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Elise porte des lunettes rouges et un petit poisson en broche au revers de sa veste. Jean-Eude, tout droit sorti de son imagination, est un poisson rouge craquant, et attachant avec ses grands yeux ronds et son originalité. Car oui Jean-Eude, ne sait pas nager ; par contre à l’inverse de ses confrères, il arrive à vivre hors de l’eau et se déplace en s’attachant à un ballon d’hélium.
Tout a débuté il y a quelques années lorsque Élise, issue d’une famille plutôt tournée vers des parcours scientifiques, a décidé malgré les appréhensions de ses parents de suivre une autre voie : celle de l’art. D’abord passionnée par la photographie, son école lui a fait découvrir un penchant pour l’illustration et plus spécifiquement l’aquarelle. Les années suivantes, Elise les passera à l’hôpital suite à une maladie. Ne pouvant travailler à l’extérieur, elle laissera naturellement la photographie de côté au bénéfice de son carnet et de ses crayons, se créant un univers imaginaire au-delà des murs de l’hôpital. Un monde végétal et aquatique principalement composé de plantes colorées et variées, jusqu’au jour où elle se dit qu’il manque quelque chose à ses illustrations. De là, lui vient l’idée d’un poisson rouge pour ajouter une touche de vie à ses dessins.
Elle le fera d’abord évoluer dans des tableaux représentants de paisibles univers aquatiques, décrits joliment par certains de ses clients comme « un aquarium sans entretien ». Puis sur divers supports plus faciles à intégrer dans le quotidien, comme par exemple des sacs, des trousses, des tasses, des broches, des magnets…
Un jour, une cliente lui demande : « Et comment il s’appelle ce poisson ? » et, n’y ayant jamais réfléchi auparavant, Élise répond naturellement : « Jean-Eude ». Ainsi est née l’histoire du petit poisson rouge, qui n’a cessé depuis d’évoluer dans l’imagination d’Élise, qui espère bien en faire un livre pour enfants d’ici peu.
« J’ai chez moi un mur rempli de livres, un tiers étant des livres pour enfants. Je suis amoureuse des livres et passionnée de la littérature enfantine, les dessins, les histoires. Il y a toujours une morale, un fond plus complexe. Comme ici pour Jean-Eude qui ne sait pas nager. Comme disait Einstein : « Tout le monde est un génie. Mais si on juge un poisson à sa capacité à grimper à un arbre, il passera sa vie à croire qu’il est stupide ». »
Élise étant curieuse de tout et s’ennuyant rapidement, elle décide bien vite de travailler de nouveaux matériaux, tels que le feutre, le cuir… pour créer du relief et rendre ses créations encore plus vivantes. Aussi avec une de ses amies calligraphe, elle lance une collection de cartes postales aux messages originaux. Sa signature étant trouvée, elle décide d’appeler son univers le « Cocon de Zouh » et commence rapidement à exposer ses créations à la boutique « les Herbes folles » et dans des marchés de créateurs.
Aux « Herbes folles », boutique située rue des Veaux à Strasbourg, plus de 25 artistes sont exposés. C’est içi qu’Élise rencontre Franck et Fany, deux autres exposants dont les domaines sont bien différents du sien.
Fany, crée des bijoux en pierres fines, telles que l’améthyste, le turquoise, le quartz, ou encore l’aigue-marine…sous le nom « Clair de Lune », tandis que Franck travaille les huiles essentielles, et crée des cosmétiques à base de produits 100 % naturels et bios sous la marque « E-calyptus ». Malgré le fait qu’ils les travaillent d’une manière différente, les trois artistes ont un amour semblable pour la création à base d’éléments bruts et naturels. C’est donc très spontanément que leur est apparue l’idée de créer un atelier-boutique à eux : « La fabrique à bonheurs ».
Située 18 rue de la Division Leclerc, cette charmante petite boutique aux aspects de jardin bucolique, nous offre un souffle d’air frais au milieu de la ville. Ayant joliment exploité les différents espaces, avec divers matériaux bruts : du verre, du bois, des plantes, de la corde… descendant du plafond ou superposés dans la vitrine, les trois artistes nous invitent dans un atelier-boutique qui renvoie une impression de sérénité et qui donne un rendu agréablement graphique.
Les créateurs ayant leur atelier directement dans la boutique, il sera possible de les voir travailler même depuis l’extérieur. Ce qui ne manquera pas de donner envie aux plus frileux, d’entrer se balader dans cette jolie fabrique poétique et studieuse, afin de regarder les créations en vente, tout en pouvant admirer leur conception en direct. Aussi, ils offriront régulièrement à deux-trois artistes de plus, la possibilité d’exposer dans leur boutique.
A l’heure du retour au fait-main, au bio et au naturel, « La fabrique à bonheurs » fera grand nombre d’heureux.
La page d’Élise
La page facebook de “La fabrique à bonheurs”
La page de Franck
La page de Fany
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Mother of Gekko, Queen of green curry, princess of tuk tuk, perdue pour un an en Asie.[/vc_column_text][/vc_column][vc_column width=”1/3″][vc_single_image image=”37038″ alignment=”right”][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_zigzag][/vc_column][/vc_row]