Il y a quelques jours, nous vous partagions quelques informations pour survivre à l’arrivée du marché de Noël.
Aujourd’hui ça y est, ils sont dans nos rues, ils sont partout, ils nous bousculent et parfois même nous parlent : les touristes sont là !
Mais comment les reconnaître ? Comment les différencier des autochtones ? Comment les éviter?
Des attitudes, des mimiques, des détails, nous allons vous aider à les identifier !
Indice n°1 : Il se déplace toujours en meute.
Le mâle ou la femelle alpha se munira d’un parapluie ou d’un sceptre pour asseoir son autorité.
Indice n° 2 : Il maîtrise l’art du camouflage à la perfection.
S’il veut se faire passer pour un strasbourgeois, il saura accessoiriser sa tenue pour brouiller les pistes (technique Sioux).
Indice n° 3 : Il ne respecte pas les règles de circulation et s’accapare la ville.
Piste cyclable ? Route carrossable ?
Une seule réponse : Fuck the rules !
Indice n° 4 : Il aime les marrons chauds et le vin chaud !
Inadapté à notre hiver glacial, sa survie dépend de cette précieuse chaleur.
Indice n° 5 : Ses vêtements n’appartiennent à aucun style : il est sa propre mode.
(Si vous voulez épater vos amis et briller pour le réveillon, vous pouvez vous procurer cette tenue dans une échoppe Place de la Grande Boucherie. Vous avez bien pris note les fashionistas ?)
Indice n° 6 : Il vous coupe le chemin sans même savoir où il va.
Indice n° 7 : Il aime à se prendre pour un reporter de guerre.
Indice n° 8 : Alors que d’autres regrettent déjà leur journée.
“C’est pas ma guerre colonel. C’est pas ma guerre…”
Indice n° 9 : Il frôlera le torticolis face à la cathédrale.
Parce qu’après tout, c’est quand même plus grand qu’à la télé !
Indice n° 10 : Il immortalise toutes ses émotions jusqu’à en inonder le #strasbourg d’Instagram.
Indice n° 11 : Il est parfois asiatique.
Indice n°12 : Il profitera de notre belle ville pour exercer sa parade amoureuse une fois la choucroute et le bretzel gratiné digérés ♥
Indice n° 13 : Il ne sait jamais où il est !
Notre centre-ville est son labyrinthe et la cathédrale son trésor.
Muni de sa carte de Strasbourg et de toute son habileté, il accepte ce challenge sans broncher.
Vous le retrouvez finalement quelques patés de maisons plus loin, le regard fuyant et demandant à chaque passant où se trouve “le cathédrôle du Strasburg ?“.
Indice n° 14 : Il aime les animaux.
Vivants ou morts, en laisse ou en manteaux, partager son séjour avec eux le comblera comme jamais!
Indice n° 15 : Il ne jure que par l’artisanat.
Pour lui, nous autre strasbourgeois sommes des artisans. Nous sculptons le bois, moulons la céramique et soufflons le verre en attendant décembre avec impatience.
Alors chuuuuuut, ne lui dites pas que c’est made in China….
Indice n° 16 : Il attend sagement son tour pour Batorama.
Sous 4 degré Celsius et à la portée des attaques de cygnes, rien ne l’effraie, il garde sa place dans la file, dans 3 péniches ce sera son tour…
Voilà, vous savez maintenant distinguer le touriste d’un jour, du strasbourgeois de tous les jours ! Félicitation !
Qui aime bien châtie bien, et nous, nos touristes, on les aime ♥
Alors amis du monde entier, merci de venir visiter notre ville car c’est dans vos yeux qu’elle est la plus belle…
P.S : Pourriez-vous juste prévenir les gens derrière vous quand vous vous arrêtez subitement au milieu de la rue s’il-vous-plaît ?
C’est un peu relou.
Bisous.
Texte : Vivien Latuner
Photographie et idée originale : Mlany Punkt.
Les rues transversales deviennent nos nouvelles meilleures amis (même si elles sont un peu flippantes pour certaines). Vivement la fin !
J’adore votre article, c’est tellement ça ! 😀
Les photos sont superbes pour du pris sur le vif !
Et alors le “ps” de fin… Je ne l’aurais pas mieux placé !
Bravo et merci pour vos articles originaux 😉
A noter le nombre de touristes dans la Grand’Rue qui sont pas d’accord entre eux :
– La cathédrale est par là !
– non, dans l’autre sens !
Bouuuu, pas gentil (sauf la fin… et encore). On est tous les touristes … selon l’endroit.
Et merci de venir. dépenser ici, et d’aimer notre ville. Je fais des détours et evite les rues trop pleines.
Facile de se moquer …
Les vélos strasbourgeois continuent à foncer dans les piétons, et sans lumière le soir, et dans les rues pietonnes, et à contre sens et en ignorant les feux signalétiques et en téléphonant
Le principal bienfait de cette periode : plus de voiture dans les rues. ( j’habite le centre. Ma voiture est bloquée… j’use Velo et pieds)( avec plaisir)
t’as soulé
@Centrevilienne Strasbourg : c’est bon c’est pour rire ferme ta gueule
Vous avez oublié que le touriste, en plus de marcher la tête levée, se ballade souvent en groupe et pense que la rue lui appartient : marcher à 6 personnes de front pour empêcher le passage, bah pourquoi on le ferait pas ?
Quand tu es ochlophobe (et non agoraphobe, ne pas faire l’erreur), et que tu bosse en ville, la rue de la grange, la rue des étudiants et la rue de la petite eglise (entre autres) deviennent tes meilleures amies pour rejoindre la Place Kléber. Tu es prêt à remonter à pied jusqu’a l’arret Faubourg national pour ne pas avoir 2000 personnes qui te bousculent à la montée. Tu ramène systématiquement ton repas pour ne pas avoir à affronter la foule pendant ta pause de midi. Tu te dis que bah, c’est pas pire que la braderie de Strasbourg, et que ça finira bien un jour.