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Punaises de lit, Sciences Po et Foire Saint-Jean : ce que Strasbourg a décidé hier soir

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La magie de Noël s’installe doucement à Strasbourg, tandis que nos élu(e)s se retrouvent une dernière fois autour de la grande tablée qu’est l’hémicycle du conseil municipal. Après une année 2024 politiquement éprouvante, est-ce que notre grande famille va réussir à s’entendre dans la chaleur et la douceur, ou est-ce que les divisions exacerberont l’aigreur et les rancoeurs ? La réponse dans le débrief’ de notre série télé préférée.

Pas de neige ce 9 décembre pour le dernier conseil municipal de l’année 2024 [et les 30 ans de l’auteur de cet article, paye le cadeau d’anniversaire, ndlr], mais à la place, un ordre du jour bien fourni, comme un repas de famille strasbourgeois. 57 points, dont 17 retenus, avec en plus, 2 résolutions, 5 motions, 8 questions orales et 1 question d’actualité posée par tous les groupes d’opposition.

Pour l’occasion, nos élu(e)s ont enchaîné entrée, plat, plat de résistance, dessert et digeo avec un appétit féroce. Punaises de lit, stationnement, chiffres, Foire Saint-Jean, vestes GPS ou « liberté académique », le menu était des plus variés. Attention tout de même à l’indigestion.

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conseil municipal hémicycle
© Ville de Strasbourg / Capture d'écran

Les moments chôs : 3 polémiques pour un conseil municipal

Dans un conseil municipal plutôt pauvre en points saillants, il a fallu attendre les points additionnels pour discuter de sujets chauds. Plutôt réservée aux prises de parole de l’opposition, cette 2e partie de conseil a effectué plusieurs retours sur les polémiques qui ont animé les dernières semaines strasbourgeoises.

Des gilets connectés sur des élèves pour mesurer les inégalités dans les cours d'école

La première a été très médiatique : plus de 600 écoliers ont porté des gilets connectés, entre avril et fin novembre, pour étudier l’utilisation de l’espace public au sein de 5 établissements strasbourgeois. Le but ? « Objectiver une réalité observée » selon Hulliya Türan (Communistes), soit celle que la cour de récréation est accaparée de manière inégalitaire, contre les filles et les plus jeunes. Des habitudes qui se perpétuent par la suite dans l’espace public adulte.

Entre presse locale et presse nationale, particulièrement celle d’extrême droite, le sujet a énormément tourné entre mi-novembre et début décembre. Pourquoi cela a fait polémique ? Notamment à cause des gilets connectés eux-mêmes, faussement accusés d’être des puces GPS. Dans ce conseil municipal, c’est Elsa Schalck (LR) qui critique ce choix de la municipalité : « Les cours de récréation ne doivent pas être des terrains d’expérimentation idéologique, voire dogmatique ».

Les inégalités se vivent dans l’espace public, dans les transports, au travail… et cela démarre dans la cour d’école.
Hulliya Türan, adjointe à l'éducation

La conseillère d’opposition estime que collecter des données sur les enfants est une « ligne rouge » et se demande : « Jusqu’où irons-nous dans l’application de votre idéologie ? ». Pour lui répondre, Hulliya Türan estime que cette expérimentation permet « d’évaluer les impacts des changements que nous portons ». L’adjointe à l’éducation rappelle que les capteurs ne sont pas des puces GPS mais des outils de collecte validés par la cellule RGPD de la collectivité. En clair : les données sont anonymes, on ne connaît que l’âge et le genre de l’enfant.

