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1984

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Le 7 octobre 2013 je découvrais le groupe strasbourgeois 1984 en première partie des Blood Red Shoes à la Laiterie et le 23 juillet 2014, je les rencontrais en personne grâce à Julien Hohl. Cʼest en vue de la sortie de leur nouvel E.P qui paraîtra à lʼautomne prochain quʼil mʼa proposé de venir dans les studios (et ouais, carrément) pour réaliser la présente entrevue. Malgré lʼabsence du batteur et les vas-et-vient des membres (en plein travail dʼenregistrement de lʼE.P justement) jʼai pris un plaisir immense dialoguer avec eux et ne tarde guère plus à vous en offrir le compte rendu.

1984

Nous avons donc: Etienne! Etienne Marcel! (ndlr: comme lʼarrêt de métro à Paris sauf que ça nʼa rien à voir)

Etienne: Oui cʼest moi ! Appelle moi Etienne Marcel aujourdʼhui! Chanteur guitariste!
Kévin Moi Cʼest Kevin Marcel, Bassiste

Et le batteur? Etienne: Thomas Marcel !

            Etienne1984       KevinMatzGuitare

Quʼest-ce que cʼest 1984 ?

Etienne: Cʼest un chiffre!
Kévin Cʼest un chiffre composé de… Non! Cʼest un nombre composé de quatre chiffres!
Etienne: Oui exactement!

Etienne: Cʼest beaucoup de choses…
Kévin Dʼabord il y a le 1…
Etienne: Ensuite il y a le 9…

Etienne: Je crois que cʼest un groupe de plusieurs entités qui sʼappellent Marcel justement et qui existe depuis quelques années maintenant…

EtiennePouce1984

(Julien entre dans la pièce)

Julien: Ca va pas dans la tête, Etienne… Ecoute la partie là! Jʼai mis play jʼai failli mʼarracher lʼoreille! (ndlr: des enregistrements de cris de baleine sifflent dans le studio)
Etienne: Mais en même temps, mixé à plein dʼautres choses ça marchait! Mais cʼest bien la baleine elle est parfaite.

(On entend toujours la baleine)

Kévin Comme il claque celui-là ! Faut quʼon trouve des poulets aussi.
Julien: Une altiste qui vient te dire que ta partie est mauvaise, voilà, les choses sont dites!
Etienne: Merci pour cette incursion!
Kévin (accent du sud) la franchise, toujours la franchise.

Guitare1984

Donc, on en était à «Quʼest-ce que cʼest 1984?»

Etienne: Ce que je te dis, une entité de trois personnes qui tente de faire sa musique à travers le monde, qui pour une petite partie est née en 84 et … Cʼétait un petit clin dʼoeil au livre.
Kévin Tu connais lʼauteur? Te trompe pas sinon cʼest dehors!

Cʼest George Marcel ! Non Marcel Orwell !

Kévin On va tout marcelliser! En fait Marcel ça claque!

Jʼveux vous voir sur scène avec des marcels !

Etienne: Bien entendu !
Kévin Jʼen ai acheté un samedi ça tombe bien.

Etienne sort pour un arrangement avec lʼaltiste. Kevin et Vivien échangent à propos du meilleur profil de Kevin.

Comment est né le projet 84? Vous vous connaissiez avant?

Kévin Alors oui… On était amis avant. Avant Thomas Marcel et Etienne Marcel faisaient partie dʼune autre formation qui faisait du rock français et moi jʼétais colocataire du premier bassiste de 1984 que jʼai formé à la basse. Cʼest à dire quʼavant lui il y avait rien, je lʼai créé, cʼest à dire que jʼai créé 1984. Tu vois le syllogisme?

Oui oui… Ce qui veut dire que 1984 est inhérent à la basse et pas lʼinverse.

Kévin Exactement ! Du coup il y a eu une première équipe où il y avait Clémentine à la batterie et Bruno à la basse, ils sont restés juste pour le premier album, et ensuite changement de vie faisant ils ont déménagé et Etienne a dû trouver dʼautres gens. Il connaissait Thomas comme je te disais et je suis venu quand Bruno est parti. Je connaissais aussi Etienne à ce moment là.

