Depuis une semaine déjà, Strasbourg est envahie par d’étranges créatures : clown terrifiant, vampires dansants, archéologue sexy itinérant et autres monstres menaçants. Pour son dixième anniversaire, le Festival Européen du Film Fantastique de Strasbourg n’a pas fait les choses à moitié et la bonne nouvelle c’est qu’il reste encore quelques petits jours pour en profiter et surtout, quelques séances IM-MAN-QUABLES !
Comme par exemple, la séance exceptionnelle de ce soir à 20h au cinéma Star : “l’Exorciste”, ce film plus que culte, sera diffusé… en présence de son réalisateur, William Friedkin (invité d’honneur du FEFFS) ! Clairement, ce n’est pas tous les jours que ce genre d’opportunité se présente donc si vous avez l’occasion d’y aller, n’hésitez pas une seule seconde. En plus, il reste encore quelques places.
Toujours dans les immanquables, la Nuit Excentrique qui aura lieu demain soir au Saint Exupéry et qui s’annonce WTF à souhait ! Pour rappel, le concept c’est de passer la nuit au ciné à mater des films aux titres improbables tels que “L’homme Puma” ou encore “Les prédateurs du futurs”. Pour les plus courageux qui n’auront pas, en cours de route, sombré dans un sommeil profond, le petit dej sera offert à la sortie. Alors, qui va relever le défi ? 😉
Et vous avez également jusqu’à dimanche pour aller tester et découvrir tout un tas de jeux vidéo indépendants très cools au Shadok !
De notre côté, le FEFFS a été l’occasion de :
- Chiller, penardo comme des renardo, au Village Fantastique. Confortablement installé dans des canap’ de compet’ et une bière à la main, on a pu profiter d’une déco au top et des différents stands qui animeront, jusqu’à dimanche, la place Saint Thomas. Information bonus non négligeable : des licornes se cachent un peu partout dans le village 😉
- Découvrir des films qu’on aurait pas forcément été voir au cinéma dans un autre contexte ! Mardi dernier, nous sommes allés à la séance de “La lune de Jupiter” au cinéma Saint-Exupéry. Si le synopsis nous a semblé positivement intriguant (il évoquait l’histoire d’un réfugié qui avait hérité du pouvoir de lévitation), le film, lui, nous a paru long et vraiment… inclassable. Mais c’est justement pour ça que les festivals comme le FEFFS existent : pour nous faire sortir de notre zone de confort cinématographique et nous plonger dans de nouvelles dimensions. En plus, le film nous a quand même appris un truc TRÈS important : il y a… des cigognes en Hongrie ! :O
- Participer à des soirées à thème assez insolite ! Le 19 septembre se tenait la Haxenacht au musée alsacien et en quelques mots : la scénographie et l’ambiance était vraiment glauque à souhait – les masques reçus à l’entrée y étaient surement pour beaucoup -. Le spectacle en lui même était un peu décevant, on aurait voulu que ce ne soit pas juste un prétexte à un énième show de danse. Juste après, place à l’exposition de Hervé Bohnert qui se tient en plein milieu de l’exposition permanente du musée. Et là excellente surprise ! Des sculptures de crânes et d’os réalisées en dentelles par l’artiste et des animaux prêtés par le musée zoologique renforçaient encore plus ce sentiment macabre ! Pour résumer : une excellente idée malgré un petit manque à la réalisation du spectacle.
- De mater le beau Harrison Ford sur écran géant, à l’ombre de la Cathédrale. Mercredi soir, armés de nos plus beaux plaids et de nos plus grosses chaussettes, nous sommes allés profiter de la diffusion en plein air du deuxième volet de “Indiana Jones”, sur la place du château. C’était, malgré le froid, un vrai plaisir de partager les rires et les commentaires provoqués par ce film culte, avec les 200/300 spectateurs présents !
- De jouer à Buffy au bal des vampires ! A l’initiative du FEFFS et de la ville de Strasbourg, cet étonnant bal avait lieu hier soir au Palais U (un lieu pas dégueulasse qui collait parfaitement au thème). Et il faut dire que les invités avaient vraiment pris le dress code trèèèès au sérieux ! Certains costumes étaient grandioses et un stand de maquillage sur place permettait de se glisser rapidement dans la peau de Dracula. De manière générale, l’ambiance était chaleureuse, très bon enfant et les vampires d’un soir s’amusaient des clichés en se déhanchant sereinement sur les notes de “Thriller”. Bref, un très bon moment !