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Ville pauvre, ville jeune et ville féminine : Strasbourg sous toutes ses coutures

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Strasbourg, on l’aime, on y vit, mais est-ce qu’on la connaît vraiment ? On a tous nos petites idées préconçues sur notre ville, fondés sur nos activités, les gens que l’on fréquente et les discours que l’on entend. Loin des clichés de carte postale ou du ressenti personnel, on a décidé de poser les choses, calmement, simplement, dans toute la beauté froide des chiffres. Pour vous offrir un panorama de Strasbourg, sous toutes ses coutures. Et quelques résultats pourraient bien vous surprendre.


Le moment (très) synthèse

Si un jour, vous vous retrouvez dans une soirée couple où vous jouez aux charades (désolé d’avance) et que vous deviez décrire Strasbourg, voici deux phrases qui résument tout l’article qui va suivre.

  • Strasbourg est une ville jeune, féminine et disparate au niveau de ses catégories socio-professionnelles.
  • C’est également une ville où pauvreté, précarité de l’emploi et inégalités de revenus sont maîtres-mots.

Photo : Le réassort photo

Strasbourg, ville riche supposée, ville pauvre dans les faits

C’est sans doute la caractéristique la plus étonnante à propos de Strasbourg. Dans nos esprits, Strasbourg est associée à l’ellipse insulaire, à son centre-ville et ses quartiers historiques classés au patrimoine mondial de l’UNESCO. De plus, l’Alsace est un des territoires où les revenus sont le plus élevés en France. Avec la présence de systèmes urbains forts – principalement à la frontière suisse et au nord-ouest de l’Eurométropole – l’Alsace est deuxième en termes de revenus des ménages après l’Île-de-France, et devant le Rhône-Alpes, avec un niveau de vie annuel médian de 21 300 € (1 500 € de plus qu’au niveau national, soit +7,6 %).

Néanmoins l’Alsace fait partie des anciennes régions où les disparités sont les plus marquées. Elle se situe au cinquième rang des territoires aux inégalités de revenus les plus fortes après l’Île-de-France, la Corse, la Provence Alpes-Côte d’Azur et le Languedoc-Roussillon, alors que dans le même temps, son taux de pauvreté s’élève à 11.8 %. Ces inégalités de revenus sont encore plus visibles dans les villes-centres. Strasbourg n’échappe pas à la règle : elle est une ville où la pauvreté est bien présente.

Toujours selon la note 204 de l’ADEUS, dans l’Eurométropole de Strasbourg, la population a un niveau de vie annuel médian inférieur à celui de la moyenne des métropoles. Avec 19 800 €, Strasbourg se situe en neuvième place parmi les quatorze métropoles françaises. En outre, son taux de pauvreté s’élève à 22.1 %. La principale raison derrière ces chiffres se trouvent dans les quartiers prioritaires de la ville (QPV).

On n’a pas tendance à imaginer Strasbourg par la lorgnette de la pauvreté, mais les QPV cristallisent une situation peu reluisante – et peu évoquée – de la ville.

Une personne vivant au sein du quartier Neuhof-Meinau, qui possède tout de même près de 16 000 habitants, touche un revenu annuel médian de 8 000 euros. Ce qui équivaut à 666 € par mois. Pour le quartier Laiterie, mieux loti, un habitant touchera en moyenne 11 400 €, c’est-à-dire 950 € par mois. Ces dix-huit QPV font partie intégrante de la vie de Strasbourg et offrent un panorama plus réaliste d’une ville qui présente bien et est attractive, en communiquant sur un seul aspect de sa personnalité.

Strasbourg, ville fortement inégalitaire

Si Strasbourg est une ville de pauvreté, est-ce que cela implique forcément un taux de chômage élevé ? Aux premières observations, il semblerait que ce soit plutôt le contraire : selon les données fournies par l’ADEUS, le taux de chômage dans la zone d’emploi de Strasbourg était de 9.9% au deuxième trimestre 2016. Alors qu’au premier trimestre 2019, le taux est de 8.7%. En trois ans, le chômage a donc baissé à Strasbourg.

Il faut néanmoins apporter plusieurs nuances à ce postulat positif : Strasbourg connaît toujours un taux de chômage plus élevé que les moyennes du Bas-Rhin, Grand Est et du reste de la France. En effet, le Bas-Rhin a un taux de chômage de 7.2%, le Grand Est 8.2% et la France 8.4% au premier trimestre 2019.

Ensuite, avoir un taux de chômage de 8.7% ne signifie pas pour autant qu’il y a 91.3 % de travailleurs. En effet, les chômeurs sont comptabilisés comme actifs par l’INSEE : sont considérés comme chômeurs ceux en recherche d’emplois. Il existe donc beaucoup d’autres personnes sans emploi qui ne sont pas comptabilisés dans cette statistique. Cela vaut pour Strasbourg, mais également pour le reste de la France, où il serait donc malhonnête de se gausser d’un taux de chômage faible au vu de la complexité de cette statistique.

