Partout en ville, on croise des voiture bleues et blanches avec l’inscription « Citiz ». Cette flotte, qui s’est fait sa place dans les rues strasbourgeoises, permet de partager un véhicule en libre-service avec d’autres utilisateurs/rices. Et c’est bien pratique pour les Alsacien(ne)s qui ne peuvent, ou ne veulent pas investir dans un véhicule. Le système d’autopartage, avant d’exister à l’échelle nationale, a d’ailleurs vu le jour dans nos rues, il y a bientôt 25 ans. On vous raconte cette épopée !
Augmentation du tarif des parkings, stationnement payant au Neudorf, réglementation Crit’air : les mesures se multiplient pour les automobilistes strasbourgeois(es), ce qui peut compliquer la possession d’un véhicule.
Les alternatives ne manquent pas, entre le réseau de transports en commun qui ne cesse de s’agrandir, ou les pistes cyclables qui font de Strasbourg le paradis des déplacements à vélo. Mais si on peut se passer de la voiture au quotidien au centre ville, parfois, le besoin d’un véhicule peut tout de même s’en faire ressentir… Par exemple, pour bouger un meuble, faire des courses conséquentes, ou encore se balader dans la région.
Et c’est là qu’interviennent Citiz et l’autopartage : la coopérative compte aujourd’hui une flotte de 400 véhicules dans le Grand Est, de tailles diverses et réservables à tout moment, même en dernière minute.
Le principe ? Des véhicules qu’on loue selon ses besoins, à l’heure ou à la journée, pour s’épargner les galères d’une voiture à soi. On vous raconte.
L’autopartage, presque 25 ans d’histoire en Alsace
L’histoire de Citiz démarre en 2000, avec des Strasbourgeois(es) de différents quartiers qui veulent rouler autrement, de manière plus économique et écologique. C’est ainsi que naît Auto’trement, première plateforme d’autopartage en France !
La flotte compte au départ trois véhicules, que se partagent 15 utilisateurs/rices. Le projet décolle vite : en 2002, Auto’trement co-fonde France Autopartage, réseau coopératif à l’échelle nationale. En parallèle, l’offre continue de se déployer en Alsace, à Mulhouse, Sélestat, Colmar… avant de devenir Citiz en 2013.
Aujourd’hui, on peut trouver des stations un peu à tous les coins de rue dans Strasbourg… et pas que !
Partout, pour tout le monde
L’objectif est d’être disponible dans les grandes villes, mais également dans les communes plus éloignées, et dans les différentes régions du Grand Est, bref : ce sont 40 villes en Alsace, Lorraine et Champagne-Ardenne, qui proposent en tout 400 voitures en libre-service !
Ces dernières s’adaptent à tout type d’utilisateurs/rices, des familles aux personnes à mobilité réduite, en passant par les voyageurs/ses d’un jour ou les groupes de potes en vadrouille. Dans la flotte, on retrouve donc des citadines, des monospaces ou encore des minibus, dotés d’une boîte automatique ou manuelle. On vous l’a dit : il y en a pour tout le monde, et toutes les occasions !
On a testé : s’évader dans les Vosges avec une voiture en libre-service
Bischwiller, Rosheim ou encore Barr : nouvelles stations, nouvelles expéditions
De plus, l’offre Citiz continue de faire son bout de chemin en Alsace et dans le Grand Est. Tout d’abord, 11 nouvelles stations ont pointé le bout de leur nez dans différents quartiers strasbourgeois.
À Saint-Florent à Cronenbourg, aux Capucins à Koenigshoffen, au Lazaret au Neudorf, mais également au Faubourg-de-Pierre, à la place de Haguenau ou encore aux Tanneries à la Montagne Verte… tous ont rejoint la liste des spots d’autopartage strasbourgeois. Le tout dans une volonté de rendre l’offre accessible à l’ensemble des habitant(e)s de la commune, même dans les quartiers les plus décentrés.
Mais on ne s’arrête pas là, bien au contraire. Au-delà des stations réparties dans l’Eurométropole, d’autres fleurissent ailleurs dans les contrées alsaciennes et grand-estoises. Rien que depuis le mois de mai, ce sont les communes de Barr, Rosheim ou encore Bischwiller qui ont rejoint la carte.
Du côté de nos voisin(e)s lorrain(e)s, de nouvelles stations ont ouvert à Nancy, de même qu’en banlieue à Laxou, ou encore à Montigny-les-Metz.
Bref : si vous comptez faire une balade alsacienne, voire pousser la voiturette chez celles/ceux dont on ne prononce pas le nom pour découvrir les trésors qui se cachent de l’autre côté des Vosges, c’est une option sans prise de tête. Et ça, c’est rien que dans le Grand Est. Au niveau national, le choix explose : on vous laisse avec la carte des stations.
Une voiture, sans les contraintes qui vont avec
Posséder un véhicule au quotidien, ce n’est pas forcément de tout repos. Entre les galères de stationnement, le coût de l’entretien, des réparations, de l’assurance, de l’essence, plus le nettoyage… Ça prend du temps, de l’énergie, et beaucoup d’argent. Et si l’usage est occasionnel, la question de garder la voiture peut se poser : c’est là que l’autopartage apporte une solution pérenne.
Le principe de Citiz, c’est qu’une fois inscrit(e) en ligne ou sur l’appli, on peut avoir un véhicule en quelques clics, 24h/24h et même en dernière minute. Il suffit alors de rejoindre une des nombreuses stations strasbourgeoises, pour récupérer la précieuse voiture, pour une heure, une journée ou plus.
Ici, pas de frais d’assurance, d’essence ou d’entretien, la coopérative s’occupe de tout : c’est simple, rapide, efficace. Et grâce aux stations dédiées, même pas besoin de tourner en bourrique pour trouver une place !
Liberté chérie
L’autre avantage de l’autopartage, c’est la liberté de mouvement qui va avec. Pas besoin de compter sur un(e) autre conducteur/rice pour réserver un trajet, ou de s’adapter à ses horaires. Pas besoin de réserver un véhicule longtemps à l’avance pour être sûr(e) de l’avoir.
Avec l’autopartage, place aux envies spontanées, aux plans de dernière minute, aux imprévus, aux sorties nocturnes ou autres joyeusetés, le temps d’un après-midi ou de quelques jours… Et le tout, grâce à une initiative locale, qui a de beaux jours devant elle ! Et pour en savoir plus ou même louer une voiture, il suffit de cliquer ici.