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L’en-chanteur de Strasbourg : un orgue de barbarie pour bercer les grands et les petits

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Vous l’avez peut-être aperçu Grand’Rue, Rue des Hallebardes ou rue Mercière. Vous avez sûrement entendu ses morceaux de variété française remplir l’air de leurs notes envoûtantes. Et si vous n’avez jamais eu l’occasion de croiser l’en-chanteur de Strasbourg sur votre chemin, pas de panique, on est là ! Orgue de barbarie et ambiance bon enfant en direct live sur les pavés : à la rencontre d’un musicien pas comme les autres !
https://www.facebook.com/pokaastras/videos/2497019100584398/

Le petit set up au calme

Les plus grandes artères de notre jolie Strasbourg sont le berceau de Daniel, alias Dédé D’Ostwald, chanteur de rue, et de son orgue de barbarie. Vieux de 16 ans (l’orgue, pas le monsieur) et monté sur ses roues magiques surplombées d’énormes clés de sol multicolores (toujours l’orgue, pas le monsieur) impossible de le louper. Et c’est fabrication 100% maison. “Parce que sinon il faut trimballer la grosse table et tout le tintouin, et c’est franchement lourd” nous dit Dédé.

© Pokaa
© Claire Arbogast

Fier et fort d’une cinquantaine de titres directement issus du registre des grands classiques français, d’un béret bien typique lui aussi et de ses bretelles bien ajustées – sa médaille de chanteur de 1834 fièrement pendue à son cou -, notre chanteur à la voix puissante interprète avec entrain, à la demande ou spontanément, des airs variés allant de Ferret à Renaud en passant par Piaf, Aznavour et Brassens. Le tout en faisant participer sa « foule en délire » comme il aime à l’appeler. Vous voulez entendre “La bohème” ? Pas de soucis. Entendre “la vie en rose” ? Il suffit de demander. Et si vous connaissez les paroles, préparez-vous à mettre la main à la pâte (il y a même des chansons “ultra coquines”, c’est cadeau !). Pas encore de Aya par contre. Déso. En même temps “OOOOOH DJAAA DJAAA” version orgue, on n’est pas sûrs.

© Claire Arbogast

Mais alors Pokaa, dites-nous, c’est quoi un orgue de Barbarie ? Pourquoi Barbarie ? Ça sort d’où ce truc ? Et comment ça marche ? Et…. Tout doux, on y vient bande de petits curieux.

L’instrument en lui-même

Un orgue de barbarie est un instrument de la classe des vents, portatif comme dans le cas présent ou fixe. De la même famille que ce bon vieil orgue d’église, mais en moins “je me la pète je suis de la noblesse et du clergé y a quoi ?”. Il s’actionne par une manivelle qui fait tourner les cylindres d’un boîtier à vent. Ce dernier fait passer de l’air dans des feuillets de notes en carton épais perforé. Les trous correspondent aux notes, comme les partitions écrites, mais en un peu plus fun et le solfège en moins.

© Claire Arbogast
© Claire Arbogast

Les cylindres ont également pour but de faire avancer les épais feuillets et faire progresser la chanson. Oui, parce que si la partition n’avance pas, l’orgue joue les mêmes notes en continue, effet Titanic vs Iceberg garanti.

© Claire Arbogast

Il existe plusieurs théories au nom “orgue de Barbarie”. Mais la théorie dont Daniel nous a fait part, est la suivante. Un jour un inventeur Italien – parce que oui, ils n’auraient pas inventé que les pâtes et la pizza – nommé Barberi se serait dit, “franchement le piano c’est surfait, je vais faire mieux. Un orgue, mais pas pour l’église mon gars”. “Faaaake neeewwws” apparemment, mais on n’a pas de meilleure version et franchement celle-ci semblait pas mal.

Notre “tourneur” que vous pouvez croiser en ce beau temps estival possède un orgue à 27 flûtes. Il en existe des plus grands. Chaque tube correspond à une note et une seule, ce qui rend chaque orgue unique.

© Claire Arbogast

Déniché dans une exposition de Luthier à Nancy, l’orgue de Dédé est son fidèle compagnon depuis maintenant 16 ans. À la retraite et passionné de musique, l’en-chanteur de rue partagera avec vous toute la beauté des plus grands titres français et fera même chanter vos enfants sur des titres bien plus ludiques. Et, cerise sur le gâteau, ré majeur sur le fa, si vous le souhaitez, vous pouvez “louer” le chanteur et son orgue – ambiance bal musette garantie aux anniversaires, Bar-Matizvah, mariages et autres.

Pour les plus férus d’histoires

En plus de les chanter à tue-tête, Dédé connaît l’histoire des chansons qu’il fredonne sur le bout des doigts. Si vous vous posiez des questions sur la nature d’une chanson de Piaf, c’est avec beaucoup d’enthousiasme qu’il vous racontera les déboires des personnages et les morales de leurs chansons. Toutes ces petites histoires ignorées à l’origine de chansons que toutes les générations sifflotent encore aujourd’hui.

Il n’y a pas de carte ni d’horaires pour rencontrer notre interprète et son instrument fétiche. C’est le jeu ma pauvre Lucette, et sa beauté consiste à être éphémère. Il va falloir être curieux et chanceux, mériter votre chanson. Allez, courez, il vous attend peut être.

-Claire Arbogast

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Commentaires (4)

  1. Bonsoir,
    Avec une association nous cherchons une personne qui pourrait jouer de l’ogre de barbarie pour la fête de la Saint Martin le 11 novembre (dans un village à une vingtaine de kms de Strasbourg). Est-il possible de prendre contact avec Dédé d’Ostwald ?
    Cordialement

  2. Bonjour,
    Pourriez-vous me donner les coordonnées de Dédé?
    Je recherche un joueur d’orgue de barbarie pour une fête de famille.
    Merci i pour votre aide

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