Les deux facteurs que sont le chômage et l’emploi cristallisent les inégalités à Strasbourg : elle est la troisième ville la plus inégalitaire de France, hors Paris et Boulogne-Billancourt.

Surtout dans des temps où l’emploi est de plus en plus précaire. Si la région strasbourgeoise semble connaître une croissance soutenue de l’emploi salarié, cette croissance cache néanmoins le fait que 40 % des emplois créés dans l’Eurométropole et dans la zone d’emploi de Strasbourg sont liés à l’intérim. De plus, le temps-partiel est également en augmentation. Le travail est donc de plus en plus précaire. En outre, cette croissance de l’emploi ne s’accompagne pas d’une hausse du salaire moyen. C’est même encore plus flagrant selon l’ADEUS : la région de Strasbourg affiche le plus faible taux d’évolution du salaire moyen de 2010 à 2016.

Strasbourg est donc une ville avec un taux de chômage en baisse, mais toujours supérieur à celui de la France. Le salaire connaît une évolution plus faible que la moyenne avec un marché de l’emploi qui continue de croître. La précarité de la ville a donc pris du galon. Même l’Eurométropole en a fait le diagnostic.         

Strasbourg, ville majoritairement jeune et féminine

Quittons quelque peu l’économie et intéressons-nous à l’âge de notre belle ville de Strasbourg. Selon les dernières données de l’INSEE, officielles depuis le 1er janvier 2019, Strasbourg abrite 279 284 habitants. Ce qui la place au huitième rang des villes les plus peuplées de France, juste derrière Montpellier et devant Bordeaux. Si on fait un saut dans le temps de 5 ans en arrière, Strasbourg comptait 272 222 habitants. Ce qui signifie que, en cinq ans, la population strasbourgeoise a augmenté de 2.72%.

Au sein de cette population, la part la plus représentée est celle des 15-29 ans, avec 78 842 habitants, soit 28 %. En seconde position se trouve la catégorie des 30-44 ans, avec 55 535 habitants (19.9 %). Les 15-44 ans représentent donc 47.9 % de la population strasbourgeoise, soit presque la moitié ! Je vous mets le tableau ci-dessous pour la totalité des pourcentages.

Ce qu’il est intéressant de noter, si l’on veut aller plus loin, c’est que Strasbourg est majoritairement féminine, avec 146 824 habitantes, soit 52.57 %, contre 132 460 hommes. Pour comparer cette donné à l’ensemble de la France, les femmes représentent 50.8 % de la population.

Strasbourg est donc une ville jeune et plus féminine que la moyenne. Ce qui a sans doute à voir avec son label « ville étudiante » : cette année, Strasbourg accueille en effet 50 822 étudiants. Et l’on sait que les femmes sont majoritairement présentes dans les études supérieures, allant de la Licence au Master. Néanmoins, si l’on compare à Montpellier et Bordeaux, les villes entourant Strasbourg au classement des villes les plus peuplées, les deux villes sont plus jeunes et plus féminines que Strasbourg. Ville jeune et féminine, mais pas trop non plus : le progressisme à l’alsacienne…

Strasbourg, ville diverse professionnellement

Pour comprendre Strasbourg, il faut également s’intéresser aux catégories socio-professionnelles. On avait vu dans l’article sur la flambée de l’immobilier strasbourgeois que les cadres étaient ceux qui achetaient le plus. Mais est-ce qu’ils dominent également la population strasbourgeoise ?

Si l’on prend les données de l’INSEE des personnes de plus de 15 ans, la catégorie la plus représentée au sein de la population strasbourgeoise en termes socio-professionnels est… celle des personnes sans activité professionnelle, représentant 26 % ! Bon, je vous l’accorde, cela ne nous avance pas beaucoup. En deuxième position arrivent les retraités, représentant 18 %. Et enfin, en troisième position se trouvent les employés, avec 15 %. Les cadres et professions intermédiaires ne représentent « que » 13.7 % de la population de plus de 15 ans, arrivant en cinquième position. A titre de comparaison, Bordeaux a 16.4 % de cadres et professions intellectuelles supérieures, tandis que Montpellier a 12.2 %.

Si on est une femme à Strasbourg, on a tendance à être une employée ou on pratique une profession intermédiaire… quand on n’est pas sans activité professionnelle.

