Comme chaque année à l’approche de la journée internationale de lutte pour les droits des femmes, le mois de mars s’annonce chargé à Strasbourg. Conférences, manifs, ateliers sur le consentement, projections qui mettent en avant le quotidien des femmes, sensibilisation aux discriminations : on vous a fait notre petite sélection.
Le 8 mars arrive à grand pas et comme à l’accoutumée, une floppée d’événements sont prévus tout au long du mois à Strasbourg. Près d’une cinquantaine de rendez-vous sont organisés sous le signe de la lutte pour le droits des femmes.
Du 26 février au 19 mars : du parkour et des ateliers d’autodéfense
Les Cousines de l’Est organisent des ateliers d’autodéfense pour femmes les samedis 5, 12, et 19 mars de 14h à 18h au gymnase de l’École du Rhin. Les participantes apprendront à repérer et prévenir les agressions, mais aussi à se défendre. Le stage est gratuit et accessible dès l’âge de 16 ans. Pour s’inscrire, ça se passe par mail à cette adresse : [email protected], ou par téléphone au 07.80.76.53.20.
Toujours côté sport, un stage d’initiation au parkour en non-mixité est prévu le vendredi 11 mars à 15h, sur le parvis du MAMCS. Ce sont les associations Ru’elles et PK Stras qui seront aux commandes. Inscription par ici, au tarif de 10 euros.
Vendredi 4 mars et 8 mars : projection du documentaire de Ruffin “Debout les femmes !”
Sorti en 2021, le documentaire “Debout les femmes !” met en lumière le quotidien des travailleuses pauvres et montre à quel point les femmes sont en première ligne de la précarité. Une première projection est prévue le 4 mars au ciné club de l’INSA et une seconde au Molodoï. Chacune sera suivie d’un débat une fois le film terminé.
Samedi 5 mars : des ateliers et des rencontres… Dans un train
La Fondation des Femmes organise un Tour de France en train. Celui-ci s’arrêtera donc en gare de Strasbourg samedi 5 mars, de 9h30 à 18h30 (avec une pause de 12 à 14h). À bord, des conférences et des animations ludiques sur l’égalité entre les hommes et les femmes. Les participantes et les participants pourront suivre la formation Stand Up, contre le harcèlement de rue qui se tiendra toutes les 40 minutes. Des informations précieuses, pour savoir comment agir lorsqu’on est témoin ou victime de harcèlement au sein d’un espace public.
Pour celles et ceux qui voudraient la suivre mais qui ne pourront pas être présents, la formation sera accessible en visio à 18h et pour s’inscrire, c’est ici que ça se passe ! Des associations engagées en faveur de la santé, des droits sexuels des femmes et contre les violences seront également présentes.
Samedi 5 mars : la réalité des femmes afghanes
Des réfugiées et des féministes en lutte afghanes témoigneront de leurs conditions de vie dans le cadre d’une prise de parole à la Résidence des Arts, 13A rue du Hohwald. L’occasion d’entendre les personnes concernées raconter leur réalité. L’événement est organisé par Le Collectif Solidarité Afghanistan à 16h et l’entrée est libre dans la limite des places disponibles. Pour s’inscrire, les personnes intéressées peuvent écrire à [email protected] ou à [email protected].
Les 5 et 6 mars : sensibilisation aux discriminations subies par les femmes lesbiennes et trans
De 11h à 18h, la Station LGBTI+ organise un moment consacré aux femmes lesbiennes et trans. Sur le sol, des bénévoles inscriront à la craie les discriminations mentionnées dans le rapport annuel de SOS Homophobie. Des exemples de ce que subissent quotidiennement les femmes en raison de leur genre ou de leur orientation sexuelle. Une démarche qui a pour but de sensibiliser les passants et d’afficher dans l’espace public des actes souvent passés sous silence. Le rendez-vous est donné quai des Bateliers et rue des Grandes Arcades.
Le 6 mars : une marche en mixité choisie
Le cœur de la journée internationale de lutte pour les droits des femmes, c’est évidemment la marche. Et pour que chacune et chacun puisse trouver sa place dans un cortège, une première marche féministe est organisée en amont du 8 mars, soit le dimanche 6 mars à 15h. De nombreuses associations féministes comme Collages féministes Strasbourg, BRIF Strasbourg, Witch Bloc, mais aussi LGBTQI+ comme Juin 69 ou Support Transgenre Strasbourg (STS) invitent à se rassembler et à manifester au départ de la place Kléber.
Attention cependant, la marche est en mixité choisie, autrement dit sans hommes cisgenres (dont le sexe de naissance correspond à son genre, c’est-à-dire, les hommes nés avec un sexe masculin.) Pas de panique pour ceux qui ont prévu de manifester, une autre marche est prévue le jour J de la journée internationale, cette fois-ci, ouverte à tous et toutes.
Une grande marche solidaire le 8 mars
Au départ de la place de la gare, une grande marche solidaire est prévue à 18h derrière le slogan “Jouir de nos droits partout et pour toutes”. “Munissons-nous de nos tambours et pancartes revendicatives pour manifester et donner de la voix en toute sororité en cette journée internationale de lutte pour les droits des femmes.” précisent les organisateurs.
Mercredi 9 mars : pour les plus jeunes
“Elles ont été aventurières, guerrières, protestataires… venez les découvrir ou les redécouvrir pour une heure de conte spéciale.” Dès 16h, la Médiathèque Olympe de Gouges invite les plus jeunes à découvrir un conte qui dresse le portrait de femmes célèbres. L’événement est accessible dès l’âge de 8 ans.
Du 16 au 17 mars : enfin piger l’enjeu du consentement
L’association SOS Femmes Solidarité organise une conférence sur le consentement le mercredi 16 mars de 18h à 20h, ainsi qu’une journée d’étude le jeudi 17 mars de 8h30 à 17h (La première est gratuite et la seconde est à 50 euros repas inclus). Un moyen de saisir toutes les nuances de cette notion, dont la compréhension est indispensable dans la lutte pour l’égalité. Les deux événements se tiendront au CSC Saint Thomas. Contact et inscription par ici à l’adresse suivante : [email protected], ou à ce numéro : 03.88.24.74.92.
En dehors de cette petite sélection, le programme complet propose au total un peu moins d’une cinquantaine d’événements. Pour le consulter, c’est par ici !
*Article soutenu mais non relu par la Ville et l’Eurométropole de Strasbourg.