Ayant démissionné de ses fonctions d’adjointe à la petite enfance, lançant tout une séquence politique polémique en juin dernier, Soraya Ouldji évoque elle une « initiative pas adaptée » et s’interroge sur « la pertinence du fait de tracer des enfants ». Dans sa réponse, Jeanne Barseghian réitèrera qu’il n’y a ni traçage ni puces GPS, dénonçant des fake news et reprenant l’argumentaire de son adjointe qui déplorait des « polémiques stériles alimentées par certains médias ». Une mécanique de la polémique sur laquelle on reviendra plus en détails dans quelques temps.

cours d’école ombre été
© Nicolas Kaspar / Pokaa

Tournez manèges sur la Foire Saint-Jean

En juillet dernier, la Foire Saint-Jean n’avait pas lieu, après des semaines d’imbroglios et de coups de pression. Pendant l’été, il semblait qu’une solution avait émergé : l’esplanade festive de 4 hectares plaine des Bouchers, annoncée depuis 2022 et proclamée prête pour une 1e édition en 2025. Mais le 3 décembre dernier, patatras : le projet est repoussé en 2027. Conséquence : pas de Foire Saint Jean en 2025, ni 2026.

Pour un sujet qui déchaîne les passions, on pouvait s’attendre à ce que le conseil municipal revienne dessus. Bingo : les trois groupes d’opposition y sont allés de leur intervention. Pour Nicolas Matt (Ensemble pour la République), la municipalité prive « nos concitoyens d’un moment festif ». De son côté, Jean-Philippe Vetter (LR) déplore une « perte d’attractivité » : « La Foire Saint Jean est une tradition qui remonte à 600 ans, et il aura suffi de votre arrivée à la tête de la ville pour que la fête devienne subitement silencieuse ».

Pierre Jakubowicz (Horizons) regrette lui le manque de fan zones durant les JO et l’annulation de l’Industrie Magnifique, tout en demandant des comptes sur le retard de plus de deux ans dans l’aménagement de la plaine festive. Il est rejoint par Pernelle Richardot (PS), qui attend également des explications sur la future accessibilité du lieu, pour l’instant peu desservi par les transports en commun.

Arrêtez de faire miroiter des choses qui n’existent plus dans notre ville.
Jeanne Barseghian, maire de Strasbourg
Strasbourg été foire saint-jean fête foraine
© Adrien Labit / Pokaa

Comme en conférence de presse, Jeanne Barseghian revient sur la nécessité d’avoir un équipement de plein air de la taille de la future esplanade festive. La maire s’inscrit en faux sur les remarques de déclin de Jean-Philipe Vetter, surtout en pleine période de marché de Noël. Elle rajoute également que réaliser un grand équipement polyvalent pouvant accueillir de grandes manifestations de plein air est un projet ambitieux, loin d’un déclin annoncé. Le tout, dans un secteur de la ville qui va être profondément réaménagé, avec l’évolution du site Heppner et le nouveau stade de la Meinau.

Néanmoins, la maire n’a pas répondu sur la question des retards de calendrier, le projet ayant d’abord été annoncé clé en main pour 2023, puis dans une première version pour 2025. Pierre Ozenne précisera ensuite que la municipalité a communiqué le calendrier définitif aux forains dès qu’elle a eu les réponses précises. Clôturant ainsi un nouveau tour de manège sur un des sujets chauds de cette année. Et qui, au vu de l’historique, n’a pas fini de livrer ses dernières attractions.

futur site foire saint jean
Un futur site pour la Foire Saint Jean prévu pour 2027... sauf nouvelles surprises. © Nicolas Kaspar / Pokaa

La fin du partenariat de l'IEP Strasbourg avec une université israélienne

Dernière polémique qui clôture notre conseil municipal de décembre : fin juin, le conseil d’administration de l’IEP de Strasbourg votait la fin du partenariat avec l’université israélienne Reichman [un partenariat suspendu de fait depuis plus d’un an, à cause du conflit depuis le 7 octobre 2023, ndlr]. Ce n’est qu’en octobre que l’information est révélée, quatre mois après donc, déclenchant une vague de réactions politiques dépassant largement le cadre local.