Si l’on croise ces données avec le sexe, on se rend compte qu’à Strasbourg, la catégorie socio-professionnelle la plus représentée – hors retraités et personnes sans activité professionnelle – chez les hommes est les ouvriers, avec 18 960 personnes (17.57 %). Les cadres et professions intellectuelles supérieures arrivent par la suite avec 17 769 personnes (16.46 %). Chez les femmes, ce sont d’abord les employées, avec 24 026 femmes (19.51 %), puis les professions intermédiaires, avec 18 004 personnes (14.62 %). Je vous mets le tableau complet pour que vous puissiez regarder les différences selon le sexe.

Capture d’écran des données de l’INSEE, officielles depuis le 1 janvier 2019

Enfin, l’âge a son rôle à jouer et illustre le parcours d’un Strasbourgeois. Tout d’abord, si 69.1 % des Strasbourgeois entre 15 et 24 ans n’exercent pas de profession, ce sont les employés qui représentent la deuxième catégorie socio-professionnelle en termes de pourcentage, avec 12.9 %. Puis arrive le passage à « l’âge adulte », et les 25-54 ans voient les professions intermédiaires et les cadres se disputer la première place avec tous les deux 21.9 % – alors que le taux de personnes sans activité professionnelle tombe à 15.1 %. Enfin, évidemment, les retraités dominent massivement la catégorie des 55 ans et +, mais les cadres arrivent en deuxième position avec 8.1 %.

Strasbourg est donc une ville assez disparate en termes de catégories socio-professionnelles : le trio employés/professions intermédiaires/cadres se tient dans un mouchoir de poche, ce qui donne un côté assez divers à la ville.

Strasbourg, ville de quel amour ?

Terminons avec un peu d’amour dans ce monde de stats. En examinant les données de l’INSEE considérant la situation des ménages des personnes de plus de 15 ans, on se rend compte que la situation est plutôt bien panachée.

En effet, 46.6 % sont des ménages avec une seule personne. En revanche, beaucoup plus de femmes sont célibataires à Strasbourg : 26.8 % contre 19.8 % pour les hommes. Si l’on regarde du côté des couples, ils représentent 48.8 %, dont 19.5 % de couples sans enfant, 19.8 % de couple avec un ou plusieurs marmots et enfin 9.5 % de familles monoparentales. Pour les matheux au fond de la salle qui se seront rendus compte que l’on n’arrivait pas aux 100 %, l’INSEE dénote 4.7 % d’autres ménages sans famille : cela peut être un frère et sa sœur, une colocation…

Envie d’élargir tes possibilités ? Si tu es une femme célibataire à Strasbourg, ton « marché de rencontres » est plus restreint si tu t’intéresses uniquement aux hommes.

Quand on rajoute l’âge à l’équation, si l’on enlève les retraités – pour des raisons qui deviendront évidentes avec la suite de la phrase – les 20-24 ans représentent le plus haut taux de célibataires à Strasbourg, avec 35.5 %. Niveau couples, sans réelle surprise, ce sont les 40-54 ans qui sont les plus représentés, avec 62.2 %.

Niveau love, Strasbourg est donc assez partagée entre couples et célibataires. Se dégage tout de même une tendance plus féminine dans les personnes seules, qui sont aussi plus jeunes que les couples.

Strasbourg est une belle ville, mais surtout pour ceux vivant dans le centre ou alors ceux dans l’Eurométropole qui y vont pour des activités récréatives. On le voit lors du marché de Noël : le centre est une forteresse. Si c’est valable pour la sécurité, ça l’est aussi dans le fait qu’il représente un monde à part. La réalité du centre de Strasbourg, c’est que si tu t’y limites, tu ne comprends pas ta ville.

La réalité strasbourgeoise n’est pas uniquement manifestations culturelles stylées, Racing Club de Strasbourg ou nouveaux restos : il faut également la comprendre sous le prisme de la précarité et de la pauvreté. Strasbourg est une ville pauvre et inégalitaire, où des quartiers possèdent un revenu de 666 € par mois, où le temps-partiel et l’intérim gagnent du terrain tandis que le salaire moyen stagne. Ce n’est pas forcément très drôle ou agréable à réaliser, mais c’est aussi ça, comprendre Strasbourg.


Photo de couverture : Le réassort photo

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Commentaires (8)

  1. Si vous considérez Strasbourg comme ville pauvre c’est que vous n’avez jamais été dans une ville pauvre. Le phénomène est bien pire ailleurs, surtout en France.
    La disparition de la classe moyenne et la précarité deviennent omniprésentes partout, dans toute les villes françaises, européennes et dans le monde, au nom de quoi Strasbourg serait elle différente ?
    Et si la ville est une des plus inégalitaires, c’est que la proportion des riches est loin d’être marginale car la ville sait les garder. Alors non Strasbourg n’est pas une ville pauvre sauf si bien sûr on veut casser un peu de l’orgueil local et se complaire dans le misérabilisme mais ça vous pouvez le faire dans toutes les villes y compris Dubai ou Luxembourg….

