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Un (presque) beau jour de ce printemps strasbourgeois, en me baladant sur le marché des créateurs du Neudorf, je suis tombé sur un stand qui m’a captivé la rétine, celui de Lynx APart.
Au milieu d’une quarantaine de stands de créatrices de bijoux, overdose totale, un artiste original dont le style ne peut pas vraiment laisser indifférent.
Armand Potier, de son vrai nom, est un jeune homme de 32 ans, qui travaille pour une grande entreprise « fruitière » informatique localisée sur la place Kléber (l’ennemi de l’entreprise de « fenêtres » informatique).
Graphiste dans l’automobile de formation, ayant toujours été intéressé par le dessin, il s’est « lancé » plus concrètement il y a 3 ans après avoir passé quelques années en Australie.
☛ Quelques explications sur ton nom d’artiste :
Lynx APart, alors on décompose : lynx (animal totem) AP (initiales) et art (bon ben voilà quoi)
☛ Et il est né comment ce Lynx APart ?
Après 3 ans en Australie, j’ai eu l’occasion à mon retour de devenir l’apprenti d’un tatoueur. Ça a été l’élément déclencheur pour me mettre à dessiner intensivement.
Finalement, je ne suis pas devenu apprenti mais je n’ai jamais arrêté de dessiner depuis.
☛ Formé ? Autodidacte ?
Complètement autodidacte mais j’ai une formation dans le graphisme automobile.
☛ Ton style, tu l’expliques comment ?
Je ne sais pas vraiment : animalier moderne.
Le style du dessin de base c’est un style gravure, à cela j’ajoute des formes géométriques.
Je le définirai comme du rétro-moderne-animalier.
Animaliers car ils sont le support principal de chaque création.
C’est un style qui parle beaucoup au tatoué et tatoueur, il y a plusieurs personnes qui ont été intéressées par mes dessins pour en faire un tatouage (lors de notre entretien, le serveur lui demande ses coordonnées en apercevant son book pour un projet tatouage justement).
☛ Pourquoi les animaux ?
J’ai toujours eu un lien fort avec les animaux et la nature (il voulait mettre être vétérinaire lors de sa tendre enfance). Durant mes années australiennes, j’ai eu l’occasion de découvrir une faune et une flore inconnues. J’ai aussi intégré l’association Sea Shepherd, qui mène un combat de protection des créatures marines.
À mon retour, c’est d’ailleurs ce thème qui s’est imposé à moi car ma première collection est faite d’animaux marins.
☛ Et le processus de création ?
Il y a plusieurs étapes dans ma création, la première c’est un dessin fait entièrement à la main. C’est l’original avec ses (beaux) défauts. Puis je reprends le dessin sur le logiciel MagasindePhoto (YOU have to translate), et je le retravaille graphiquement, au niveau des finitions et des contrastes par exemple. Ça permet d’avoir plusieurs versions des œuvres, brutes et plus propres, au goût de chacun.
☛ Tu constates une évolution dans ton travail depuis 3 ans ?
Oui, chaque collection de 5 ou 6 dessins, marque une nouvelle évolution. Ça fonctionne un peu par pulsion, je vais avoir une nouvelle idée, une envie, et je vais me mettre à l’appliquer sur mes nouveaux projets.
J’ai commencé par des portraits d’animaux purs, puis j’y ai intégré des formes géométriques. Cela me vient sans doute de ma formation de graphiste et ça se voit sur mon corps que j’aime ce type de tracé (ndlr : il a les deux bras tatoués de diverses fORmes géométriques).
Après une grande période noir et blanc, j’ai réalisé une collection aquarelle, et depuis peu j’intègre de la couleur à mes dessins.
Je fonctionne par collection, une série de 6 à 8 dessins cohérents graphiquement. C’est autant au niveau des animaux choisis que des différentes intégrations géométriques ou de style.
☛ Tu exposes souvent ton travail ?
Quelques expos depuis 3 ans, surtout en plein air ou qui dure le temps d’un week-end. J’ai uniquement participé à des évènements ponctuels.
☛ Quels sont tes objectifs ?
J’aimerai me faire connaître un minimum. J’ai envi d’une reconnaissance sur mon travail, je ne parle pas de finance, mais d’une appréciation qui permet de réconforter et d’encourager. Une appréciation qui vient autant des gens qui s’intéressent mon travail que d’autres artistes.
☛ D’autres projets ?
Oui ! J’ai créé ma propre entreprise de vêtements australiens, « Aussie Beach », qui est en cours de développement. J’ai d’ailleurs gagné un prix par rapport à cette création, celui du meilleur projet de création d’entreprise.
☛ Endroit que tu aimes particulièrement et conseille à Strasbourg ?
Grand fan de l’Académie de la bière. Surtout de leur Burger.
J’aime beaucoup me promener dans le vieux Strasbourg, où il y a toujours une petite ruelle à découvrir malgré le fait d’y vivre depuis des années.
Coordonnées :
FB perso : Armand Potier
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BENJAMIN GRILLIWES
À Strasbourg depuis 2009, une fascination pour Golshifteh Farahani et une aversion pour les mollusques.
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