Le 3 décembre dernier, le CA revenait avec un vote d’une contre-motion, cette fois-ci visant à réinstaurer le partenariat avec l’université israélienne. Mais avant que le vote n’ait pu avoir lieu, des dizaines d’étudiant(e)s sont venu(e)s interrompre la séance. Une séance qui n’a jamais repris après l’interruption, et dont un nouveau vote est prévu à la mi-décembre.

manifestation 1er mai travail carnaval festif cortege Palestine
© Mathilde Cybulski / Pokaa

Le sujet étant inflammable nationalement comme localement [notre conseil municipal s’est déjà écharpé dessus à quelques reprises, ndlr], il paraissait difficile d’échapper à un débat de ce type ce 9 décembre. Il est venu d’une question écrite à quatre mains, par Jean-Philippe Vetter, Catherine Trautmann (PS), Pierre Jakubowicz et Pernelle Richardot. Cette dernière porte sa voix au texte, qui souhaite défendre une « liberté académique ».

L’élue d’opposition critique le refus de la municipalité de ne pas avoir inscrit à l’ordre du jour une motion d’urgence pour traiter ce sujet et ainsi, de ne pas « réaffirmer […] notre soutien à tous ceux qui portent l’universalisme républicain et la lutte contre toutes les formes d’antisémitisme et de racisme. » Elle demande ainsi que « la Ville de Strasbourg exprime un message fort et attendu par bon nombre de nos concitoyens. »

pernelle richardot
© Ville de Strasbourg / Capture d'écran

Pour la municipalité, Carole Zielinski (Les Écologistes) rappelle que c’est l’Eurométropole et non la Ville qui siège au CA de l’IEP [c’est d’ailleurs elle qui représente l’EMS au CA, ndlr]. L’adjointe à la démocratie participative déclare que le sujet des partenariats divise toutes les universités françaises, et « qu’il n’existe pas d’exceptions strasbourgeoises, loin des caricatures faites ».

Dénonçant une volonté de mettre la pression sur l’établissement, elle explique enfin que la liberté académique présuppose une université, des professeurs et des chercheurs indépendants de toute entreprise politique, religieuse et économique. Terminant par : « Votre question est un contresens avec la définition de la liberté académique ».

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© Samuel Compion / Pokaa

Une prise de parole peu goûtée par les oppositions, et notamment par Catherine Trautmann critiquant vertement une « réponse indigente sur le fond ». L’ancienne maire de Strasbourg dénigre ensuite Carole Zielinski, l’accusant de préférer « l’expression de la manifestation à celle du débat maîtrisé ». Elle clôture sa prise de parole en expliquant que « il y a un moment où nous sommes rendus comptables en tant qu’élus municipaux de la manière dont peuvent se tenir les débats. » Un conseil qui s’applique à tout le monde.

Également directement visée par Catherine Trautmann, Jeanne Barseghian regrette « finir ce conseil municipal sur cette tonalité » : « Il faut faire attention aux conséquences des prises de parole pour l’établissement. Il nous faut respecter les décisions prises démocratiquement, même si elles ne nous plaisent pas. Soutenir Sciences Po, mais de quel soutien parlez-vous ? Le conseil d’administration, ou la direction qui avait un avis différent ? Votre texte est ambigu à plusieurs reprises. » Fin de l’histoire, pour le moment.

Bâtiment IEP Strasbourg 8 (2)
© Nicolas Kaspar / Pokaa

Ce qui va changer pour Strasbourg et les Strasbourgeois(es)

Déficit : vers une augmentation des tarifs au cinéma municipal Le Cosmos ?

Le 4 mars 2022, une petite révolution secouait le monde du cinéma strasbourgeois. Après 30 ans sous le même gérant, le cinéma municipal changeait de mains, passant de l’Odyssée au Cosmos, sous la direction du Troisième Souffle. Puis il a fallu attendre plus d’un an de travaux plus que compliqués pour que le nouveau cinéma municipal puisse ouvrir ses portes aux Strasbourgeois(es), début juin 2023.

