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Balade aux Poteries : rencontre avec les habitant(e)s d’un quartier méconnu de Strasbourg

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« Y a que du trafic de drogue là-bas », « il ne s’y passe rien », « c’est excentré » : niché entre Koenigshoffen, Eckbolsheim et Hautepierre, le quartier des Poteries est victime de nombreux préjugés. Mais qu’en est-il vraiment ? Pour mieux comprendre ce petit morceau de Strasbourg, imaginé et créé par une agence d’architectes danois dans les années 1990, on a passé une journée avec plusieurs femmes qui font bouger le secteur. Retour sur les bancs de l’école, jardinage et voyage dans le temps : on vous emmène avec nous, pour vous donner envie de (re)découvrir ce territoire méconnu.

Dans le ciel strasbourgeois, en ce mois de juin, la météo prévoit de la pluie mais le soleil tient bon (pour le moment). Pour rejoindre notre destination depuis le centre-ville, le plus simple reste le tram D, direction « Poteries ».

Après environ 17 minutes de trajet, nous descendons à l’arrêt qui porte le nom d’un ancien maire de Strasbourg : Marcel Rudloff.

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plan Poteries
© ARP - Association des résidents des Poteries / Capture d'écran

D’ailleurs, si aujourd’hui le quartier regroupe des commerces, des écoles, un grand parc ou encore plus de 3 000 logements, son nom s’explique par son histoire. En effet, à l’époque romaine, ce territoire était composé de loess argileux. Une matière qui a longtemps attiré les ateliers de fabrication de poteries et autres tuiles.

Une époque révolue, qui a laissé sa place à plus de 9 000 habitant(e)s. Avant d’en rencontrer certain(e)s, on s’installe à la terrasse de l’Imaya Lounge (17 rue Paul-Éluard), un salon de thé qui fait aussi des petits-déjeuners, pour prendre des forces !

Étape 1 : le parc des Poteries, pour un peu d'histoire

Le ventre plein, nous sommes désormais prêts à nous balader dans le quartier. On prend la direction de notre premier rendez-vous, au parc des Poteries. À l’intérieur de ce grand espace vert de 400 000 m2, on se dirige vers le jardin partagé « des Métamorphoses », installé dans le parc.

Poteries
© Google maps / Capture d'écran

Autour d’une table, on rencontre Angèle, 75 ans, retraitée, et sa bonne humeur est communicative. Comme d’autres habitant(e)s, elle est bénévole dans l’ARP, l’Association des résidents des Poteries. « J’habite ici depuis 1997 et je suis dans l’asso depuis 2000. Quand j’ai emménagé ici, il n’y avait presque rien. Il y avait le parc, quelques bâtiments d’habitation, le début de l’avenue François-Mitterrand et le lycée Marcel-Rudloff terminait sa construction pour ouvrir à la rentrée 98. » 

En effet, les gros travaux d’expansion commencent dès le milieu des années 1990, avec la construction d’un nouveau quartier résidentiel là où il n’y avait que des champs, notamment autour du parc. « À l’époque, c’était the place to be, les entreprises se sont installées rapidement et le quartier a commencé à prendre vie avec des événements », raconte-t-elle, en se remémorant cette époque.

Un quartier qui veut changer d'image

Mais si l’attraction pour les Poteries était forte au démarrage, petit à petit, l’image du quartier s’est dégradée : « En parallèle de cette expansion, il y a eu des tensions avec les jeunes de la cité du Hohberg. Les terrains et champs utilisés pour construire des bâtiments ont remplacé des espaces qu’ils utilisaient pour traîner. Et puis, aujourd’hui encore, les gens ne connaissent pas les Poteries et restent sur des a priori, c’est dommage. Nous ne sommes pas une cité-dortoir contrairement à ce que beaucoup disent, ici on a une vraie vie de quartier multiculturelle. Et il ne faut pas s’arrêter à 2-3 histoires avec du trafic de stupéfiants ou de rodéos nocturnes, y en a aussi ailleurs. »

