Ce 19 décembre, le procureur de la République de Strasbourg a révélé les conclusions des expertises médico-légales, lancées à la suite de la découverte du corps de Lina le 16 octobre dernier. On y apprend que la jeune adolescente de 15 ans serait morte étranglée avec les lanières d’un sac en tissu, possiblement un tote bag.
Une nouvelle étape vient d’être franchie dans l’affaire Lina ce 19 décembre. Après la découverte du corps de l’adolescente de 15 ans dans un cours d’eau près de Nevers, une autopsie et des analyses médico-légales avaient été lancées. L’objectif ? Déterminer les causes de la mort, et en savoir davantage sur les circonstances de sa disparition.
Deux mois plus tard, le procureur de la République de Strasbourg par intérim Alexandre Chevrier a rendu publiques les conclusions de ces analyses. Dans un communiqué repris par l’AFP, on apprend que Lina serait vraisemblablement morte par « strangulation mécanique ». Les experts restent néanmoins prudents dans leur diagnostic, « en raison de l’état de dégradation du corps et de son exposition prolongée en milieu aquatique ». Seule certitude : Lina n’est pas morte par noyade.
Disparition de Lina : que révèlent les premiers résultats de l’autopsie ?
Un meurtre probablement par strangulation, avec des lanières d’un sac en tissu, type tote bag
Dans le rapport d’autopsie dévoilé par le communiqué, les médecins légistes précisent qu’il a été « mis en évidence un sillon horizontal sous le menton, ainsi que la présence d’un tissu entourant la région cervicale et la base du crâne, ces éléments étant en faveur d’une strangulation mécanique à l’aide du tissu découvert ». Un tissu qui a été analysé comme provenant d’un sac de type tote bag.
Les médecins légistes ont également remarqué « la présence de fissures linéaires sur la partie gauche de la région mandibulaire, pouvant résulter d’une action traumatique au niveau de la partie inférieure de la mandibule et au niveau de la partie supérieure du cou. » Ainsi, ils émettent l’hypothèse que le décès de Lina résulte d’un étranglement à l’aide des anses du sac.
Par ailleurs, « il n’a pas été possible de réaliser d’examen, ni de prélèvement au niveau gynécologique » selon le communiqué. Dans ses conclusions, celui-ci estime que « à ce jour, tous les éléments sont en faveur d’une action solitaire de la part de Samuel Gonin ». Samuel Gonin, le suspect principal dans cette affaire, ne pourra cependant jamais répondre aux nombreuses questions qui se posent, puisqu’il s’est suicidé en juillet dernier.
Enfin, si d’autres investigations sont encore en cours, selon toute vraisemblance, l’information judiciaire sera clôturée d’ici la fin du premier semestre 2025. Et en attendant, toutes nos pensées vont à la famille de la jeune femme.