Que tu sois chineuse aguerrie déjà convertie à la cause, fashionista à la pointe de la tendance vintage, écolo friendly, ou simplement curieuse, tu ne pourras pas rester insensible face à l’appel de la fripe dans cet énorme local de 500m2 ! Et je m’adresse à vous au féminin, mais ces messieurs ne seront pas en reste, promis !
Label Fripe, c’est la petite dernière – et pas des moindres – qui vient agrandir la liste des friperies strasbourgeoises dans lesquelles tu vas peut-être déjà chiner plus ou moins régulièrement.
La nouvelle friperie solidaire du Relais Est ouvre ses portes en plein cœur de la zone commerciale de Vendenheim, située au nord de Strasbourg ; cette zone clairement vieillotte, sortie de terre du temps où la bagnole était reine. Résultat : un urbanisme pas sexy pour un clou avec du béton de partout, des boutiques-hangars démesurées et de la consommation à outrance.
C’est là qu’a décidé de s’implanter Label Fripe, dans un local de 500m2, avec son offre seconde main éthique qui sonne un peu comme le début de la révolution verte au milieu de cet océan de grandes surfaces d’un autre temps !
Des bonnes affaires pour tous
Homme, femme, enfant : Il y en a pour tous les goûts et tous les budgets. Des essentiels, des vêtements de sport, des grandes marques et du vintage avec un corner rempli de petites pépites sélectionnées par Le Léopard. Là, si tu ne trouves pas ton bonheur, personne ne pourra plus rien pour toi et je ne peux que t’inciter à songer au naturisme!
Derrière le boom de la tendance vintage, il y a de grands enjeux humains et écologiques
Nous sommes certainement nombreux à connaître Le Léopard, la petite sœur de Label Fripe, situé rue des Veaux à Strasbourg, mais beaucoup ne soupçonnent pas que derrière tout cela, il y a Le Relais Est, une société coopérative dont le siège est basé à Wittenheim avec un réseau de sept boutiques en Alsace et Franche-Comté. Les vêtements vendus dans les friperies proviennent exclusivement de dons effectués dans la région dans les bornes blanches disposées un peu partout au bords des grands axes de passage. Les vêtements ne proviennent pas de l’autre bout du monde comme dans certaines friperies axées que sur le business du vintage et ça c’est plutôt cool pour la planète!
Rien ne se perd, tout se transforme… sauf tes vieilles chaussettes sales et trouées !
En plus de collecter et de redistribuer les vêtements localement, le Relais Est se charge du ré-emploi et du recyclage des vêtements trop abîmés pour être vendus, ce qui fait qu’en bout de chaîne seuls 1% des vêtements finissent à la poubelle pas mal, non? Toutes ces étapes sont génératrices d’emplois dont une partie sous forme de contrats de réinsertion pour permettre à des personnes en difficulté de reprendre une activité professionnelle.
Si tu avais encore une excuse pour ne pas acheter seconde main, c’est terminé à présent ! Et si tu veux aller plus loin, avant ton shopping en friperie, rien ne t’empêche d’aller déposer tes vêtements qui dorment dans tes placards et que tu as la flemme de revendre dans l’une des bornes du Relais situées sur ton passage, comme ça la boucle sera bouclée, tu te sentiras plus légère, t’auras renouvelé ta garde robe et fait une bonne action!
LABEL FRIPE
3 rue Transversale A à Vendenheim
Ouvert du lundi au samedi de 10h à 19h
LE LEOPARD
8 rue des Veaux à Strasbourg
Ouvert du lundi au samedi de 10h à 19h
Pour en savoir plus sur le Relais Est
>> Christelle Hoffarth <<
« Produis moins de déchets et sers-toi plus de tes mains! »
uneviesecondemain.wordpress.fr et une.vie.seconde.main sur Instagram*
Bonjour,
Je me souviens avec nostalgie de la boutique ” Kilo-shop ” située rue de la Lanterne à Strasbourg.
En matière de vintage j’y ai trouvé des pépites !
Pareil pour moi! C’était vraiment le top! J’ai d’ailleurs toujours certaines des pépites de l’époque notamment des chandails en cashmere de bien meilleure qualité que ceux qui se vendent actuellement.
C’était super, petit, mais j’ai toujours trouvé des petites choses intéressantes et de bonne qualité ! Dommage qu’il n’y a plus à Strasbourg !
Étant donné que ce sont des habits donnés, à qui sont reversés les bénéfices ?
Car j’imagine que peu de gens s’imagine donner leurs habits pour rapporter de l’argent à une coopérative. Le but de donner c’est pour ceux qui n’ont rien. Pas pour que d’autres créés un business
Si tu donnes au Relais,
“chaque centime généré est réinvesti à des fins de lutte contre l’exclusion.
En développant l’activité textile et en prenant en charge toute la filière – la collecte, le tri, la valorisation –, le Relais crée des emplois durables pour des personnes en difficulté. En 30 ans, plus de 2 200 emplois ont ainsi été créés. Dans le même temps, le Relais est devenu leader de la filière en France, démontrant que professionnalisme et solidarité sont parfaitement compatible.”
Ce n’est pas forcément pour donner tes vêtements à ceux qui n’ont rien. C’est un peu différent.
http://www.lerelais.org/donner.php?page=que_deviennent_vos_dons
Haha ouiii Kiloshop!… Mon fournisseur pendant les années lycée….
Mais sinon, avec les chaussettes sales et trouées, il suffit de les laver, et tu peux en faire des tawashi 😉 rien ne se perd !
Oh oui Kiloshop c’était génial…si t’es né avant 90 tu t’en souviens forcément. Magnifique surface de vente en plein centre ville (plus pratique que la zone de venden quoi). Par contre, Pokaa c’est pas très sympa d’avoir snobé Vetis qui fait un sacré boulot aussi depuis de longues années. Les containers blancs Vétis sont aussi à dispo pour rappel, et c’est aussi local. Tant qu’à faire un article sur le sujet, il aurait été sympa pour le lecteur de compléter.
Bonjour A !
Je connais Vetis, sa boutique à l’Esplanade, mais je ne savais pas qu’il y avait des containers estampillés Vetis.
Ben les vieilles chaussettes, une fois lavées, ça fait de bons tawashis…!
Quand j’habitais Strasbourg dans les années 80… c’est vrai que KILO SHOP c’était super !!Je venais de commencer à travailler et j’avais mon 1er appartement Rue St Elisabeth … C’était le bon temps…
C’est aussi possible d’être indépendant, engagé et convaincu et de mouiller sa chemise pour créer sa boutique Éco-responsable : dans le domaine enfant et future maman existe depuis 3 ans “des Berthe et des pas mûrs…” à Strasbourg !
comment ça se passe, si on a des vêtements à vendre on peut les déposer dans le magasin pendant qlq temps ?
si les vêtements ne sont pas vendu .elles sont rendu?