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On a rencontré Maxenss, artiste aux multiples facettes en concert jeudi à Strasbourg

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Youtubeur aux millions d’abonnés, il a cartonné sur le web avec ses chansons parodiques, notamment “La Quéquette à Chirac” ou “La Chanson de la Démonétisation”, dans laquelle il déroule avec une douceur déroutante une liste d’insultes de la plus banale à la plus loufoque. Que ce soit dans ses vidéos avec Squeezie ou McFly et Carlito, sur scène avec le groupe de rap VSO, ou dans l’émission “Un Incroyable talent” où il massacre copieusement “Hello” d’Adèle, Maxenss semble venu tout droit d’une autre planète. Il est drôle, très drôle et semble doté d’un imaginaire exceptionnel. Cette année, c’est une nouvelle facette de ce jeune artiste que l’on découvre avec son EP solo @. Bien loin de la franche rigolade, voilà que Maxenss nous percute de textes sensibles et personnels. C’est beau et poétique, c’est doux et mélancolique. Maxenss maîtrise parfaitement le langage, tout aussi bien que l’image. Dans ses clips comme dans ses textes on retrouve une part de rêve, un univers dans lequel on a envie de le suivre sans la moindre hésitation.

Peux tu te présenter en quelques mots?

Maxenss : Je m’appelle Maxence, j’ai 24 ans, je suis comédien et je suis chanteur. Principalement chanteur. J’aime bien dire que je suis un troubadour.

Tu as débuté sur Youtube avec des chansons parodiques?

Maxenss : Je me suis principalement fait connaître avec les chansons parodiques oui, mais ce n’est pas avec cela que j’ai commencé mes activités. Ça fait très longtemps que je chante. Dès la fin du collège, j’avais des groupes de musique avec des amis. J’aime aussi beaucoup tout ce qui tourne autour de l’humour ou de la vidéo, et donc naturellement j’ai toujours fait des vidéos sur Youtube à côté. C’est principalement ce pour quoi beaucoup de gens me connaissent, mais ce n’est pas ce avec quoi j’ai commencé. La musique ce n’est pas quelque chose qui est venu après, c’est quelque chose qui a toujours été là.

Cette année, tu as sorti ton premier Ep intitulé @, comment s’est-il construit et de quoi parle-t-il?

Maxenss : Il s’est fait au fur et à mesure des années, pour beaucoup ce sont des textes que j’ai écrit il y a déjà un petit moment et que j’ai mis un peu de temps à assumer. C’est un mélange de choses assez personnelles, ça parle beaucoup de ce que je ressens, de ce que j’ai envie de ressentir ou de ce que j’ai pu ressentir. Il y a aussi pas mal de romance, j’aime bien créer, que mes chansons soient des histoires, que ce ne soit pas moi à 100 pourcent. Cet Ep reste tout de même très personnel, c’est comme une carte de visite, qui parle de moi, de manière vraie puis de manière plus romancée et de ma vision du monde.

Passer de vidéos parodiques à un EP aussi mélancolique, c’était une envie de montrer une autre part de toi?

Maxenss : Les choses se sont faites de manière assez instinctive, je fais de la musique parce que j’aime ça mais aussi un peu par thérapie. Pour d’autres ce serait la peinture, moi c’est en écrivant des chansons que ça vient et je me suis dit que c’était le moment de l’assumer un peu. De m’exposer un peu aux gens. Ça m’a fait du bien et je suis content.

Quand on se fait connaître avec des vidéos parodiques, on a pas peur d’avoir l’image de gros rigolo qui colle à la peau? De ne pas être “pris au sérieux” ?

Maxenss : C’est pas tant que j’en avais peur, mais je me disais que peut-être les gens risquaient de ne pas trop comprendre. Sur ma chaîne Youtube, de temps en temps je parsemais un peu de choses un peu plus personnelles, un peu plus “sérieuses”, même si je n’aime pas trop ce terme là. Et je voyais que le public était quand même assez réceptif. Vis-à -vis de ces tests là et juste vis-à-vis de moi, de mon envie de m’achever personnellement, je me suis dit : “Vas-y tente, c’est le moment.” Quitte à ce qu’il y ait moins de gens qui aiment ce n’est pas grave. Moi j’aime à la fois faire rire et faire pleurer, j’aime tout faire parce que je fais les choses par instinct. Si demain je veux faire un clip plutôt marrant, je ferais un clip plutôt marrant. Je n’ai pas voulu m’enfermer dans une sorte de case. J’aime vraiment tous ces aspects là, et du coup je les assume tous. Je pense que le public a compris.