De tête, cʼétait quand ça?

Kévin: En 2009.

KevinMatz1984

Quʼest-ce que lʼatmosphère 1984?

Kévin: On a toujours eu dans lʼidée de créer des choses sans influences ou références marquées, on compose des choses qui nous plaisent, bon évidemment on a ingurgité pas mal de musique avant, on a chacun nos préférences. Thomas a des goûts plutôt éclectiques, moi je venais du punk, du hardcore, Etienne était plutôt en rock indé. Après il y a des gens qui sont venus mettre des étiquettes, on nous a dit quʼon ressemblait à Joy Division (quʼon nʼavait jamais écouté avant). On nous a collé des étiquettes et des genres auxquels on nʼa pas du tout pensé pendant la création.

Oui cʼest souvent ça…

Kévin: Du coup ça donne des choses différentes. (Etienne revient)

Kévin: Etienne il écoutait que MUSE avant, il avait jamais écouté autre chose.
Etienne: Bien sur!
Kévin: Il a que des albums de Muse, il a écouté ça toute sa vie! Tu vas chez lui il a des armoires de CD où il y a que des copies de MUSE au cas où il en aurait perdu un.
Etienne: Ah oui cʼest vrai jʼavais quelques copies… Non mais jʼétais plus Nirvana.

Kévin: Cʼest vrai quʼau départ on avait tous deux groupes. Un en commun cʼétait Nirvana et un petit peu MUSE.
Etienne: Ah mais je kiffais MUSE à fond hein… Au lycée jʼai détesté, dʼun coup jʼai découvert Origin of Symmetry et jʼai beaucoup aimé… Jusquʼaux derniers albums, jʼai pris un peu de recul quand même. Mais même eux hein, à la télé ils ont dit «on sait pas ce qui sʼest passé, ça fait deux albums on fait que de la merde».

Je demandais à Kevin Marcel ce que pouvait être lʼatmosphère 1984.

Etienne: Assez sombre quand même…
Kevin: une espèce de fièvre joyeuse, mais sombre quand même…
Etienne: voila, rock mais avec toujours un esprit mélancolique…
Kevin: mélancolie enjouée si tu veux!

Ça correspond assez à Glove Me…

[youtube http://www.youtube.com/watch?v=AZcLvDszqus]

Etienne: Cʼest ça, tu sais pas trop si ça va tʼentrainer quelque part et il y a toujours un accord qui va te dire «tss non on va vers le bas». Mais comme tu disais… Lʼobscurité enjouée.
Kevin: Une torpeur ensoleillée.

Le soleil noir de la mélancolie ! (Rires!)

Etienne: une noirceur brillante… Tu peux dire que nous sommes un oxymore.
Kevin: Situation compliquée… sourire crispé…

Lescop ! Ah mais oui, vous aviez joué avec eux à Berlin !

Kevin: Ouais en live cʼest bien! Une espèce de puissance apaisée… (rires!)

Ohlala jʼvais jamais mʼen sortir entre les pseudos, les concepts et les oxymores! Après il va falloir que je décode tout!

Etienne: Tu te diras «jʼétais dans une transcendance exacerbée» (rires)

Ou une immanence peut-être…

Etienne: Cʼest ontologique.
Kevin: On peut parler du sublime hein sʼil faut…

Ça suffit !

Etienne: Arrête tu lʼexcites là, ça se voit… (Rires!)

Bon, ça cʼétait lʼatmosphère, atmosphère oxymorique donc.

Etienne: Oxymale !
Kevin: Oxymante!

Vous avez fait quelles études?

Kevin: Moi je finis un doctorat de science politique…
Etienne: comme ça blast dʼun coup là !!
Kevin: Et jʼsuis prof aussi là bas…
Etienne: pfouah allez !!

Kevin: si tu traines tu peux croiser mes étudiants partout, jʼsais pas sʼil y en a là, Nina?
Etienne: Non ils sont quand même pas tous là…
Kevin: Jʼsuis principalement dans lʼéquipe PGC (Politique et Gestion de la Culture), je forme des gens qui veulent faire à peu près comme vous…

(ndrl: Vivien et Kevin échangent à propos de leurs connaissances communes, je regarde Julien lʼair de dire «ils sont fous tes mecs!»)