    • Merci de votre commentaire, qui amène à la discussion, bien que j’ai l’impression, sans condescendance aucune, que vous n’avez pas compris le but de l’article.

      Jusqu’à preuve du contraire, Pokaa s’intéresse à Strasbourg, donc on parle de Strasbourg. Ensuite, c’est écrit dans l’article que les villes centres concentrent davantage de pauvreté que ses périphéries. Et que ce n’est pas spécifique à Strasbourg

      Ensuite, avoir beaucoup de riches ne signifie pas que la ville elle-même est riche. Les riches deviennent plus riches et les pauvres plus pauvres, ça creuse les inégalités. Strasbourg n’est pas Roubaix c’est sûr, et propose énormément de choses – ce qui, encore une fois, est dit dans l’article – mais pas tout le monde possède le même accès à ces manifestations-là. Et c’est tout de même important de dénoter que la vision qu’on peut avoir de Strasbourg n’est pas forcément celle de tout le monde.

      Le but de cet article était de mieux comprendre Strasbourg : une ville où la précarité et la pauvreté sont grandes, alors que l’Alsace est une des “régions” les plus riches de France. Effectivement on retient plus cela que le fait que les jeunes femmes sont plus célibataires que les jeunes hommes dans notre ville.

      La prise en compte d’une pauvreté et d’une précarité n’est pas synonyme de se complaire dans le misérabilisme, c’est poser les faits à Strasbourg. Pas tout le monde n’a votre lecture ou vos connaissances des événements et on trouvait cela utile de poser certaines bases de compréhension de Strasbourg, qui ne remettent pas en cause les très bonnes choses que cette ville peut nous offrir.

      J’espère avoir répondu du mieux possible.

      Nicolas

  2. Très intéressant, effectivement la précarité de certains quartiers de périphérie de Strasbourg m’ont choqué, quelques uns m’ont même rappelé les banlieues de l’Europe de l’est que je connais bien. Malheureusement toutes les grandes villes françaises que j’ai pu visiter cachent énormément de pauvreté en périphérie et tout ça n’a pas l’air de s’améliorer.

  3. Strasbourgeoise pendant plus de quinze ans, il me semble qu’aujourd’hui davantage qu’auparavant, il y a deux “Strasbourg”, celui du centre ville et celui des quartiers périphériques. Le marché locatif dans certaines zones ne permet plus qu’à des étudiants (petites surfaces et prix du m2 élevé) ou à des citadins aisés de s’installer. Les familles et les salariés modestes ou médians sont relégués dans les périphéries. Les préoccupations des uns ne coïncident pas avec la réalité des autres et certaines politiques de la ville semblent correspondre davantage aux attentes et à la pression de certaines catégories sociales vivant au centre ville. Je pense à la politique municipale assez agressive à l’encontre des automobilistes, qu’il s’agisse de stationnement ou de diesel, mais aussi au montant pharaonique des taxes d’habitation actuellement dans Strasbourg. Il suffit de se promener dans certains quartiers pour constater que la mixité sociale est moindre et que les inégalités se sont accentuées. La ville est belle, mais elle n’est pas qu’une vitrine, il faut veiller aussi à l’arrière boutique.

  4. Quelle ville est socialement égalitaire dans le monde, aucune. Les pays économiquement riches concentrent font de leurs villes des vitrines et plus c’est clinquant et plus le fossé est grand. L’Alsace et donc Strasbourg bénéficient toutefois de cette chance des lois locales , grâce aux allemands, ne l’oublions pas, qui de plus au 19ème ont entrepris de grands travaux d’urbanisme de la ville qui était un trou sordide. Les frontaliers faussent également les chiffres de revenus et du chômage, mais là on parle de gens qui travaillent, tout comme ceux de l’intérim. Après, les zones de périphérie qui concentrent tous types de populations aux profils en copier-coller, ressemblent à toutes les villes, en particulier françaises. Le clochard d’une époque a été remplacé par une faune des centre-villes qui pratique une mendicité organisée, qui n’est pas non plus spécifique de Strasbourg. Les étudiants français se plaignent dans toutes les villes universitaires du prix, mais ça aussi c’est français. Que les centres des villes deviennent des sanctuaires de bobos encore une évolution française non spécifique, puisque le bio, le véhicule propre et le prix des m² entraîne un tri et une sélection de populations. Je ne parle même par des représentations diplomatiques et de leurs fonctionnaires qui ont privatisés certains quartiers……Alors oui Strasbourg s’est taillée à l’image de la France et de ses métropoles, mais le particularisme local est le dernier rempart à la normalisation jacobine qui n’a jamais levé les inégalités au contraire et les normes européennes pas non plus

  5. Pour info je connais quelqu’un qui habitait dans l’immeuble de la première image, un duplex immense au loyer conséquent pas du tout ce qu’on pourrais imaginer en voyant l’image

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