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On a testé à Strasbourg : aller faire ses courses à Kehl avec une voiture en libre-service

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Alors qu’aujourd’hui c’est Vendredi Saint, l’envie peut nous prendre d’aller en Allemagne faire des réserves pour le week-end de Pâques qui s’annonce. Pour les Strasbourgeois(es) qui n’ont pas de voitures mais qui ont parfois besoin d’en utiliser, il existe un bon plan, en place dans notre ville depuis un peu plus de 20 ans : Citiz. On est allé tester ces voitures locatives, en auto-partage, que l’on peut croiser un peu partout à Strasbourg.

Vous avez peut-être déjà croisé ces voitures blanches et bleues, garées dans près d’une centaine de stations éparpillées dans toute la ville. Les voitures Citiz, installées à Strasbourg depuis une vingtaine d’années maintenant, fonctionnent selon le système d’auto-partage. Le but est simple : on réserve un créneau et une voiture, on l’utilise, puis on la ramène pour que la prochaine personne puisse s’en servir.

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S’il est possible de réserver par téléphone ou sur internet, on a de notre côté préféré passer par l’application, bien plus pratique. La location peut se faire pour une heure, une journée ou même plus, avec en tout 5 catégories de voitures, selon les envies et projets !

Niveau prix, pour chaque location, on part sur un tarif à partir de 2,50 € par heure + 0,39 € par kilomètre. Tout est compris : le carburant, l’assurance, l’entretien ou encore l’assistance. On a donc réservé un créneau pour aller faire des courses en Allemagne, pour préparer comme il se doit le week-end qui arrive.

Étape 1 : apprivoiser le bolide

Dix heures du matin, rendez-vous parking Opéra-Broglie, pour aller chercher notre destrier du jour, une Twingo 4 places. Arrivé devant la voiture, on se rend sur l’application pour pouvoir ouvrir les portes. On est alors accueilli par une voix qui nous encourage à ouvrir la boîte à gants. Peu motivés à contredire une potentielle IA, on s’exécute et on découvre un boitier, avec les clefs de la voiture.

Attention cependant : pour pouvoir démarrer le bolide, il faudra d’abord rentrer son code PIN pour déverrouiller le clavier. Petite astuce si vous ne voulez pas stresser, ou si vous l’avez oublié, il se trouve dans la rubrique « Mes infos personnelles » de votre compte. Une fois rentré, on tourne les clefs, le moteur se met en route et on peut démarrer.

Pour sortir du parking Broglie, il faudra badger une carte au niveau du paiement par carte bancaire, où il y a marqué « abonnés ». L’aide ne sera pas de trop pour les personnes vite stressées de se retrouver bloquées devant la barrière. Une fois la barrière levée, on se retrouve à l’air libre, direction l’Allemagne.

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© Nicolas Kaspar/Pokaa

Étape 2 : aller faire des réserves au DM et à Kaufland

Comme tout(e) bon(ne) Strasbourgeois(e) qui se respecte, la première étape est évidemment le DM, temple à produits d’hygiène moins chers. Situé à un peu moins de 30 minutes en voiture du centre de Strasbourg, il se situe juste à côté du Kaufland, aux prix moins élevés que d’autres supermarchés kehlois.

On en profite donc pour faire des réserves en tout genre, du shampooing aux produits d’hygiènes, en profitant de la différence de TVA entre l’Allemagne et la France. On met tout dans le coffre et on repart juste à côté, pour le Kaufland.

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© Nicolas Kaspar/Pokaa

Avant de faire les courses, on passe d’abord rendre des consignes, une religion en Allemagne. Et c’est tout de même plus pratique de les transporter en voiture plutôt qu’à bout de bras en tram – testé, et non approuvé.

Une fois à Kaufland, on se retrouve en face des surprises perpétuelles que nous réservent la gastronomie allemande. Pompon : la fameuse « Pizza Pasta », le mélange de deux traditions italiennes qu’on n’aurait jamais imaginé réunies en un seul et même plat. On fait la réserve de pâtes, de sauce tomate, de tomates cerises en boîte et de boissons diverses et variées, et on ramène tout cela dans la Twingo-mobile.

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© Nicolas Kaspar/Pokaa

Étape 3 : remettre du carburant dans le moteur et rentrer à la maison

Maintenant que les courses sont terminées, dernière étape avant de rentrer profiter des denrées récemment achetées : remettre de l’essence. On se dirige donc vers la station ESSO, située en face du famous McDo de Kehl, et on découvre une petite particularité de Citiz : une carte faite pour régler les frais d’essence.

Située dans le boitier, il suffit de faire le code PIN de la carte et donner le kilométrage au moment de payer. À ce sujet, pensez à bien retenir le kilométrage, cela vous évitera un aller-retour en vitesse vers la voiture. En tous les cas, c’est assez pratique et bien pensé.

Dernière étape : faire l’avenue des Vosges dans l’autre sens, jamais une mince affaire aux alentours de midi. On dépose nos courses à la maison et on repart remettre notre petite Twingo à son emplacement initial. Une fois garé, pour pouvoir fermer les portes, il faut remettre les clefs dans le boitier et valider la fin de la réservation

Les clefs rangées, on ferme les portes grâce à l’appli. Si on entend un clic-clac, c’est terminé, on peut rentrer à la maison. Au final le tout nous aura coûté 17,85 euros, pour 3 heures d’utilisation de la Citiz, essence compris. Simple et efficace. Un bon plan indéniable pour celles et ceux qui ne possèdent pas de voitures, mais qui veulent de temps en temps aller acheter moins cher, de l’autre côté de la frontière !

 

Établissement

Citiz Strasbourg

Quoi ?

Réseau d'autopartage

où ?

5 Rue Saint-Michel, 67000 Strasbourg

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Site Internet

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© Nicolas Kaspar/Pokaa

Article soutenu mais non relu par Citiz

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Commentaires (4)

  1. Louer une voiture pour le “plaisir” de faire des courses à Kehl en voiture me semble un peu incongru alors que c’est faisable sans frais avec un abonnement CTS et un chariot de courses.
    Bien sûr, si vous essayez de tout “porter à bout de bras” votre test transports en commun sera négatif.
    Il eut été plus cohérent de faire un essai Citiz avec un exemple sans autre alternative de transports. Par exemple se rendre à une invitation en soirée pour rentrer vers deux heures du matin ou transporter un canapé chez un ami.
    Il est à noter aussi qu’avec Citiz on dispose d’un véhicule utilitaire mais aussi d’un minibus ou bien, pour une sortie avec une personne en fauteuil, d’un véhicule adapté TPMR. Des trajets peu réalisables avec une voiture personnelle.
    L’article laisse croire qu’il faut refaire le plein après utilisation comme pour une voiture de location. Ce n’est pas le cas puisque la règle Citiz est de remettre du carburant quand la jauge est en deçà du quart.
    Bravo tout de même d’avoir informé sur l’autopartage. Cela pourrait amener quelques automobilistes non contraints à la voiture au quotidien à s’interroger sérieusement sur la nécessité d’être propriétaire de son véhicule.

  2. C’est bizarre : si le vendredi saint est férié en Alsace, c’est un héritage de la période allemande (1871-1918), et ce jour est tout autsnt férié en Allemagne. Ce qui veut dire que les magasins sont fermés.

  3. Très instructif et détaillé juste ce qu’il faut en prévision d’une réservation, j’adhère au côtés pratiques et financier tess abordable. Bravo

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