JulesBasse

Et toi Etienne?

Etienne: Moi jʼai fait heu… Du coup jʼai fait prépa et après jʼai fait une licence dʼAllemand.

Tʼétais à Fustel? (ndlr: le Lycée Fustel de Coulanges au centre ville de Strasbourg propose des classes préparatoires littéraires)

Etienne: Jʼétais à Fustel ouais… jʼme suis fait virer.

Non?

Etienne: si…

Pourquoi?

Etienne: Jʼétais pas assidu.

Et Thomas?

Etienne: Thomas il est graphiste !

Kevin: il a fait des études de.. Graphiste! À Montbéliard!

Il réalise des trucs pour Deaf Rock?

Julien: Non il fait des trucs pour eux…

Quelle a été la rencontre entre 1984 et Deaf Rock Records?

Kévin:On a vu de la lumière, on est entré…

Tout le monde me répond ça… Tout le temps!

IMG_5421

Julien: En fait moi je jouais dans Plus Guest avant, et on répétait au même endroit, on était deux groupes dans le même local, on se partageait la semaine. Un jour sur le papier où on écrivait nos horaires jʼai laissé mon numéro et jʼai écrit «Appelez-moi». Ce qui était drôle cʼest quʼavec PLUS GUEST on tournait beaucoup en Allemagne et en Alsace. Les seuls autres qui faisaient ça bun cʼétait eux. Cʼétait pas forcément en mode Deaf Rock au départ, cʼétait du groupe à groupe…

Kévin: Ça tombait plutôt bien parce que le label dans lequel on était sʼest cassé la gueule du coup on a pu faire une transition assez tranquille. Sauf pour le Territory, single quʼon avait fait nous même.

Et ça cʼest quand par rapport à…

Julien: 2010! Jʼai discuté avec Etienne avant la Chine et il mʼa demandé des trucs par rapport aux dossiers de subventions. Après quand ils sont revenus on a discuté album- carrière et jʼai dit Banco. Après ils ont travaillé sur lʼalbum qui est sorti en 2013. Cʼest pas les plus rapides du Label.

Kévin: (accent du sud) Faut façonner les choses tranquillement!
Julien: Non mais cʼest comme ça… vous avez un processus qui est long…
Kévin: (accent du sud – encore) Mais la vie est faite de…
Julien: Nan mais Etienne le sait, il a un processus long il est… (accent du sud à son tour) lent, lent, lent… Je pense que la fin dʼannée dernière devait pas être une bonne période.

Kévin: Et puis il fallait laisser reposer les compos, les reprendre trois /quatre mois après.

La dernière fois que vous aviez joué à Strasbourg, cʼétait avec Colt Silvers… Le 7…

Le 7 février 2013 !

Jules: La vache
Kévin: Oh putain
Vivien: Ouais il mʼimpressionne à chaque fois avec les dates…

Racontez-nous ce qui vous est arrivé depuis !

Kévin: On a commencé lʼété dernier avec des dates…
Julien: Non vous avez commencé à partir de la sortie…
Kévin: Ah oui! Il y a eu la tournée avec les BLOOD RED SHOES, puis la tournée en Allemagne au printemps 2013, on est allé à Zagreb, on est allé en Italie, il y a eu lʼété on a fait quelques dates… On est allé en Angleterre, on a fait le festival à Berlin avec LESCOP. Ensuite on a fait un clip, qui était un des gros projets de lʼannée…

Avec le trampoline !

Kévin: Ouais ! À ce moment là il y avait pas dʼidée très figée, on sʼest dit quʼon allait faire du trampoline partout et quʼon verrait après pour le montage. Ça lʼa fait on était content.

Il est super beau le clip!

Julien: Grave! Et depuis Septembre cʼest la compo.

[youtube http://www.youtube.com/watch?v=MbS9mzUIIEE]

Jʼavais piqué lʼimage de la cymbale pleine de sable pour la mettre en couverture facebook!

