Aujourd’hui, la fermeture de la Brasserie Kohler-Rehm, monument de la restauration niché sur la place Kléber, a été annoncée par les DNA. Comme à chaque disparition, l’émotion prend le pas sur la raison et très vite, on cherche une symbolique. Alors pour certains, ce lundi 5 octobre 2020, on enterre un symbole de l’Alsace. Pour d’autres, c’est le changement de municipalité qui est responsable. Mais cela va plus loin encore, la politique de notre très cher Emmanuel Macron et sa gestion du Covid en serait la cause. L’ombre de la génération fast-food, elle-aussi, n’y serait pas pour rien. Moi malheureusement, je suis né en 1990 et je suis arrivé à Strasbourg en 2009. Je n’ai pas connu l’âge d’or qui a fait de ce lieu une institution. Ce que j’ai connu par contre, c’est ce qu’elle est devenue : une adresse qui n’attirait plus.
La faute aux pangolins ? Aux fast-foods ? À Macron ? Ou à Jeanne Barseghian ? Et si la fermeture du Kohler n’était pas aussi un peu la faute du Kohler-Rehm lui-même ? Saviez-vous par exemple qu’il était classé 921ème sur 960 restaurants strasbourgeois de TripAdvisor ? Saviez-vous aussi que sa tarte flambée traditionnelle qui n’en avait que l’appellation était vendue 9,80€ ?
À l’heure où des winstubs préservent la véritable tradition de la table alsacienne malgré les difficultés de 2020, doit-on vraiment pleurer la disparition d’une adresse qui, ces dernières années, a su profiter de l’image de notre gastronomie, sans vraiment y contribuer ?
Une institution en souvenir, pour le meilleur et pour le pire
On se souvient de l’esprit brasserie, de sa vue sur la place Kléber et de sa terrasse. Entre bières artisanales et plats alsaciens, c’était un vrai symbole régional à la portée de tous, habitués et touristes… Oui, peut-être dans les souvenirs de nos anciens, mais dans la réalité, cela fait bien longtemps que le Kohler-Rehm ne faisait plus rêver. D’ailleurs, après un changement en cuisine il y a quelques mois, les plats alsaciens disparurent pour beaucoup au profit de paninis et autres club sandwich/frites. Les prix ? La qualité ? On vous laisse en juger.
La vraie question de l’après
Non, Kohler-Rehm ne va pas me manquer. Tant de si bonnes adresses et de petites winstubs qui transmettent nos traditions année après année méritent notre attention. Le doute qui demeure par contre, c’est l’après ? Schutzenberger et son immense local, co-habitant sur la même place, est à nouveau en location. Kohler-Rehm se vendra au meilleur preneur. On sait ce qu’on a perdu, mais pas que ce que l’on va retrouver. On sait que Big Mamma cherche toujours chaussure à son pied, mais qu’en est-il des projets d’un Burger King au centre de Strasbourg ou d’un Xième magasin de prêt-à-porter ? L’avenir nous dira bien assez vite si j’ai eu tort de ne pas pleurer Kohler-Rehm. Mais en attendant, je paie une dernière tournée !
J y allé souvent pour manger entre midi quand je venais sur Strasbourg mais au fur et à mesure la présentation des plats avaient changés donc j ai décidé de ne plus y allé
N oubliez les clients viennent chez vous quand tout l ensemble du repas est bien mais quand y a un changement ca fait mal le client change d adresse
Un lieux qu’on ne regrettera pas. J’y ai travaillé un temps. Un véritable attrape touriste à la nourriture plus que “limite” et à l’hygiène douteuse. Mais bon vu la confortable taxe professionnelle que rapportait ce lieu, certains détournaient le regard…
🤢🤢🤮🤮
J’ai été mangé une bananasplitt l’autre jour avec du chocolat noir fondu et cela fait plaisir car je n’ai plus été mangé a cet endroit depuis bien longtemps .
Partagé’ ! Les propriétaires actuels n’ont peut être pas su préserver cette institution mais personnes n’enlèvera les souvenirs d’enfance dans cet établissement avec mon arrière grand mère.
Je partage votre souvenir nostalgique du salon de thé au 1er étage et aussi du salon du thé Olivier disparu il y a longtemps déjà …
Je regrette le salon de thé au 1er étage mais cela remonte à très longtemps …
J’y ai réveillé dans le passé.
Hygiène douteuse
Voilà pourquoi j’ai arrêté d’y bosser
Moi même je ne mangai pas leur nourriture.