip hop teinté de funk, rock tendance électro, spectacles de rue, ateliers DIY, musique traditionnelles du monde, loto bingo étrange et autres performances artistiques en tout genre… comme d’habitude, il y’en a pour tous les goûts et de toutes les couleurs. Ajoutez un vin chaud et le tour est joué pour trois jours d’ambiance éclectique et électrique au cœur de Strasbourg, du vendredi 13 au dimanche 15 décembre.
« Supère Noël »
Le clou et le cœur du festival reste le dernier week-end avant Noël au Molodoï. Du jeudi 19 au samedi 21 décembre, trois grosses soirées sont prévues, avec une scène à l’intérieur, et une autre à l’extérieur. Comme chaque année, Pelpass renouvelle son opération cadeau. Le principe? Tu viens avec un cadeau, tu repars avec un cadeau. Très aléatoire, mais très drôle.
La première soirée, jeudi, se fait sous le signe du rap sous toutes ses coutures. En invité d’exception, c’est Kacem Wapalek qui prendra la scène, personnage incomparable, voguant entre chanson française et teintes de jazz avec une verve unique de renommée nationale depuis une dizaine d’années. A ses côtés, une étoile montante locale l’accompagne : Mismo, rappant régulièrement sur des productions très électroniques, teintées de bass music. Il y aura aussi le célèbre MB14 qui mélange rap, chant, beatbox et beatmaking en direct, et KillAson, rappeur/chanteur bilingue et danseur, faisant des freestyles sur ses super-héros préférés (histoire de rester dans le thème). Dehors, dans la Militente et en fin de soirée à l’intérieur, c’est un trio de DJ, l’équipe de 13 Looters, qui assureront l’ambiance.
Jeudi rap, vendredi rock et techno, samedi world musique et folies
Le lendemain, vendredi 20 décembre, ça se joue entre rock et techno avec de nombreuses petites perles indé invitées par l’équipe de Pelpass. La soirée commence avec Vasgovie, du garage expérimental vosgien. S’ensuit Mnemotechnic, du Noise Rock breton, puis IT IT Anita, la version belge d’un genre similaire. Vers minuit trente, changement d’ambiance, on passe vers de l’électro avec Mezerg, petit ovni musical jouant avec plusieurs claviers et des “trucs et bidules” en tout genre. La soirée se termine sur de la techno modulaire avec BOROKOV BOROKOV pour de l’absurdité acide mêlée de chants flamands et les Lyonnais de Beaucoup Beaucoup clôtureront avec synthés et boites à rythme. Pour ce qui est de extérieur, c’est le label local Cymatique Records qui chaufferont le bloc à coup d’electro acid et oldschool britannique.
La dernière soirée, dimanche, c’est comme chaque année très éclectique et très musique du monde. Au programme, l’inqualifiable groupe Malade(s) entamera la soirée avec une mélancolie progressive une musique aux croisées des chemins entre jazz, musique tradi, post-rock et trip-hop. Puis, c’est au tour des trois Strasbourgeois de Turbogumiz pour de la musique balakane remixée au goût du jour avec de l’electro. Voyage sonore ensuite direction l’Afrique et les Caraïbes avec le duo très groovy de chanteurs Djeuhdjoah et Lieuntenant Nicolson. Direction l’espace et le mystique vers 1h du matin avec le groupe parisien Days In Orbit, qui proposent une musique expérimentale trippante sur fond d’electro. La soirée continue dans la même veine, entre électro et musique du monde (essentiellement africaines ici) avec le groupe Péroké. Forcément, à Pokaa, on aime bien.
Fin de la fête sur du TON3RR3 pour une musique rituelle, dansante et envoutante entre synthés, percussions et autres joyeuseté. L’espace extérieur, c’est de nouveau les Strasbourgeois qui gèrent. Cette fois-ci, c’est le collectif La Finca aux mannettes pour de l’electro aux teintes de funk et de world entre afrobeat et italo-disco. Ils seront suivis de Lord Cumbia qui proposera de la GlobalBass et précédés d’un invité dijonnais Buenavibra, qui fera voyager dans l’hémisphère sud, entre l’Afrique, les Caraïbes et l’Amérique latine.
La programmation donne envie de se réchauffer en musique pour bien entamer la période des fêtes ?
On vous offre 2×2 pass pour les trois derniers jours de PayeTonNoel avec Pelpass.
Pour jouer, c’est très simple, il faut :
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Résultats dans le courant de la semaine, vous serez prévenus par Messenger, soyez vigilants !
Jusqu’au 21 décembre, lieux et horaires différents
Places Grimmeissen, Zurich et au Molodoï
Photo de couverture: Pelpass Festival @ ML-Pokaa
C’est marrant votre bannière pub en haut de l’article “Défendre les droits de l’Homme : un combat perdu d’avance ?”
et en bas de l’article des incitations à se faire exploiter par Facebook…
« Les plateformes détenues par Google et Facebook ont un coût systémique. Le modèle économique fondé sur la surveillance de ces entreprises contraint les utilisateurs et utilisatrices à conclure un pacte faustien, car ils ne peuvent jouir de leurs droits en ligne qu’en souscrivant à un système reposant sur des atteintes aux droits humains : tout d’abord, une atteinte au droit à la vie privée d’une ampleur sans précédent, puis un ensemble de répercussions qui menacent gravement toute une série d’autres droits, de la liberté d’expression et d’opinion à la liberté de pensée et au droit à la non-discrimination.
Source ? Amnesty International : “Le modèle économique de Facebook et Google menace les droits humain” : https://amnestyfr.cdn.prismic.io/amnestyfr/17b86683-f39a-4e52-91ea-a66969a6686f_POL_30-1404-2019_Surveillance+Giants_FR.pdf
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