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Chats, pollens ou acariens : à Strasbourg désormais, arrondis tes fins de mois avec tes allergies

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Créé en 2014 et opérationnel depuis 2016, le centre Alyatec est un centre de recherches cliniques spécialisé dans les allergies respiratoires dues aux acariens, au pollen ou encore aux poils de chats. C’est Frédéric de Blay, le chef du pôle de Pathologie thoracique des hôpitaux universitaires de Strasbourg qui est à l’origine du projet. Le but des essais cliniques menés par Alyatec, c’est de tester des solutions pour lutter contre les allergies. L’équipe est donc en permanence à la recherche de volontaires pour participer aux études en échange d’une rémunération. Un bon plan pour se faire un peu de maille sans trop d’effort.

Le centre d’études cliniques Alyatec est unique en France, et c’est surtout grâce à sa chambre d’exposition aux allergènes toute particulière. C’est en fait une pièce considérée comme “blanche”, un peu comme une salle d’opération, dans laquelle tous les paramètres sont contrôlés. Elle permet de vaporiser une quantité d’allergène précise dans toute la pièce. L’objectif, c’est donc de tester des solutions et d’observer les réactions des participants. Ça peut donc être des traitements thérapeutiques, mais aussi des alternatives comme des masques ou des purificateurs d’air et les volontaires peuvent être invités à tester chacun d’eux.


Comment ça se déroule ? 

Une séance classique se déroule de la manière suivante :

Étape numero uno : tu te sépares de tes affaires personnelles. Mais t’as le droit à smartphone, tout va bien.

Étape n°2 : tu passes par un sas d’entrée pour enfiler une magnifique combinaison digne d’une Fashion Week. 

Étape n°3 : on s’installe sur ce confortable fauteuil et on se dé-tend ! Durant toute la séance, des allergènes seront vaporisés dans la pièce sans même que tu t’en rendes compte. 

Étape °4 : pour mener à bien ta mission si tu l’acceptes, tu auras en ta possession : une tablette tactile et un spiromètre. La tablette te permettra de répondre à des questionnaires toutes les 10 ou 20 min par exemple, sur les symptômes que tu ressens (facilité à respirer, gorge serrée etc). Le spiromètre quant à lui, servira à pulvériser tes ennemis évaluer ta capacité respiratoire à chaque fois que tu souffleras dedans. Toutes les informations sont directement transmises et étudiées par l’équipe dans la salle de contrôle.

La chambre d’exposition aux allergènes

Étape n°5 : selon ta réaction aux allergènes, tu quitteras la chambre d’exposition plus ou moins rapidement. Cela peut durer que quelques minutes ou deux à trois heures.

Étape n°6 : en sortant, tu passes par un nouveau sas, dans lequel tu enlèves ta combinaison pour ne pas trimballer tes allergènes partout stp merci.

Étape n°7 : tu te poses dans l’espace surveillance qui se compose de fauteuils tout aussi confortables. Et tu poursuis ta mission pendant le temps nécessaire où tu dois rester en observation (ça peut varier d’une à plusieurs heures selon l’allergène). Évidemment, tu récupères toutes tes affaires et tu peux surfer sur les internets, lire, bosser, enfin ce que tu veux quoi. 

La salle d’observation

Il peut y avoir jusqu’à 20 personnes dans la chambre d’exposition, mais cela varie selon les études. Certaines études durent seulement deux semaines et d’autres six mois donc tu peux te porter volontaire pour ce qui t’arrange. Pour un essai clinique de six mois, il faut compter à peu près douze visites dont sept où il faudra être dispo toute la journée. Dans ces cas-là, un choix entre plusieurs menus est proposé pour le repas. Les autres rendez-vous peuvent parfois ne durer qu’une heure ou bien simplement consister en un entretien téléphonique avec le médecin.


Qui peut participer ? 

Il n’y a aucun critère particulier si ce n’est être allergique, avoir de l’asthme ou souffrir de rhinite ou conjonctivite allergique.
Mais nombreux sont ceux qui ne pensent pas l’être et le sont et inversement, donc n’hésites pas à aller vérifier !

Pour la plupart, il faut avoir entre 18 et 65 ans, mais chaque étude a ses critères spécifiques. Tu peux donc correspondre à toutes comme à aucune. Tout commence par une visite médicale d’environ 30 minutes durant laquelle des tests allergiques de base seront effectués. Ce n’est qu’après cet entretien, que tu sauras si tu peux intégrer l’étude ou non. 

Après ce premier rendez-vous, tu es enregistré dans la base de données du centre (ou non d’ailleurs si tu ne le veux pas). Du coup, si ton profil correspond pour une autre étude, même plus besoin de bouger, on te rappellera.  

#Le point sécu :
Les participants ne sont pas surexposés aux allergènes. Le dispositif reproduit ce à quoi, ils peuvent être exposés dans leur vie quotidienne comme s’ils avaient un chat par exemple ou s’ils respiraient du pollen dans la rue. L’équipe encadrante respectent des seuils à ne pas dépasser et les volontaires sont constamment sous surveillance. Enfin, pour les plus flippés, une porte des locaux donne directement sur un couloir de l’hôpital civil. Donc si tu agonises, tu seras à quelques secondes des urgences promis ! Non mais, en vérité, aucun problème de s’est jamais produit jusqu’à aujourd’hui. 

Le poste de contrôle


Qu’est-ce que ça me rapporte ? 

De la thune pardi. En général, participer à une journée d’exposition complète (soit de 7h à 18h par exemple) rapporte environ 150 euros. Mais attention, les participants sont rémunérés à la fin de l’étude et pas à la fin de la journée. Pour une étude de 6 mois, tu peux gagner jusqu’à 1500 euros

Actuellement, l’étude en cours sur l’allergie aux poils de chat à déjà pu compter sur deux groupes de participants en février dernier et au mois d’août. Le centre est donc à la recherche de volontaires pour septembre et octobre prochains.

Attention, si parfois quelques volontaires peuvent avoir des effets positifs dus, par chance, à l’efficacité du traitement, rien ne garantit que tu ne sois plus allergique à la fin de l’étude. Il ne s’agit que de tests, pas un traitement rémunéré.

Les séances se déroulent au Nouvel Hôpital Civil et pour participer, c’est par ici !



Caroline Alonso.

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