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Fini le temps où les français ne traversaient le Rhin qu’armés de baïonnettes et marchant au pas de l’Oie, aujourd’hui nos troupes sont fièrement équipées de cabas derniers cris avec visée laser (pour scanner les Super promos de chez Lidl) et lunette de précision afin de ne pas rater la caisse de Paulaner au Rewe.
Strasbourg est une ville française différente des autres ; déjà c’est Strasbourg et c’est trop géniaaaaaaaaaaal, mais surtout la proximité, que dis-je, l’imbrication avec Kehl fait que le terme de frontière à une signification différente pour tous les strasbourgeois.
Peut on vraiment parler encore de frontière d’ailleurs, lorsqu’à 18 ans, à la sortie d’une grosse soirée étudiante, nous prenions nos vélos pour franchir le Rhin et, par -18 ressenti, arrivions glacés jusqu’au sang, dans ce lieu saint qu’est le McDonald de Kehl qui, par la grâce du saint esprit, restait ouvert toute la nuit et nous permettait d’éponger nos corps remplis d’alcool avec des produits saints et excellents pour la santé… (À noter d’ailleurs que ce McDonald propose des hamburgers à base de saucisses.)
Quelques années plus tard le vélo devint une voiture, Kehl fut remplacé par Offenburg et le saint Macdo devint le divin Burger King avec, bien entendu, des produits toujours aussi bons pour la santé… Mais God dammit que c’est bon de bouffer de la M***E !
On connaît tous ce dicton qui établi depuis des siècles que l’herbe (à fumer) est toujours plus verte (et moins chère) chez le voisin, et ce cher voisin teuton ne déroge pas à la règle, à tel point que le réseau de transport strasbourgeois déborde assez largement sur celui de Kehl et qu’à l’horizon 2017, Strasbourg et Kehl rentreront dans l’histoire comme étant les deux premières villes aux mondes à se situer dans deux pays différents et à être reliées par un tramway … Crémaaaaaaaaaaaaaaant !
(Oui je sais, ce n’est pas aussi imposant que « Champaaaaaaaaaagne », mais déjà qu’on va devoir vivre dans la même région, on ne va pas en plus leur donner cette satisfaction).
Seulement voilà, vous vous en fichez de ces faits, fieffés gredins que vous êtes, ce que vous voulez c’est des histoires sordides. Vous préfèreriez que je vous parles du fait qu’à chaque fois que je vais faire les courses en Allemagne je doive quand même supporter les français qui viennent comme moi par milliers acheter des cotons tiges trois fois moins cher qu’en France. Car oui, vous l’ignoriez peut-être, mais à Kehl, plus de la moitié des plaques minéralogiques sont françaises.
Je pourrais également vous parlez des drogues que les ménages français vont acheter, de manière quotidienne, dans les milliers de boutiques qui fleurissent et dépérissent chaque ans le long de l’avenue principale. Je parle bien entendu des couches culottes et des clopes ! La différence tarifaire est telle pour ces deux biens, qu’à l’heure actuelle, il y a presque autant de buralistes à Strasbourg, qui compte 450.000 habitants, qu’à Kehl, qui n’en compte que 35.000. Ce trafic légal vaut d’ailleurs au bus 21 qui fait la navette entre les deux agglomérations, le triste surnom de « Bus Marlboro » ou encore « Bus Couche-Clope ».
Tout en restant sur l’idée de trafic, nous pourrions parler de ces innombrables bars- casinos, quasiment vides, fréquentés uniquement par quelques piliers de bars et autres désespérés à partir de 15 heures, qui ne servent au final qu’à blanchir de l’argent. L’argent de quoi me direz vous, de l’un des pires trafics à mon gout je vous répondrai, le trafic d’êtres humains. Car si nos chers voisins germaniques et suisses ont eu l’intelligence de mettre en place des maisons closes pour protéger l’intimité et l’intégrité de ces dames de joies, il faut croire que notre chère France préfère les voir se pavaner dans nos magnifiques rues pavées.
Il n’y a pas que du négatif soit dit en passant, sans cette épandage rural, jamais je n’aurais pu assister à des spectacles fort amusant, comme celui de voir un client mécontent venir se garer devant une de ces dames et clamer haut et fort que les talons de la chère ont abimés son siège arrière et qu’il ne voit pas comment expliquer cet accroc à sa femme. Ce discours fut toutefois interrompu par l’arrivée d’une grosse berline allemande qui dût lui expliquer qu’il ne fallait pas embêter les filles (Moi c’est ma maman qui me l’a apprit !)
Kehl ne peut donc pas être séparé de Strasbourg, mais la législation y est différente, personne ne me contredira ici. Ce Las Vegas française, ce lieu de tous les vices et de beaucoup d’excès n’est pas uniquement l’enfer que j’ai pu décrire, n’oublions pas que dans le teuton tout est bon et Kehl bénéficie de plusieurs bienfaits allemands, comme l’omniprésence de biens de consommation issues de cultures bio ou encore de produits alimentaires végétariens contrairement à la France qui prend le pas, mais tout doucement.
Finalement, vivre sur la frontière avec l’Allemagne, c’est aussi et surtout se dire qu’avec les contrôles mis en place, comme en cette fin d’année, il est plus facile de faire Strasbourg – Mulhouse par une longue nuit d’hiver avec route verglacée que de passer le pont de l’Europe pour se rendre à Kehl.
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La vie d’un français en Hallemagne
[/vc_cta][vc_separator][vc_column_text]Photographies : Leo-bw, france24, wikipédia.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]
Des hamburgers à la saucisse au mcdo de Kehl ? Jamais vu pour ma part.
On vient de voir qu’il n’est pas à la carte en ce moment mais ça fait quelques années que le Nürnburger est présent dans les McCrottes Allemands :
http://www.miamz.fr/test/nurnburger-le-mcsaucisse-par-mcdonald-allemagne-5195/
Des fautes à n’en plus finir, une rédaction plus qu’approximative, et surtout un nombre de c*nneries et de préjugés à la minute, c’est plus qu’impressionnant…
Et j’aimerais bien connaitre les sources de la plupart de vos affirmations!
Génial cet article ! Que du vrai et très bien résumé. J’ai bien ri 🙂
D’accord avec Flokalsace. Un article mal écrit qui dépeint une réalité plus fantasmée qu’authentique. Entre la vision très discutable de la frontière et une tentative d’humour sur la prostitution assez consternante… Pooka, relisez vos auteurs avant de les publier…