Hormis les quelques gouttes tombées dans la nuit, ce lundi 19 juin, Strasbourg dépasse officiellement les 40 jours sans pluie. Une inquiétante performance au cours d’un mois qui deviendra très certainement le deuxième mois de juin le plus chaud jamais enregistré en France.
Difficile de ne pas remarquer la sécheresse qui s’est installée à Strasbourg et dans le Bas-Rhin ces derniers temps. Les hautes températures, la bise et l’ensoleillement généralisé ont instauré un climat extrêmement sec dans notre ville, qui se caractérise notamment par une herbe jaunie que ne renierait pas le sud de la France.
Forcément, qui dit sécheresse dit manque croissant d’eau, malgré les pluies d’avril dernier. Dans le département, 5 bassins sont ainsi placés en vigilance sécheresse par la Préfecture : la Sarre, la Lauter, le Seltzbach, la Moder et la Zorn. Elle appelle également à un usage responsable de la ressource en eau sur le département.
Pas de pluie depuis 40 jours sur Strasbourg
La situation est particulièrement alarmante dans le Bas-Rhin, puisque selon Atmo-Risk, plus de 80% du territoire alsacien n’a pas vu une goutte de pluie depuis près d’un mois.
À Strasbourg, la situation n’est clairement pas au beau fixe non plus puisque, selon Météo Suivi Alsace, au lundi 19 juin, cela fait maintenant 40 jours que notre ville n’a pas vu signe de pluie. Seules les années 1959 (avec 44 jours) et 1963 (avec 46 jours) ont dépassés ce triste record. Heureusement, selon les diverses prévisions météo, il devrait pleuvoir entre le début et le milieu de cette semaine.
Néanmoins, cette série au long cours a la particularité d’être « inédite quoiqu’il arrive à cette époque de l’année », selon Météo Suivi Alsace. En effet, les périodes sans pluie les plus élevées à Strasbourg se sont passées en automne.
Cette situation exceptionnelle pour un mois de juin s’accompagne d’une chaleur elle aussi exceptionnelle, puisque, toujours selon Météo Suivi Alsace, « il est quasiment acquis, que ce mois finira à minima en seconde position des mois de juin les plus chauds depuis 1923 ». On n’est pas sortis du sable, et cela ne présage rien de bon pour l’été.