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C’est à Ludus Académie que Mathieu nous a accueilli un mardi après-midi ensoleillé. Entre deux cartons de Nintendo première génération, une salle d’arcade blindée et un café, il nous a livré son parcours de guerrier.
Car sous ses airs de grand enfant, vêtu d’un T-shirt Super Mario, se cache un homme multi-casquettes, à l’allure discrète, mais au cerveau en ébullition. Toujours à 100 à l’heure (que dis-je 3000), Mathieu révèle une positivité et une énergie hors-pair, qui donnent la patate une fois qu’on ressort de cet endroit hors du temps.
► Cf. témoignage par une micro-biographie :
Après un BEP Paysagiste et un Bac Pro Commerce/Marketing en alternance, Mathieu ouvre son propre shop de T-shirts et une room d’expositions en plein coeur de Strasbourg. Une rencontre avec Julien Lafarge plus tard, le voilà qu’il se lance dans l’aventure Becoze comme chef de publicité pendant plusieurs années. En parallèle, il crée l’asso BeatBurst avec son pote Loïc pour continuer à dynamiser la scène culturelle et musicale locale.
En 2014, un nouveau monde s’offre à lui : celui des gammers. Il rejoint Ludus Académie (École européenne de la création et du développement du jeu vidéo et du serious game) et Ludus Events, son pôle événementiel. L’école grandit, le festival Start To Play voit le jour et surtout, un nouveau projet se profile… Celui d’ouvrir le premier musée du jeu vidéo en France ! Oui oui. Il devrait voir le jour début 2017 à Schiltigheim. Stay connected !
► P’tite question par curiosité… Est-ce que tu te considères un peu geek sur les bords ?
J’ai plusieurs consoles chez moi, je ne vais pas mentir. La Wii et la Wii U, la Game Cube, la PS2. Je ne me considère pas vraiment comme un “geek” parce que je joue très rarement seul. En général, on joue à plusieurs avec les potes quand ils viennent manger à la maison. À un moment on sort les manettes et c’est parti !
J’ai envie de faire évoluer les mentalités et de faire comprendre aux personnes qui voient les jeux vidéo comme une discipline de geek, qu’au final c’est un moyen de fédérer les personnes.
C’est vraiment un milieu riche et complet. Si on s’y intéresse un minimum, on se rend compte que la plupart des jeux sont tirés de livres ou encore de films. Il y a un réel aspect culturel à mettre en avant !
► Qu’est-ce qui te fait vibrer à Strasbourg ?
Tu sens que les choses bougent. Avant, c’était compliqué de trouver des lieux sympas, qui mêlaient art, musique & culture. Maintenant, il y a la PopArtiserie, le Graffalgar, le Shadok. Idem pour les events. Cette année il y a eu la #1 du Street Bouche Festival, qui a marché du tonnerre. Et nous on a organisé la #3 du festival Start To Play, une belle réussite aussi.
On n’a rien à envier à d’autres villes en France. Il y a suffisamment de choses qui se passent à l’heure actuelle ici. Il suffit juste d’avoir les yeux et les oreilles grands ouverts.
► Des aspects que tu aimes moins quand même ?
C’était plus flagrant il y a quelques années, mais avant ça manquait réellement de moyens et de lieux pour s’exprimer, organiser des expos, des concerts. Et puis surtout… ça caille ici !!!
Mais comme je l’ai dit avant, ça évolue dans le bon sens !
► Quels sont tes lieux préférés ?
J’aime beaucoup la PopArt, parce que ça me rappelle mon ancien shop. C’est un lieu de rencontre alternatif, qui met en oeuvre de belles expos de street art, des musiciens du coin, de la bonne bière. Ça reflète bien mon univers.
La place Saint Nicolas aux Ondes est sympa aussi, surtout l’été quand les terrasses sont blindées de monde. Et sinon coup de coeur pour le live escape game A Maze In, que j’ai découvert récemment. Ca change et c’est bien foutu.
► Ta musique du moment ?
Difficile à dire… J’en écoute tout le temps ! Je dirai M.I.A.- Borders, je suis restée bloqué depuis cet été. Et tous les albums de Rone aussi.
► Comment tu vois Strasbourg dans 3 ans ?
Perso, je me vois encore ici, à bord de notre musée et avec encore plus de projets sur le feu ! Je pense (et j’espère) qu’il y aura encore plus d’événements et de lieux d’expression. Il faut tous qu’on soutienne les initiatives locales en participant, même en temps que bénévoles. Ce sont de superbes expériences !
► Une dernière phrase… ?
Ne jamais lâcher le morceau ! (Bien dit Maurice… Euh Mathieu).
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« Génération Strasbourg » : comprendre la démarche en cliquant ici.
Photographie : Maria Fernandes
Texte : Hélène Berrier
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