Qu’avez-vous en tête lorsque l’on vous mentionne le mot “Vaudou ” ?
Magie noire ? Sacrifices humains ? Mysticisme ? Têtes réduites ? 💀 💀
La vérité, c’est que ce mot bourré de mystères a une signification bien plus positive que ce que l’on imagine. Le Vaudou est avant tout la croyance entre un monde visible et invisible. Il est encore largement pratiqué dans les pays comme le Togo, le Bénin, ainsi que le Nigéria.
Par chance, pas besoin d’aller aussi loin pour s’y confronter, Strasbourg a la chance d’en avoir un musée : Le musée Vaudou.
Récemment, j’ai pu le découvrir dans un cadre particulier. Une nocturne.
Le but n’étant pas de vous révéler les nombreux secrets de cette visite, mais surtout de partager avec vous les quelques bribes de connaissances que j’ai pu en retirer.
Celle-ci s’effectuera dans le noir, équipée de lampes torches afin de se focaliser sur l’essentiel. Etre immergée dans la pénombre. Entourée de tous ces fétiches désamorcés aux allures impressionnantes. Tout semble vivre, murmurer, vibrer.
Le fétiche et le prêtre ( Bonoko ) sont les bases de la pratique Vaudou. Cette pratique est avant tout vu comme une médecine. C’est à l’aide du fétiche que le Bonoko pourra effectuer ses rituels offrant force et guérison à la personne malade.
De nombreuses représentations de ces entités existent dans le monde du Vaudou, comme ici Egbe, le fétiche à tête de chien qui permet la connexion entre le monde visible et invisible :
Je suis allée voir cette exposition l’esprit ouvert et sans savoir à trop quoi m’attendre et je n’ai pas été déçue.
Le musée se situe à cinq minutes de la gare dans un ancien château d’eau accessible sur plusieurs étages avec toute sa collection d’objets Vaudou ouest-africain.
De nombreuses visites nocturnes sont organisées en ce moment.
Pour réserver votre place c’est ici : Destination Vaudou.
Juste une remarque: il s’agit du musée Vodou, pas Vaudou.