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J’irai piquer chez vous : immersion dans l’enfer des punaises de lit à Strasbourg

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Julius Pepperwood s’accorde enfin une pause. Il se cale dans son fauteuil rembourré pour son mal de dos, se sert une potion des druides et allume son cigare. Il souffle un bon coup. C’est la rentrée des étudiants et les dossiers ne cessent de s’accumuler sur son bureau. Parents inquiets pour leurs enfants, professeurs qui sentent qu’on les délaisse, médecins qui remettent en question l’obligation de porter un masque… à Strasbourg, les sujets d’enquête ne manquent pas. Mais un semble pourtant revenir tout le temps. Un sujet qui laisse de nombreux étudiants sans réponse et de nombreuses familles sans solution. Il décide néanmoins de s’accorder un petit somme. Quelques heures plus tard, au réveil, il ressent comme des démangeaisons sur les bras. Ni une ni deux, malgré la fatigue, il se met à ouvrir le dossier qui l’attend depuis un moment : celui des punaises de lits.

Préambule

C’est dans le quartier Laiterie que Julius Pepperwood s’est rendu pour son enquête. Un quartier en réhabilitation, le joli mot qui présage d’une gentrification à venir, où de nombreux vieux immeubles ne sont pas très bien entretenus depuis des dizaines et des dizaines d’années. Avant les quatre étages pour arriver dans l’appartement en question, il avait déjà effectué quelques recherches sur les punaises de lit, et les résultats donnaient franchement la frousse : des petites créatures moches comme pas permis, éradiquées il y a plusieurs dizaines d’années et revenues à cause du tourisme de masse, qui sucent le sang pendant la nuit et qui se multiplient vitesse grand V… Il y avait de quoi inspirer David Cronenberg pour son prochain film d’horreur.

Néanmoins, à travers son enquête, il découvrira que le problème est détectable avant qu’on en soit au stade de l’infestation, qu’il est traitable sans mettre le feu à l’appartement et surtout, qu’il peut arriver à tout le monde. Ce n’est pas du tout une question de propreté ou d’hygiène, comme de nombreuses personnes peuvent le faire croire, rajoutant un sentiment de honte et des stigmates qui poussent souvent les gens à ne pas révéler qu’ils en ont.

Tadaaaaaa. Pour bien vous mettre dans l’ambiance.
© Wikipédia – CC

Étape 1 : la détection

C’est aux alentours de mi-juin que l’enquête commença. Till*, habitant dans le quartier Laiterie et dans l’appartement concerné par l’enquête, fut le premier à détecter des traces de punaises de lit, sous la forme deux petites traces de sang sur un de ses oreillers. Comme l’a précisé un désinfecteur, qui souhaite rester anonyme à Julius Pepperwood, le sang peut être l’un des premiers signes des punaises de lit. « Les premiers signes montrant qu’on a des punaises de lits chez soi, sont les démangeaisons, qui, en généralisant, sont au niveau des bras, du ventre ou encore du dos, c’est-à-dire les parties qui sont exposées pendant le sommeil. On peut aussi retrouver des taches de sang sur nos draps d’oreillers ou de couverture. »

Un moment peu évident à vivre pour Till, dont la plus grande hantise était justement d’en avoir lorsqu’il emménagerait dans son premier appartement. « C’est surtout avec le côté paranoïa de la chose. L’impression d’avoir toujours quelque chose dans ta chambre sans vraiment savoir où c’est, cette hantise de te lever tous les matins sans savoir si tu vas vraiment te faire piquer. Tout simplement, la sale image que ça renvoie, alors que c’est quelque chose que tout le monde peut avoir et ça me foutait les jetons incroyables. »

Exemple de piqûres types de punaises de lit
© Morinextermination.com

Après les traces de sang sont rapidement venues les piqûres. Le problème, alors qu’on était tout juste au début de l’été, c’est que les piqûres de punaises sont difficilement distinguables de celles de moustiques, de tiques ou de puces. Il est donc facile de se dire que ce ne pouvait être que des moustiques, et qu’il ne fallait pas trop s’inquiéter. Ce qui était d’ailleurs l’état d’esprit initial de Lionel*, l’un des colocs de Till : « J’avais rien eu donc c’était difficile de se sentir concerné, mais c’est vrai qu’après j’ai vu que mon coloc avait une phobie de ça… mais moi à titre personnel ça allait quoi. » Un état d’esprit justifié également par les propos du désinfecteur : « Il ne faut pas paniquer, en tout cas pas en période printanière ou lors de l’été, car les piqûres de punaises sont semblables à celles de moustiques. À la seule différence que celles des punaises sont là plupart du temps regroupées ou alors alignées, ce qui est un signe pour les reconnaître. » Ainsi se clôture la première partie de l’enquête.