Je pense que ça peu attirer un autre public aussi. Comme je te disais, moi les vidéos parodiques ce n’est pas mon truc, tandis que j’ai beaucoup aimé ton Ep. On y découvre un talent incontestable pour l’écriture, les textes sont travaillés, tu joues sur le sens des mots, c’est très poétique. Pourquoi avoir attendu si longtemps pour livrer ses textes intimes, que tu écris déjà depuis des années?

Maxenss : J’écris des textes comme ça depuis la fin de mon enfance. C’était un mélange de disponibilité parce qu’avant ça j’ai tourné un an et demi avec le groupe VSO. On a sorti un projet en commun, ça prend beaucoup de temps et c’est dur de se concentrer sur soi-même. Mais c’est aussi une histoire de confiance, de sentir que c’est le moment. Je suis quand même parti d’un point où je n’osais même pas montrer ce que j’écrivais ou en parler à mon entourage, à les chanter sur scène maintenant. C’est un cap à franchir, pas forcément facilement. Puis avec le temps, en voyant que les gens étaient ouverts à ce que je fais , ça m’a aidé à prendre confiance.

On retrouve dans tes clips, comme dans tes textes, le souci du détail. Les images sont travaillées, très poétiques. C’est propre. Pour toi le visuel est aussi important que l’auditif?

Maxenss : Clairement, je suis très attaché à la vidéo. C’est un univers que j’adore. J’ai envie que l’image soit belle, soignée et poétique. Qu’on puisse y dire ce qu’on a envie d’y dire. Quand j’ai un clip rattaché à une chanson, j’aime le soigner. Après une musique peut très bien exister sans qu’il y ait un clip associé, c’est aussi cool parfois.

Est-ce qu’on retrouve ce côté visuel dans ta scénographie?

Maxenss : Oui j’ai un peu de vidéo sur scène. Et d’une manière un peu plus large, j’aime beaucoup que les gens viennent voir le spectacle, et qu’ils se disent qu’ils ne vont pas juste écouter le CD sur de bonnes enceintes. J’aime beaucoup incarner les chansons et leur donner une interprétation particulière et différente. C’est aussi pour ça qu’on a vraiment réarranger tous les morceaux. Sur scène, j’ai des musiciens, une vraie batterie, une guitare, des claviers. Il y a un aspect beaucoup plus organique, plus pêchu. Je mise beaucoup sur le côté spectacle et visuel. Un concert ce n’est pas juste écouter, c’est le vivre avec tous les sens.

Vous êtes combien sur scène?

Maxenss : On est 4.

Qui réalise les clips?

Maxenss : Ça dépend, sur tous les clips que j’ai fait pour le moment c’est à chaque fois des personnes différentes. Avant cet EP là, à partir de “Petit Poisson” ça a été plusieurs réalisateurs. Et avant ça, ça a toujours été moi.

Pourquoi ne pas avoir continué à les réaliser toi-même?

Maxenss : J’aime bien avoir la vision des autres. Je trouve ça chouette de laisser les gens contribuer à l’univers que j’ai envie de créer. J’aime avoir des visions différentes qui viennent servir le projet. Maintenant que j’ai peut-être plus les moyens de ne plus tout faire moi-même, je me dis que c’est plus judicieux de laisser la place à des gens qui ont plus d’expérience là-dedans.

Il y a des réalisateurs qui t’ont inspiré ? Tes images métaphoriques me font un peu penser à Dolan.

Maxenss : J’aime beaucoup Dolan. Je n’ai pas tant de réalisateurs à citer, mais j’aime effectivement qu’il y ait un aspect poétique. Je ne suis pas très fan des clips vraiment explicites qui illustrent les propos et qui ne laissent pas de place à l’imagination et au rêve. J’aime les belles images, les belles textures, une belle lumière. Je suis très attiré par ça, j’aime métaphoriser les choses. J’aime que ce soit subtil.

En 2016, ta chaîne Youtube explose avec la chanson parodique de la “démonétisation”. Pour remettre les choses dans le contexte, au moment où Youtube décide de mettre fin à la monétisation des contenus à caractères grossiers, toi tu sors une chanson composée uniquement d’insultes. C’était dans un esprit de rébellion ou juste pour rigoler?