Depuis, le début de l’aventure spatiale est rude pour le « projet augmenté » vanté par la municipalité lors de son choix il y a deux ans et demi. Pendant ses 7 mois d’exploitation, le Cosmos a eu une fréquentation de 66% en 2023, avec plus de 20 000 entrées payantes. Néanmoins, le cinéma municipal a perdu 104 000 € en 2023, et est même déficitaire à hauteur de 113 000 € en juillet 2024. Ce, malgré les 450 000 € de subventions, dont 330 000 € de la Ville.

cinémaodyssée
© Mathilde Piaud / Pokaa

Une situation financière compliquée, avec des recettes qui restent insuffisantes du fait des tarifs réduits et des charges de personnels importantes, et ce malgré une fréquentation en hausse. Ainsi, des mesures permettant l’augmentation des produits, comme une augmentation de la subvention ou des prix plus élevés sont imaginés pour assurer la pérennité du cinéma. Heureusement, il est désormais intégré dans l’offre des cartes UGC.

Au sein du conseil, c’est Catherine Trautmann qui évoque le sujet, interrogeant « la viabilité de la délégation de service public ». Des questions que l’ancienne maire de Strasbourg avait déjà posées en mars 2022 lors d’un conseil municipal, le groupe Faire Ensemble s’abstenant sur le vote. Pour lui répondre, Anne Mistler consent qu’il faudra être attentif « à la maîtrise de la masse salariale », tout en augmentant probablement les tarifs. Il y aura forcément des changements à venir pour le Cosmos, qui connaît un départ compliqué et qui ne pourra pas toujours dépendre uniquement de subventions.

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© Pokaa

L'intensification de la lutte contre les punaises de lit

Depuis mai 2021 et son plan d’action pour la gestion du rat en ville et des animaux liminaires dans l’habitat, la Ville s’efforce de lutter contre le phénomène des punaises de lit, vrai problème de santé public et catalyseur de nombreuses paniques médiatiques. Pour ce faire, la municipalité passe notamment par de la prévention et de la pédagogie dans plusieurs quartiers strasbourgeois, réalisées en 2024 par l’Union départementale de la confédération syndicale des familles du Bas-Rhin (UDCSF 67).

En ce conseil de décembre 2024, la municipalité annonce poursuivre le combat, notamment en renforçant les actions de sensibilisation au repérage et à la lutte contre les punaises de lit engagées dans plusieurs quartiers prioritaires de Strasbourg (Hautepierre, Neuhof, Elsau et Cronenbourg). Précisons tout de même que les punaises de lit ne sont pas uniquement présentes dans les quartiers prioritaires, mais bel et bien partout, du conseil des XV à la Krutenau, en passant par la Grande-Île.

Pour poursuivre cette politique de prévention, l’UDCSF 67 effectuera de séances de formation de bénévoles et professionnels implantés dans les quartiers d’habitat social, de temps de sensibilisation auprès de collectifs de locataires ou encore des mises en situation en réunion d’appartement en lien avec des bailleurs sociaux, permettant notamment de savoir comment préparer son logement à une intervention.

« Fléau » selon Nicolas Matt, le sujet des punaises de lit demande un « plan d’action fort » en plus des actions de sensibilisation. L’élu d’opposition demande également de mieux enlever les encombrants et les dépôts sauvages. Du côté de la majorité, Benjamin Soulet salue « un travail de longue haleine » pour informer les habitant(e)s sur le sujet et les accompagner pour préparer leur logement à l’intervention. Un travail qui se poursuit dans tous les quartiers de Strasbourg. Le point a été adopté à l’unanimité.

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Exemple d'un logement préparé pour une intervention. © Nicolas Kaspar / Pokaa

L’instant stats : le conseil municipal en quelques chiffres

Pour terminer, quelques chiffres. À défaut de présenter de grands textes pour le futur de Strasbourg, ce conseil municipal a pu ravir les amateurs de statistiques. À plusieurs moments, nos élu(e)s ont pu débattre de mesures mises en place par la municipalité, en mettant des chiffres en avant. Petit panorama de ceux qui valaient le détour :

