L’art du manga ne mourra jamais. Au départ simple esquisse couchée au crayon sur du papier blanc japonais, il s’est aujourd’hui très largement répandu, du pays du soleil levant jusqu’à nos contrées. A travers les séries télévisées, les BD, les longs métrages à grands et petits budgets ou encore les magasines populaires, le manga est devenu un véritable art de vivre très largement propagé dans le monde entier. Les fans sont autant de passionnés imprégnés d’une culture nippone aux milles et uns styles graphiques, souvent personnifiée par des créatures extraordinaires ou des héros ordinaires. La soif de manga est un peu comme l’amour des fans de Johnny pour leur idole : éternel. Alors à Mulhouse, en ce moment, la création d’un musée du manga est en réflexion, pour marquer encore un peu plus l’emprunte de cet art dans la culture contemporaine.
Un musée qui évolue avec son temps
Le manga a vu le jour en bande dessinée, mais la collection du musée ne va pas s’y cloisonner, une large place serait à priori donnée à l’animation et aux jeux vidéos qui sont aujourd’hui très représentés dans la culture manga.
« Nous allons créer un groupe de travail pour bien le ficeler. Il faut un conseil scientifique et des spécialistes de l’animation et du manga, mais aussi d’autres horizons ». Virginie Fermaud, directrice du CEEJA
Un projet soutenu par le prestigieux Musée international du manga de Kyoto
Le Centre européen d’études japonaises d’Alsace (CEEJA) est l’association à l’origine du projet, soutenu en haut lieu par le député Agir Olivier Becht, vice-président du groupe d’amitié France-Japon à l’Assemblée.
Une idée qui germe doucement…
Le député Brecht est en plein dans la phase 1 du projet, le montage budgétaire, l’enveloppe nécessaire à l’édification du bâtiment est évaluée à 2,5 million d’euros. Le ministère de la culture devrait être sollicité pour la levée de fond, sans toute fois plus de précision à l’heure actuelle?
Où pourrait-il être implanté ?
Pour l’instant le lieu exact n’est pas encore choisi, mais les espaces proches de la Suisse, de l’Allemagne et de leurs aéroports sont privilégiés pour un accès plus facile à ce qui reste encore aujourd’hui une idée hypothétique.
On vous tiendra informé quand on en saura plus