Maxenss : C’était clairement pour me marrer. Je voulais un peu jouer de cette actualité-là. Je l’ai fait de manière très anodine et anecdotique, je pensais qu’il y allait avoir quelques vues. Je voulais créer un concept artistique. Je voulais dire les pires atrocités possibles, sans filtre mais de la manière la plus douce possible. Créer cet espèce de concept, que je n’avais pas forcément encore vu. C’était la bonne occasion. C’est un truc qui au final avec les années ne me ressemble plus vraiment, parce que maintenant j’ai envie de dire les plus belles choses de la manière la plus douce possible et pas les pires. Ça y’est, la crise d’adolescence m’est passée.

Quels seraient les bons thèmes actuels pour une parodie?

Maxenss : C’est compliqué. On peut tout parodier. Après moi je sais que j’aime parodier les actualités, qu’elles me concernent d’une manière assez proche ou pas. J’avais fait une chanson sur l’élection de Donald Trump ou sur les expressions d’enfance. Je n’ai pas vraiment de thématique c’est des choses qui viennent de manière instinctive, je ne contrôle pas vraiment mes idées.

Si tu pouvais faire un featuring de rêve?

Maxenss : Je crois que je dirais Mickaël Jackson.

Ca ne va pas être le plus simple.

Maxenss : Pas le plus joignable, mais ce serait chouette.

Si tu pouvais organiser ton propre festival tu le ferais où et tu inviterais qui?

Maxenss : Deftones en tête d’affiche. Mon groupe préféré. Il y aurait mon pote Julien Granel, qui a fait pas mal de premières parties avec moi. Il y aurait Caribou, dont je suis un grand fan aussi. Jackson, puis à la fin du concert, Jean-Jacques Goldman. Le festival aurait lieu en plein milieu de l’Ardèche. Dans un coin paumé. Je te dis ce qui m’est venu comme ça. Dans ma tête c’est un bon line-up.

Si tu devais trouver un titre à ce que tu vis en ce moment?

Maxenss : Wow c’est une bonne question ça. Je ne suis pas inspiré là pour le coup.

Un rituel avant d’entrer sur scène?

Maxenss : C’est très basique, mais je m’échauffe. Je prend du temps à préparer mon corps et ma voix. C’est mon rituel, ça me permet aussi de me concentrer avant d’entrer sur scène. Comme une séance de méditation.

C’est la première fois que tu viens à Strasbourg?

Maxenss : Non, j’étais déjà là avec VSO, et je suis moi même venu, si je ne dis pas de bêtises, avec ma première tournée solo. Je me souviens y être venu deux fois pour des concerts, et aussi en tant que touriste. C’est une ville que j’aime beaucoup. Je la trouve magnifique, je la trouve trop belle, je suis fou de cathédrale en plus. Je la trouve incroyable, elle a un charme fou. Je suis d’autant plus content de venir en cette période de froid, qui approche de Noël. J’aime beaucoup cette ambiance.

Si tu pouvais amener quelque chose de Strasbourg chez toi?

Maxenss : La dernière fois que je suis venu, j’avais acheter des bonnets de chiens dans un truc à touristes. J’adore. J’adore les bonnets animaux.

Des projets pour la suite ou pour le moment on se concentre sur la tournée?

Maxenss : Je suis à fond sur la tournée.

Par contre tu veux quand même continuer à toucher un peu à tout?

Maxenss : Oui c’est clairement mon but, après on verra en terme d’opportunités et de timing. Mais oui j’aime tout faire. Musique, comédie, Youtube… Dès que j’ai le temps je fais un de ces trois trucs. Là je suis dans la musique et on verra ce que l’avenir nous réserve.

Ça pourrait te brancher aussi de tourner dans un film?

Maxenss : Oui clairement.

Qu’est-ce qu’on peut te souhaiter pour la suite?

Maxenss : Que ça continue bien, qu’il y ait de plus en plus de gens aux concerts, et que je prenne toujours autant de plaisir. Parce que là, je prend un plaisir monstre.

>> Propos recueillis par Emma Schneider <<

Merci à Maxenss, et à son équipe de management pour leur gentillesse.


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Comment ça se passe?

C’est simple, il te suffit de faire trois choses.

Le gagnant remportera deux billets pour le concert du 21 novembre à la Laiterie.


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