  • 26 % : le taux de pauvreté à Strasbourg, en 2021. Un chiffre particulièrement conséquent, et en hausse, concernant 35 000 ménages strasbourgeois. Notre ville se tient ainsi très haut dans le classement des métropoles les plus pauvres. On peut regretter de ne pas avoir de chiffres plus récents, mais nul doute qu’ils seraient encore plus élevés.
  • 12,3 % : l’écart de rémunération entre les hommes et les femmes à l’Eurométropole de Strasbourg. Un pourcentage inférieur à la moyenne française, à 14,1 %. Syamak Agha Babaei concède qu’il faut poursuivre l’effort, tout en rappelant l’expérimentation sur le congé menstruel et l’endométriose pour les agent(e)s de la collectivité.
  • 50% : le pourcentage de bio dans les assiettes des cantines strasbourgeoises depuis septembre. Un chiffre en grande hausse, et notamment par rapport au 30 % en 2023 disponible dans le rapport, qui a été critiqué par l’opposition.
Strasbourg solidaire grande précarité
© Adrien Labit / Pokaa
  • 10,5 M€ : les recettes du stationnement payant pour la Ville. Un chiffre en hausse de 20 % entre 2022 et 2023, et qui ne compte pas encore le passage du Neudorf et de l’Orangerie dans le dispositif. Une augmentation des recettes qui fait dire à l’opposition que la politique de stationnement de la municipalité est plus budgétaire qu’écologique.
  • 2e : la place du mégot dans le classement des déchets de notre ville. Un chiffre donné par Alexandre Feltz (Les Écologistes), alors que Dominique Mastelli (PS) proposait d’instaurer des espaces non fumeurs aux arrêts de bus et trams. Une résolution finalement rejetée par la municipalité, même si l’adjoint à la santé est d’accord sur le fond, regrettant juste que le timing n’est pas le bon, la collectivité lançant déjà la généralisation de l’interdiction de fumer autour des cours d’écoles. « Chaque chose en son temps ; on fait les choses dans le bon ordre. » selon Jeanne Barseghian. L’élu d’opposition déclare lui : « Y a pas de timing quand quelqu’un meurt du cancer du tabac. Il y a une responsabilité à prendre. » Résolution finalement rejetée, mais le sujet reviendra sans doute dans les prochaines années.
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© Nicolas Kaspar/Pokaa

Punchline battle

  • « La Foire Saint Jean est une tradition qui remonte à 600 ans, et il aura suffi de votre arrivée à la tête de la ville pour que la fête devienne subitement silencieuse. » Jean-Philippe Vetter

  • « Cette nouvelle coalition d’opposition de gauche, de droite, du centre, de tout, est bienvenue. » Syamak Agha Babaei

  • « Il faudrait installer des éoliennes partout autour du centre administratif tellement ce rapport brasse de vent. » Pierre Jakubowicz
punchline politique 2023
© Pokaa

Il est 21h41 lorsque le dernier conseil municipal de l’année se termine.  Une année politiquement éprouvante, notamment sur le plan national, qui a vu la municipalité écologiste passer la seconde pour en lançant de nombreux projets urbains. Désormais, il ne reste plus qu’un an et demi de mandat, et nul doute que les oppositions vont progressivement sortir du bois pour se préparer pour 2026. Une année aux allures de Game of Thrones qui s’annonce, et on sera là pour vous en parler, sous différents formats.

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Commentaires (1)

  1. Un tournant historique pour les droits numériques à Strasbourg

    Malgré la qualité remarquable de cet article, il serait dommage de ne pas souligner un événement exceptionnel et inédit au niveau national : l’adoption unanime de la motion #61 lors du Conseil municipal du 9 décembre. Cette motion consacre l’intégrité numérique des personnes comme un principe fondamental et a été brillamment portée par Mme Caroline Zorn.

    Après l’inscription de ce droit dans les constitutions des cantons de Genève et Neuchâtel, Strasbourg confirme son rôle de pionnière en devenant la première collectivité française à intégrer cette notion essentielle à ses grands principes.

    L’intégrité numérique, qui englobe la protection des données, l’égalité d’accès aux services publics en ligne et hors ligne, et le respect des identités numériques, est un enjeu clé pour l’avenir. Ce pas décisif, salué par toutes les tendances politiques, prépare le terrain pour des avancées encore plus significatives à l’échelle nationale.

    Un immense bravo à ceux qui portent leur vision et leur engagement sur ce sujet essentiel qui, sans aucun doute, deviendra central dans les années à venir.

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