C’est la rentrée (de la testostérone et des oestrogènes).
Les sites de rencontre sont pleins et les salles de sport se remplissent.
Dans cette période propice au rut, les pulsions hormonales de chacun ne sont pour autant pas toujours comblées. C’est là qu’interviennent les sites pour adultes et leur sexualité débridée.
Le porno sur internet, c’était 25 % des recherches web en 2010 et au moins 3 sites parmi les 100 plus visités au monde.
Parmi ces géants de la fesse, un a particulièrement fait parler de lui en communiquant des informations sur son audience et les recherches de ses internautes.
Avec plus de 2 millions de visites par heure et 79 milliards de vues en 2014, PornHub est un des grands carrefours du plaisir solitaire.
Les statistiques de ce dernier nous en apprennent beaucoup sur les envies des français, et plus particulièrement des alsaciens…
☛ Les français et le porno
Avant de s’intéresser aux particularités de notre région, commençons par poser le béaba de la sexualité française 2.0.
Avec une moyenne d’âge de 38 ans et 80 % d’hommes pour 20 % de femmes, le masturbateur francophone est avant tout un gros chauvin.
Le terme « teen », très prisé sur le trafic mondial, n’arrive ici qu’en 8ème position après « french », « française » et même « maman française » !
(Nooooon, on avait dit pas les mamans…)
Heureusement pour nous, alors que nous sommes connectés en continu sur les réseaux sociaux, nous ne passons qu’une dizaine de minutes par visite sur les sites pornos.
Plus précisément : 9 minutes et 8 secondes pour les hommes, 9 minutes et 43 secondes pour les femmes.
Sur PornHub, il y aurait donc bien moins de visiteuses que de visiteurs mais ces quelques téméraires resteraient connectées plus longtemps que leurs voisins testiculés.
Les recherches des deux sexes différents également.
On notera que les femmes ont autant d’intérêt pour les gros pénis que les hommes pour les gros seins. Superbe nouvelle !
☛ Et les alsaciens dans l’histoire ?
Venons-en au plus intéressant, les knacks et les schnecks !
À la différence du reste de la France, les alsaciens ont un peu plus de curiosité et de passion pour le « bondage ».
C’est quoi ça ? Le bondage, c’est une pratique sadomasochiste qui consiste à attacher son partenaire dans le cadre d’une relation érotique ou sexuelle.
Oui oui, on est comme ça nous les alsaciens (surement les racines germaniques).
En plus d’aimer se nouer les gonades, nous autres fétichistes des cigognes, nous restons moins longtemps connectés sur le site que la moyenne des français.
Bon, seulement 1 seconde de moins, mais ça compte.
Pas de temps à perdre à lustrer sa verge quand on sait qu’une tarte flambée nous attend dans le four.
Alors, plutôt « bondage » ou « maman française » ?
Pour en savoir plus sur les statistiques PornHub, c’est par ici.