Ce qu’il faut retenir :
  • Si vous avez des démangeaisons sur les bras, le torse ou dans le dos et/ou traces de sang sur votre literie, vous pouvez avoir la suspicion de punaises de lit.
  • Pour les piqûres, elles sont généralement regroupées ou alignées, les punaises de lit cherchant souvent à plusieurs endroits le meilleur spot pour piquer.

Étape 2 : le potentiel psychologique des punaises

La deuxième partie concerne le volet psychologique de l’affaire. La présence de punaises de lit chez soi pouvant revêtir de nombreux problèmes psychologiques. Ça a par exemple été le cas pour Till : « Je me suis senti très très mal. Parce que ça confirmait ma crainte que j’avais à l’idée d’emménager dans mon premier appartement. Je me suis senti très sale, on se demande toujours d’où ça vient, si c’est toi qui l’a ramené et si finalement tout ça n’est pas un peu de ta faute. Très sale, très mal et ça joue beaucoup sur le mental, parce que ça m’a quand même bien déprimé. »

Un état d’esprit qui n’est jamais facilité par les jugements que peuvent porter les autres personnes sur des gens ayant des punaises de lit chez eux. Il n’y a qu’à voir les nombreux commentaires taxant l’hygiène sur les publications d’Étudiants Strasbourg pour s’en faire une idée. Pourtant, les punaises de lit ont de cela d’humanistes qu’elles n’en ont rien à faire que l’appartement soit propre ou sale, comme le précise le désinfecteur : « La propreté n’est pas un facteur par rapport à la présence ou non de punaises de lit, tout le monde peut en avoir chez soi. En revanche, elle peut jouer en terme d’efficacité du traitement contre celles-ci, un appartement ou une chambre bien préparé augmentera d’avantage le rendement du traitement effectué. »

Un salon vide pour une ambiance parfois lourde.
© Nicolas Kaspar pour Pokaa

S’est installée dans la colocation une ambiance parfois lourde, deux des trois colocataires vivant mal la potentielle présence de punaises. De son coté, Lionel n’était pas trop inquiet : « Personnellement j’étais plus inquiet pour lui Till, ndlr – que pour moi, parce que je ne me sentais pas trop concerné au départ. Je pense que franchement, pendant des mois, ça aurait pu durer comme ça en fait, donc ça m’a pas fait grand-chose. »

Justement, il ne faut pas attendre des mois pour régler ce problème. Le souci, c’est que de nombreuses personnes se sentent démoralisées, dépassées par les événements et ont peur d’un jugement sur leur hygiène s’ils révèlent la présence de punaises de lit. Tout cela pousse à l’inaction, ce qui aggrave la situation. Dante aurait pu clairement réserver un cercle de l’Enfer aux punaises de lit et aux personnes qui jugent ceux qui en ont. Néanmoins, en essayant de réagir rapidement, les trois colocataires ont commis une erreur bien compréhensible : ils ont acheté des bombes insecticides. Le souci, c’est que les punaises de lit ont développé au fil des années une résistance à ce genre de produits, les rendant parfaitement inefficaces. Finalement, ce qu’il faut faire quand on pense avoir des punaises de lits, c’est « demander un diagnostic à un professionnel, qu’il vérifie les éléments susceptibles d’être infestés par des punaises de lit, ou alors faire appel à une société de détection canine. »


