Cette année, après plusieurs heures d’errance sur Internet à la recherche d’un pull pour passer l’hiver au chaud, je suis tombé sur une marque de vêtement responsable qui s’appelle « José away from Paris ». Et tu sais quoi ? Celle qui a eu l’idée de ce joli projet est alsacienne, plus précisément Mulhousienne. Allez viens, je vais t’en dire un peu plus sur la marque et sur sa fondatrice, Amélie Peaucellier.
C’est après un voyage en Bolivie et la découverte des pulls à motifs incas qu’Amélie a décidé de se lancer dans l’entreprenariat. Du haut de ses 25 ans, le pari était plutôt osé car lancer une marque en collaboration avec des artisans habitant à plus de 10 000 km de chez elle, il fallait pouvoir le gérer. Mais il en fallait plus pour décourager notre mulhousienne. La jeune femme a tout de même dû faire face à plusieurs obstacles avant de lancer sa première collection : un protectionnisme national qui s’est intensifié depuis l’avènement d’Evo Moralès au pouvoir, mais également la corruption et la méfiance envers les entrepreneurs étrangers. Il faut savoir qu’il y a très peu de marques qui produisent en Bolivie et du coup les artisans sont très peu habitués à l’export et encore moins aux standards européens. Au final, José away from Paris c’est aussi ça : une marque qui se recentre sur l’humain et sur le produit. Et tu sais quoi ? Bah ça se sent !
Aujourd’hui, on essaie de faire attention à ce qu’on mange et à notre façon de consommer. Pourtant la fast fashion tient encore une grande place dans nos placards. Acheter sa viande chez le boucher, ses légumes au maraîcher et se connecter sur Asos pour faire son shopping, c’est pour moi complètement illogique. Alors oui, c’est pas cher, mais tu gardes tes fringues combien de temps ? Une ou deux saisons ? Entre les délavages, les rétrécissements et le fait d’avoir en plus filé quelques euros à un empire capitaliste… autant investir dans de la qualité éthique. José c’est un peu ça : tu sais que tu paies pour rémunérer dignement l’artisan qui a passé entre 5 et 8 heures à fabriquer ton pull et t’as vraiment le sentiment d’avoir acheté un petit bout de patrimoine. Ah et le meilleur selon moi ? Tu ne retrouveras pas cette pièce à tous les coins de rue.
Et au niveau du prix ? Les pulls en Alpaga sont à 129 euros. Alors oui c’est un budget, mais déjà c’est de l’Alpaga : De base, ça coûte cher (bien plus que du synthétique), ça tient dans le temps, c’est naturel, c’est biodégradable et ça tient ultra chaud. Perso je ne quitte presque plus mon pull c’est devenu mon doudou d’hiver. Ensuite, l’idée même dernière la marque José, c’est de valoriser un savoir-faire quasi ancestral et surtout réalisé à la main et non pas en multi-série et automatisé par des machines, donc oui tout ça a un coût. Et dernier point ? Faut quand même dire qu’ils ont la classe ces petits bouts de laine.
Au cas où : Marcel vous passe le bonjour :
Si toi aussi t’as envie de soutenir José :