À la suite des résultats des élections européennes consacrant le Rassemblement National (RN) en France, Emmanuel Macron a annoncé dissoudre l’Assemblée nationale lors d’une courte allocution ce dimanche 9 juin à 21h. Résultat des courses ? Les Strasbourgeois(es) devront réélire 3 député(e)s, les 30 juin et 7 juillet.
Une « surprise », un « coup de poker », une « décision grave ». Les qualificatifs pleuvent depuis la décision d’Emmanuel Macron de dissoudre l’Assemblée nationale ce 9 juin aux alentours de 21h. Le président de la République opère en réaction des résultats des élections européennes dévoilés à 20h, consacrant le RN à 31,5 % selon les dernières estimations, suivi de la majorité présidentielle à 15,2 % et le PS à 14 %.
Invoquant « que la parole soit donné au peuple souverain, il n’y a rien de plus républicain », Emmanuel Macron décide donc de renvoyer les Français(es) et donc les Strasbourgeois(es) aux urnes les 30 juin et 7 juillet.
Strasbourg va devoir réélire 3 député(e)s les 30 juin et 7 juillet
Conséquence ? Il va falloir retourner aux urnes dans trois semaines pour de nouvelles élections législatives. À Strasbourg, trois postes de député(e)s seront alors remis en jeu. Voici les député(e)s actuel(le)s :
- Dans la 1e circonscription (la seule 100% strasbourgeoise) : Sandra Regol (EELV- Nupes).
- Dans la 2e circonscription (Krutenau, de l’Esplanade, de la Meinau, du Neudorf et du Neuhof-Stockfeld, en plus de la commune d’Illkirch-Graffenstaden) : Emmanuel Fernandes (France Insoumise – Nupes).
- Dans la 3e circonscription (Cronenbourg et la Robertsau, en plus des communes de Schilitgheim, Bischheim, Hoenheim, Reichstett et Souffelweyersheim) : Bruno Studer (Majorité présidentielle).
À Strasbourg, la Nupes remporte les législatives
Si l’on ne connait pas encore les candidat(e)s, les alliances ou toutes les informations pour ces prochaines élections législatives, on sait néanmoins qu’il faudra retourner aux urnes le 30 juin pour le 1er tour, puis une semaine plus tard pour le 2e tour le 7 juillet. On vous tiendra évidemment informé(e)s.
Les Strasbourgeois(es) reviendront donc aux urnes pour des élections législatives, dans un coup de poker extrêmement risqué de la part d’Emmanuel Macron. Parce qu’un coup de poker, par définition, on peut le perdre. Et cette fois-ci, le président de la République entraîne tout le monde avec lui.