D’ailleurs, Angèle aime tellement son quartier qu’elle ne compte pas déménager : « Je m’y sens super bien, pendant longtemps je voulais partir une fois à la retraite, mais ça fait 10 ans que j’y suis et comme vous le voyez, je suis toujours là et y a toujours des trucs à faire avec l’asso. »

Strasbourg ça pousse plantes végétaux verdure fleurs jardinage (43)
© Marie Goehner-David / Pokaa

Danielle, bénévole depuis 2000 à l’ARP, rejoint la discussion : « Oui, et puis notre objectif, c’est de faire ressortir la vraie image du quartier et tisser des liens entre les habitants. » Puis, c’est au tour de Carmen, engagée depuis 2008 et présidente de l’asso : « Au début, quand je suis arrivée, pour moi, c’était juste un dortoir. Ensuite, j’ai vu la réalité et je m’y sens vraiment bien. Nous avons plusieurs points forts : proche de la campagne mais aussi du centre-ville, nous vivons dans un quartier très vert et il suffit de regarder autour de nous pour le voir. »

Angèle enchaîne : « Oui et puis nous avons le tram, nous sommes à côté des pistes cyclables, c’est assez calme et puis les gens se saluent, un peu comme dans un village, on discute très facilement avec tout le monde, même avec les jeunes qui traînent devant le bureau de tabac. Je veux aussi rajouter un truc : oui, nous sommes un quartier multiculturel et je sais que ça dérange certaines personnes. Mais je me balade en jupe, comme aujourd’hui, et je n’ai jamais eu de problèmes et on s’entend très bien avec les femmes voilées par exemple. On veut juste vivre ensemble en paix. »

Des animations pour faire bouger les choses

Créée en 2000 pour représenter et défendre les habitant(e)s du quartier auprès des instances locales, l’Association des résidents des Poteries organise également depuis plus de 20 ans des animations et activités pour faire vivre le secteur. Chasse aux oeufs, concours d’illuminations, fête des voisins et même aide aux devoirs pour les enfants du CP au CM2 : « On fait de notre mieux et les habitants sont contents. On collabore aussi avec d’autres acteurs et associations du quartier, comme l’AFL 67 [ça tombe bien, c’est notre prochain arrêt, ndlr] », explique Carmen. 

On travaille aussi sur un projet de centre socio-culturel, car il n'y en a pas dans le quartier, mais l'emplacement reste à définir.
Carmen, présidente de l'ARP

Et pour le futur ? « Le quartier évolue bien, on a un centre médical qui s’est installé il y a quelques mois sur l’avenue François-Mitterrand », rappelle Danielle. Carmen poursuit : « L’offre culturelle est encore insuffisante et ça manque d’endroits où se retrouver, donc les personnes qui ne vivent pas dans le quartier ne viennent jamais, même pour se poser dans le parc… Mais il y a de nouveaux événements qui arrivent comme une soirée jeux de société à la rentrée. »

D’ailleurs, avant de partir, elle nous tend un bulletin d’adhésion : « Si j‘ai bien compris, l’un de vous habite ici, alors si ça vous intéresse, on cherche des bénévoles et les gens peuvent aussi nous contacter sur Facebook s’ils sont intéressés [en cliquant ici, ndlr], ou nous envoyer un mail à [email protected]. »

Étape 2 : l'école primaire Marcelle-Cahn, pour revoir ses leçons

Parce que, même adultes, on a toujours besoin à un moment ou à un autre de revenir sur les bancs de l’école, on se dirige ensuite vers l’école primaire Marcelle-Cahn, à quelques pas du parc. On y retrouve Vanessa, professeure de français, et Françoise, qui interviennent pour le compte d’AFL67 (Associations familiales laïques des Poteries).

Accompagnées de Camille, en service civique, les deux femmes ont un but : aider les habitant(e)s des Poteries à mieux parler le français, notamment à travers l’écriture de petites histoires.