Ce qu’il faut retenir :
  • Les punaises de lit peuvent avoir des effets psychologiques forts sur les personnes qui en ont. En effet, elles vous piquent dans votre sommeil, à savoir un des seuls moments de la vie où vous êtes censés être en sécurité.
  • Néanmoins, et c’est probablement la seule bonne nouvelle, les punaises de lit ne transmettent pas de maladies quand elles piquent.
  • N’hésitez pas à faire appel à l’avis de professionnels, comme Flashguards, DKM ou ATN – Détection Canine. Vous pouvez trouver des informations utiles sur le site du gouvernement ou contacter la Ville par téléphone sur cette page-là. Attention cependant, en trois appels, ils n’ont jamais répondu. Ne jamais hésiter à en parler ! Et si quelqu’un vous juge, c’est coup de tête/balayette.
  • Ne pas utiliser de bombes insecticides pour tenter d’éradiquer le problème. Cela peut apporter du confort dans l’immédiat, mais la grande majorité des punaises de lit résistent, et cela ne tue pas les œufs.

Étape 3 : la détection canine

Justement, après quelques semaines de latence, les colocataires se décident à appeler une entreprise de détection canine. Après une première entrevue avec une entreprise de détection canine très peu professionnelle, nos trois colocataires ont pu appeler un désinfecteur qui les a orientés vers une entreprise plus sérieuse. Cette prise de décision a marqué le début du règlement de l’affaire. Et même s’ils ont dû attendre deux semaines supplémentaires, pour que les résidus de l’insecticide ne soient plus un danger pour le chien, cela a fait du bien, comme le souligne Till : « La très bonne chose c’est qu’on a pris des mesures assez rapides. En voyant les piqûres, on a pris la décision de contacter une entreprise de détection canine. ». C’était le 2 juillet.

Ce procédé nous vient des États-Unis et du Canada, et utilise les super-pouvoirs olfactifs de nos toutous préférés pour détecter les punaises, comme l’explique un maître-chien, spécialiste en punaises de lit : « La détection canine de punaises de lit est basée sur l’élément olfactif du chien, qui est bien supérieur au notre. On le connaît déjà sur d’autres disciplines, que ce soit stupéfiants, recherche d’explosifs ou de personnes. Le chien peut aussi se développer sur le thème de la santé, comme on peut le voir avec le Covid. La punaise de lit elle, se cache pour différentes raisons, ce qui la rend difficile à voir par l’œil humain. Et le chien ne se base pas sur l’aspect visuel : il va détecter la punaise de lit sur tous ses stades de la vie, des œufs aux adultes, en passant par les différents stades larvaires. »

Le petit chien, Suzy de son prénom, arrive donc dans l’appartement, prête à faire son travail. « Le chien fait ce qu’on appelle un marquage. Il va se poser là où il y a des punaises de lit, et va montrer de son museau les zones où elles sont situées. » Un travail d’orfèvre, mais surtout d’équipe : « C’est réellement un travail d’équipe entre le chien et le maître-chien. Ce dernier, son rôle ça va être d’aller voir le logement en question, pour voir s’il n’y a pas d’éléments qui pourraient mettre le chien en danger, car la sécurité du chien passe avant tout. Une fois que tout a été validé, sachant qu’en tant que maîtres-chiens, dans ce cas-là nous sommes spécialistes des punaises de lit et spécialistes canins, on va chercher le chien, inspecter les locaux et en fonction du résultat, ce que découvre le chien et notre interprétation derrière, on fait notre retour au client. »

Dans le stress et l’attente, les deux colocataires présents lors de l’intervention attendent le verdict de la même manière que tu attendais les résultats de Parcoursup. Résultat : deux chambres sont contaminées. Celle de Till au niveau du lit et d’une plinthe… mais également celle de Lionel, au niveau du lit, qui accuse le coup : “Là j’avoue que ça m’a foutu un coup. Pas parce que j’avais une phobie mais parce que j’aurais pu vivre des mois avec ça dans mon lit ou dans ma chambre. Au final ça a duré 10/15 minutes, et après je pense que j’étais dans le même état d’esprit que mes colocs, c’est-à-dire essayer de régler ça au plus vite. »

De plus, des preuves que les punaises de lit étaient là avant l’arrivée des trois colocataires dans leur appartement leur sont révélées par le maître-chien : une plinthe avait été bouchée par du scotch dans une chambre, tandis que de la terre de Diatomée – un remède naturel pour tuer les punaises de lit, ndlr – était dans une autre chambre. Cela annonce des discussions agréables avec leurs propriétaires…


Ce qu’il faut retenir :
  • Ne pas attendre pour prendre les devants. Les punaises de lit se reproduisant assez vite, la situation peut vite devenir compliquée.
  • Faire appel à de la détection canine est un bon moyen de savoir et d’être sûr si oui ou non vous avez des punaises de lit.

