Ça y est, l’été est fini (ou presque) et la rentrée est là. Le dernier festival musical estival, le Longevity, s’est terminé ce dimanche soir, comme l’ultime transition avec la rentrée. Plus de 3500 fêtards et familles ont pu profiter une dernière fois du soleil en sirotant des pintes les pieds dans l’herbe. En résumé, un weekend d’amour, de chill et de good vibes (relaxation et bonnes vibrations* pour les anglophobes). Voici quelques images souvenirs du festival et des participants.
Sur trois jours, la musique électronique était à l’honneur au Jardin des Deux Rives avec une programmation cousue main. Vendredi, place à une line-up dédiée aux courants plus expérimentaux de la musique électronique. Le lendemain, on progresse doucement vers des sonorités house, au savoureux mélanges des genres. Le dimanche, on penche côté funk et disco pour un bon groove final, accompagné d’une matinée dédiée aux enfants en plus des cours de yoga. Deux autres soirées “off” ont eu lieu en amont du festival, rassemblant des structures strasbourgeoises comme le collectif Ordinaire ou La Kulture. Le tout rend beau melting pot musical.
Cette année encore, c’est une décoration aux petits oignons (dites micro-architecture) qui s’étend sur le site du festival situé au Jardin des Deux Rives. La majorité de la déco a été réalisé lors d’ateliers participatifs en partenariat avec l’ENSAS Strasbourg (école d’architecture). Dans ce “village créatif”, près d’une vingtaine de jeux en bois artisanaux d’Arbemo Création étaient disposés dans l’arrière cour derrière la scène pour faire profiter petits et grands. Les festivaliers ont pu enchaîner les activités entre un morpion géant, une course d’escargots et autres jeux d’adresse, en équipe, en compétition, ou solo.
Une déco en bois sur-mesure et un site qui se transforme la nuit
A côté, des espaces de repos originaux sont installés avec des structures artistiques, pour souffler du dancefloor ou histoire de s’abriter à l’ombre. L’espace débouche sur une tonnelle de présentation de la Longevity Music School, une école dédiée à la production musique électronique strasbourgeoise ouverte l’année dernière. Il y était possible de s’initier à musique électronique via des tablettes ou des contrôleurs numériques. Il était également possible d’écouter “le battement de cœur des arbres” (ou presque) allongé sur un transat avec le “Plant Opéra”. Une installation électronique semble fabriquer de la musique à travers des vibrations émises par les arbres. Globalement, le temps fut bon, sauf le samedi soir avec l’arrivée de quelques gouttes de pluie en fin de soirée.
Plein d’autres activités étaient proposées en bonne intelligence sur l’ensemble du site. Place au sport notamment, avec une table de pingpong illuminée avec mapping (via par le collectif Merci Beaucoup) ou encore l’installation de slacklines (dont on vous parlait récemment) via l’association Strasline. Pour les plus hippies des festivaliers, (où ceux qui aiment les belles choses…), un atelier DIY de fabrication de couronnes de fleur était proposé par Maison Magique. Pour les affamés et assoiffés (dieu sait qu’il y en avait), toute une ribambelle de foodtrucks étaient de sortie, entre plats asiatiques, burgers ou grosses tartines (options végés inclues).
Quelques gouttes de pluie le samedi en fin de soirée
La nuit, le site revêtit un tout autre aspect. Avec les fabuleux jeux de lumières (dont une bonne partie conçue et gérée par l’agence PIX314), on entre dans un espace féerique et onirique. Une boule géante reflète les éclairages et bouge de temps à autre. Malheureusement, elle ne survivra pas au premier soir, un festivalier l’ayant dégradé irréversiblement. Une partie de l’éclairage du fond du site qui n’a pas pu fonctionner le vendredi soir. On ne nous l’aurait pas dit, on ne l’aurait pas deviné, tant le reste du site est envoûtant.
Le Longevity et les vacances c’est fini ! Mais pas la fête ni les concerts de musique électronique à Strasbourg rassurez-vous… Ne serait-ce que dans deux semaines, le festival Ososphère revient et risque fortement de faire trembler le sol strasbourgeois, sans exagération vu qu’il occupe une bonne partie du quartier gare et qu’il se dote d’une programmation d’exception… plus d’info par ici !