Àffedütter (cul de singe), bàbbelfutz (trou à parole), cactusfécker (baiseur de cactus) ou encore dàchkandelschiesser (chieur de gouttière)…
Décidément, le dialecte alsacien est un dialecte prédisposé à la poésie.
Malheureusement, avec seulement 12 % de pratiquants chez les 18-24 ans et une diminution perpétuelle de son usage (3 % chez les 3-17 ans), l’alsacien est en passe de glisser d’identité culturelle à folklore pittoresque.
(voir les chiffres clés de l’usage du dialecte)
Pour éviter ça, de nombreux organismes et associations existent et se démènent ces dernières années : l’OLCA, le centre culturel alsacien, association AJFE…
À côté de ces institutions, des acteurs privés, lorsqu’ils sont suffisamment investis dans la région, se battent pour l’apprentissage de ce gros morceau de patrimoine régional.
Dans cette dynamique, le Troquet des Kneckes, bar connu de Grand Rue propose depuis l’année dernière des cours gratuits d’alsacien tous les mardis.
La nouvelle saison commence ce mardi 8 novembre et on voulait vous en parler dans le cas où votre curiosité et votre envie de familiarité avec l’Alsace serait suffisamment grande pour vous pousser à apprendre une nouvelle langue (pleine de charme et de tendresse).
Le premier cours aura donc lieu au Troquet des Kneckes de 17h30 à 18h30, est gratuit et limité à 10 places sur inscription au 03.88.22.57.45.
Ensuite, ce sera tous les mardis qui suivent.
Si vous voulez en savoir plus sur le dialecte alsacien sans attendre demain, on vous laisse déjà avec deux belles vidéos qui vous plongeront bien dans le jus (de choucroute) :
En espérant que le niveau sera un peu plus haut que ce qu’on peut y lire dans les toilettes. S’il y a moyen d’être dialectophone et pas insultant, c’est encore mieux. #PayeTaSchneck
tout à fait
mais il y a toujours des imbéciles qui réduisent la langue alsacienne à la charcuterie et aux insultes !
la poésie et la culture ne doivent pas être à leur niveau !