Étape 4 : l’affaire est dans le sac, littéralement

Maintenant que les punaises étaient détectées et localisées, il a fallu appeler une entreprise de désinfection. Ayant peur que la situation s’éternise, les trois colocataires ont vite pris les devants, ce qui les a mis quelque peu en porte-à-faux avec leurs propriétaires, comme l’explique Lionel : « Notre proprio avait sans doute déjà effectué ses recherches, je n’en sais rien, mais il nous avait proposé une compagnie de désinfection, alors que nous on en voulait une autre, que l’on jugeait plus fiable. Donc au départ on a eu peur de ne pas être remboursés, mais au final ils ont été réglos. »

En effet, selon la loi ELAN, c’est à votre propriétaire de régler les frais d’intervention pour lutter contre les punaises de lit, si vous habitez depuis six mois ou moins d’un an dans l’appartement. Dès lors, la première intervention de l’entreprise de désinfection a pu commencer, ce qui a grandement soulagé Till : « J’étais toujours un peu craintif, mais j’étais surtout soulagé de voir qu’il y avait une solution, que les choses avançaient et que ce n’était pas une fatalité où tu te disais « faut que je brûle tout, je vais mettre tout à la poubelle et je déménage ». Donc ouais, grand soulagement de voir que les choses avançaient petit à petit. »

Cela a tout de même demandé un grand chambardement dans l’appartement : le cours des sacs-poubelles a sans doute gagné des points en bourse pendant le mois de juillet. Il a fallu en effet laver tous les vêtements à 60 degrés, les mettre dans des sacs-poubelles ou des sacs plastiques refermables et tout stocker dans la cuisine. Ce qui rendait difficile le fait d’inviter des gens chez soi, comme le révèle Lionel : « Disons que je menais ma vie comme d’hab, mais c’était surtout inviter des gens chez moi qui m’embêtais. Et puis je sentais l’ambiance dans la coloc qui n’était pas au top. Le plus dur ça a sans doute été de cacher aussi à mes amis extérieurs. »

En outre, il a également fallu organiser sa chambre, de façon à ce que la personne qui interviendrait puisse passer son produit rémanent. Grosso modo : il attire les punaises de lit qui ensuite sortent et se font tuer au contact. Tout un programme qui a donc rythmé pendant un mois la vie des colocataires, puisqu’il a fallu trois interventions pour tout éradiquer. Le temps que les œufs qui avaient éclos d’être touchés par le produit.

Enfin, dans leur « malheur », les colocataires ont eu une chance : leur logement n’a pas été habité pendant le confinement. Si cela a donné un logement sale et mal entretenu par les propriétaires, cela a toutefois fait que les punaises de lit n’ont pas pu se reproduire. En effet, comme le confie le désinfecteur : « Le confinement a intensifié la présence de punaises de lit, au niveau de la prolifération, les personnes ne pouvant sortir de chez elles devaient alors vivre avec celles-ci, ce qui n’est pas agréable. »


Ce qu’il faut retenir :
  • C’est à vos propriétaires ou bailleurs sociaux de payer pour l’intervention, si vous occupez le logement depuis moins d’un an ou si l’infestation est dans plusieurs logements dans l’immeuble
  • Attention : comme le business des punaises de lit est en pleine expansion, beaucoup “d’entreprises” prolifèrent aussi vite que les insectes qu’elles sont censées éliminer. Renseignez-vous bien sur l’entreprise à qui vous faites appel, ou sur celle que votre propriétaire décide de choisir
  • Pas besoin de tout brûler : laver à 60 degrés, mettre vos habits dans le congélateur à -18 degrés ou alors au sèche-linge permet d’éliminer les punaises
  • Le protocole d’intervention est important : passer l’aspirateur avant et plus généralement, rendez votre chambre et logement les plus propres possibles. 