Julien: Cʼétait de la farine, on nʼavait pas assez pour acheter de la cocaïne… (Rires!) Avec deux grammes ça faisait pas dʼeffet…

Kévin: On a fait quelques résidences, on est allé en Bretagne dans une maison isolée, parfait pour composer. On a fait un super concert un peu private CHEZ CHOUCHOU à Quimperlé. En fait cʼétait la guerre. On a joué dans le couloir du bar, on était serré les gens dansaient cʼétait classe.

Julien: En fait, jʼétais en vacances chez des amis à moi et on était allé dans ce bar une semaine avant. On a dit quʼon avait un groupe qui tournait et quʼon voulait quelques images live, les images un peu trash, ça part dans tous les sens à la fin du clip. Le mec a dit «ça marche!» il a offert à boire et à bouffer pour tout le monde. On nʼa pas demandé de blé, rien. Cʼétait la teuf!

Kevin: On a fait une autre résidence en mai, dans la nature en Bourgogne, en fait cʼest une oeuvre dʼart, cʼest un cube avec une face rouge que tu vois au loin et après dedans, tʼas rien, il y a pas dʼeau pas dʼélectricité. On a campé là bas, fait des morceaux en acoustique. Il manque des dates mais je saurais plus dire.

Parlez-nous du nouvel E.P !

Kévin: Alors ce nouvel E.P cʼest une sorte de musicalité transcendante et totalisante… Non, on avait envie de poursuivre et aller plus loin par rapport à ce quʼon avait essayé de faire dans Influenza.

Cʼest à dire?

Kévin: Cʼest à dire travailler sur des morceaux efficaces, format court, et aller creuser cette notion de «sombritude enjouée», on est plus sur un truc plus pop avec plein de guillemets, un peu plus groovy-pop sans lʼêtre du tout, cʼest une très mauvaise manière de le dire mais jʼai pas dʼautres mots. Donc ouais on a poussé le côté «fièvre douloureuse» avec le côté «faire bouger le popotin des gens». Cʼest pas que le truc tout droit, rock…

(Julien fait signe de pas être tout à fait dʼaccord)

Et là on essaye de faire tout en même temps, lʼidée était de cumuler tous les points positifs de 84.

Etienne, parle nous de lʼE.P.

Etienne: Alors E.P cʼest un groupe de deux lettres qui compose un mot qui forme une transcendance oblique et une transversalité immanente. Non lʼE.P cʼest une transition vers le nouvel album qui nʼest pas encore totalement composé. Cʼétait pas facile de composer lʼEP, parce quʼon est assez lent, très lent en fait, très très lent. Influenza on lʼa composé en un an et demi, cʼétait intéressant de composer comme ça, on a des chansons qui ont stagné pendant un an et quʼon a remodelées plusieurs fois et qui ont sonné comme ça et dʼautres qui avaient une échéance et quʼon a faites en une semaine. On avait la pression de se dire «on a pré-studio dans une semaine» et on avait pas assez de chansons, donc on a composé les chansons dʼouverture et de clôture de lʼalbum en une soirée. Quand tʼas trop de temps tu te perds. Tu fais pas forcément des choses meilleures mais tu les fais différemment. On a pris le temps, et la date arrivait, cʼétait lundi, la semaine dʼavant on a carburé pour finir, pour que tous les morceaux soient là, pour épurer ce qui était trop dense.

Kévin: On a fait des choix quʼon nʼosait pas trop faire avant. On fait des tests, on prend la meilleure option… Cʼest la première fois quʼon fait ça mais on a laissé des parties blanches dans les morceaux à compléter.

Etienne: Je pense que cʼest différent de ce quʼon a fait sur Influenza, cʼest plus assumé. On fait des choix mélodiques plus assumés.

Kévin: Ce sont des morceaux que je rêvais de faire depuis toujours.
Etienne: Oui mais tu me lʼas jamais dit.
Kévin: Je trouvais pas les mots.

Etienne: En tout cas je pense que cʼest un chouïa plus pop de temps en temps parce quʼon vieillit… Il y a des passages rock forcément mais cʼest moins dans le stress, cʼest une cadence différente.