Étape 5 : la conclusion

Le 12 août dernier, le dernier passage est effectué. Julius Pepperwood a passé plus de deux mois avec les colocataires du quartier Laiterie, un quartier durement touché par le phénomène des punaises de lit. Un peu comme Strasbourg finalement, et la France de plus en plus, comme le précise le désinfecteur : “Plus généralement, le nombre d’interventions ne fait qu’augmenter d’année en année. On peut parler de fléau à ce jour, mais les personnes ne sont pas encore assez informées.”

Pour les trois colocataires toutefois, tout est bien qui finit bien pour le moment. Thill est un peu plus rassuré : « Il y a eu quelques piqûres après le premier passage, mais ça s’est rapidement calmé. Je n’en ai toujours pas eu après le deuxième et troisième passage et j’espère que ça continuera comme ça. Effectivement ça libère un poids énorme sur la conscience et sur le moral. Rien que le fait de dire qu’on peut inviter des amis à la maison, de recevoir des gens sereinement, ce qui n’était pas le cas avant, bah ça fait beaucoup de bien. »

Pour Lionel, le raisonnement est le même. Surtout qu’ils ont pu régler ça rapidement, tous les trois. Et que dès lors, les prochains problèmes s’avéreront moins difficiles à gérer : « On se sent mieux. Pas seulement au fait que l’on n’en ait plus mais j’ai vu qu’on a pu régler ce problème à trois, vite et bien. Donc déjà ça, ça m’a rassuré. Et surtout, je me dis que maintenant, les problèmes qu’on peut avoir à l’appart, le frigo qui fuit, la chaudière ancienne… tout ça c’est un peu du pipi de chat à côté. » Justice partout, punaises de lit nulle part.

Julius Pepperwood retourne chez lui, éreinté mais heureux d’avoir pris à bras-le-corps un problème qui empoisonne la vie de trop nombreuses personnes. Il referme son dossier, enlève ses lunettes, se frotte les yeux, qui se ferment quelque temps. À son réveil, pas de piqûres, mais une nouvelle motivation à continuer les enquêtes. Et ce ne sont pas les sujets qui manquent à Strasbourg…

*Tous les prénoms ont été modifiés.


Les numéros à connaître

Pour la ville de Strasbourg :
En France :
Pour les entreprises :
  • Vous pouvez par exemple vous diriger vers ATN Détection canine pour faire un diagnostic des punaises de lit
  • Et ensuite appeler Flashguards pour désinfecter votre appartement ou maison.

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Commentaires (4)

  1. Merci pour cet article le. En attendant de contacter un professionnel ou si ces saletés sont détectées suffisamment tôt, on peut également trouver des désinfectants spécifiques, tout bomber et mettre de la terre de diatomée dans les prises électriques (où ces bêtes se promènent), le long des plinthes etc… la terre assèche les punaises avant qu’elles ne pondent. Pris suffisamment tôt, c’est comme ça que je me suis débarrassée de 5 punaises qui venaient d’un carton de meuble neuf : les entrepôts sont aussi infestés 😨. Je ne vais pas faire de pub mais les droguerie ont les produits qui fonctionnent, notamment la droguerie boulevard d’Anvers. Bon courage!

  2. Bonjour,
    Une solution efficace et surtout non toxique, c’est d’acheter un nettoyeur vapeur de qualité, et de tout passer au jet de vapeur haute pression. Il faut aussi laver les vêtements, literie etc mais ce qui ne passe pas en machine sera traité à la vapeur (livres, boites, étagères, meubles, plinthes, parquet, tout).
    Cela éliminera les œufs et les insectes. Et puis après on pourra s’en servir pour le nettoyage quotidien du logement ce n’est pas de l’argent de perdu.
    Enfin, l’article ne parle pas des protections pour pieds de lit, qui empêchent les punaises d’y grimper et de venir vous piquer pendant votre sommeil.
    Bon courage si vous en avez.

  3. Je partage le meme avis que Ramette. La terre de diatomée est un insecticide naturel très efficace contre les punaises de lit. Il faut juste bien assainir l’environnement avant de l’utiliser et de porter des lunettes de protection ainsi qu’un masque lors du traitement.

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