Kévin: Disons que cʼest moins précipité cʼest moins la guerre tout le temps, je dirais pour résumer que cʼest lʼE.P de la maturité tu vois. (rires)
Etienne: On nʼest jamais mature.
Kévin: Cʼest lʼE.P de la maturance, cʼest un mélange de maturité et de luminance.
Etienne: On peut aller plus loin et dire que cʼest lʼE.P de la sagesse!
Kévin: Cʼest lʼE.P de lʼomniscience, on sait tout maintenant.

Ça doit être pénible une soirée comme ça…

Etienne: On fait pas ça en soirée !
Kevin: Mais si! Le jour où on a inventé le Ké-bon on y a passé la soirée!

EtienneLogoPoka

Allez les questions Pokaa! Je passe le relai à Vivien!

Quels sont les adresses que vous fréquentez pour manger à Strasbourg?

Etienne: Le Dix-neuf! Situé rue dʼAusterlitz! Très bon risotto!
Kevin: On va à la Solidarité! Ils ont des bons burgers!
Etienne: Le renard prêchant cʼest un peu ma cantine…
Kevin: Oh bab ! Lʼendroit quʼon fréquente pour les fêtes, avant on allait à la victoire mais maintenant on sort de Strasbourg, on va au Marronnier à Stutzheim, les tartes flambées sont… À Strasbourg elles sont bonnes mais en dehors ce sont cʼest les vraies!

Là où vous sortez pour boire?

Kévin: Bun la Solidarité… Cʼest moitié moitié, un bar restaurant. Il y a de grandes tables dehors en mode Berlin. Et ils diffusent tous les clips de 1984, enfin toutes les vidéos de Deaf Rock.

Si vous pouviez changer, ajouter ou enlever quelque chose à Strasbourg.

Kévin: Jʼenlèverais la Cathédrale !
Etienne: Il mettrait un Burger King géant, mais de la taille de la Cathédrale!
Kévin:Non je mettrais pas un B.K je mettrais un aéroport à la place, jʼsuis fan des avions.
Etienne: Oui il est fan des avions, il mettrait Entzheim en ville!

Etienne: Et si on pouvait supprimer les pervenches! Jʼai payé… Beaucoup… (rires!)

Et en tant que musiciens?

Etienne:
Kévine:

Etienne: Avant jʼaurais dit «une scène plus conséquente» mais maintenant cʼest le cas… Il y a beaucoup de groupes qui jouent super bien avec lesquels on devient amis… Avec le label a pu se rapprocher dʼeux, il y a une communication en plus et chacun est plus ouvert aux différents styles…. On pourrait dire quʼil faudrait changer ça, ça et ça mais moi ça me convient… Kevin: Disons quʼil y a déjà de quoi faire avec ce quʼil y a maintenant… Faudrait déjà développer ce quʼon a avant dʼajouter des choses.

Etienne: Il commence à y avoir une émulation.
Kévin: oui et cette scène strasbourgeoise commence à jouer ailleurs…

JulesCaisse

Jʼai maintenant bien hâte dʼécouter ce nouvel E.P duquel jʼai entendu quelques bribes filtrer à travers le studio jusquʼà mes oreilles, hâte que sorte le nouvel album et surtout: hâte de les revoir sur scène car rien nʼest pareille à une expérience live! Je garde un excellent souvenir de cette rencontre et puis vous garantir, comme à lʼaccoutumée, que vous serez informés des prochaines informations concernant 1984. Jʼespère que vous aurez envie dʼapprendre à connaître davantage leur musique et de vous familiariser avec leur univers. Viens le temps de remercier tout dʼabord Julien Hohl dʼavoir permis cette rencontre, je remercie également Etienne et Kevin dʼavoir été aussi sympathiques et si impliqués dans lʼinterview (plus jamais je ne veux entendre les mots «transcendance» et/ou «immanence»). Merci (et pardon) à Christophe aussi qui a dû supporter nos râles et autres exclamations alors quʼil travaillait à côté à la réalisation de lʼE.P.

Photo à la une: Marie Canciani
Photos: Fouad Dautovic & Vivien Latuner

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