Poteries
© Google maps / Capture d'écran

Imaginée comme un complément aux ateliers de français organisés par l’association, cette initiative autour de l’écriture a été pensée dans le cadre de Strasbourg capitale mondiale du livre. Une fois toutes les histoires écrites, comprises et mises en voix, les parents des Poteries ont l’occasion de les lire à des enfants et de créer un livre album, illustré par les élèves de l’école.

Clou du spectacle : ce travail sera présenté avec des audios, des vidéos et des photos, avec la mise en voix de Françoise, également prof de français à la retraite et travaillant comme intervenante au Théât’Reis de Bischwiller.

poteries Marcelle Cahn
Camille, Vanessa et la star Françoise. © Nicolas Kaspar / Pokaa

Des pandas, des aigles du Liban ou des mamans brebis : faire parler les animaux pour raconter sa propre histoire

S’immisçant dans cet atelier, on rencontre Fadia, Fatiha, Fatoumata, Soraya, Hülya et Zelimkhan, six parents du quartier des Poteries aux origines diverses : Liban, Maroc, Italie, Guinée, Algérie, Turquie, Tchétchénie… Au programme : lecture de deux histoires déjà écrites et travail sur la mise en voix. En plus, ces récits ont tous des animaux comme protagonistes. Une façon de parler de son expérience et de ses problèmes, en les mettant à distance.

C’est Zelimkhan qui commence, avec une histoire d’un panda au pantalon jaune et d’un cheval, qui se retrouvent dans la forêt. Le tout jeune papa bute sur quelques mots mais arrive à nous conter son histoire à l’aide de Vanessa et surtout de Françoise, qui insiste sur l’importance de ne pas seulement lire les mots, mais de les incarner. Une vraie prouesse pour Zelimkhan, qui a appris qu’il était dyslexique en venant aux ateliers, et qui ne se départit jamais ni de sa timidité, ni de son sourire.

Dans son histoire, Zelimkhan n’est pas seul, car ici tout se fait en équipe. Chaque personne lit une partie du texte, à tour de rôle, toujours soutenue par une Françoise en pleine forme, qui ne se prive pas de quelques conseils théâtraux. Ensemble, ils/elles apprennent dans une joie et une bonne humeur contagieuse.

La deuxième histoire de la journée porte sur un majestueux aigle du Liban, comme un rappel aux origines de Fadia. Là encore, la poésie des mots écrits raconte en filigrane la richesse du vécu des participant(e)s. L’entraide, la camaraderie, les petites blagues sur l’intensité de Françoise ne prennent jamais le pas sur l’apprentissage, mais elles aident toutes les personnes présentes à ne pas se sentir seules.

L’écriture et la lecture comme moyen d‘entraide

Car c’est sans doute ça le coeur de la mission de Vanessa et Françoise, assistées de Camille : aider les parents à sortir de leur quartier et de leur quotidien, grâce à l’apprentissage du français, en leur proposant de se retrouver et d’apprendre. Selon Vanessa, qui travaille depuis 4 ans aux Poteries, ils/elles en ont besoin : « Les parents sont toujours en demande, il n’y a pas assez d’initiatives pour les aider à mieux parler français. »

Pour Françoise, c’est une belle opportunité d’en apprendre plus sur les gens qui nous entourent : « Je trouve ça formidable que les histoires sentent la richesse de leur vécu, qui n’est pas toujours pris en compte par notre société. » L’ancienne prof de français poursuit : « La première fois qu’on a lu tous leurs textes, on s’est rendu compte que tous leurs personnages cherchaient leur place. Donc c’est important de s’adapter à leurs problématiques, et pas seulement à celles de notre langue. »

Certains parents sont timides, ne sortent pas de leur quartier, voire de leur appartement malheureusement. Et là, j’ai une maman qui n’a pas besoin de ce cours, elle est ravie de venir. Ce côté humain me tient vraiment à coeur.
Vanessa Pino Cardona, intervenante à l'AFL67

Les parents présents à cet atelier abondent : ils adorent venir ici et surtout, c’est important pour eux. Pour Hülya : « Ça nous aide car on apprend des choses et c’est vraiment fun. En plus, on est à l’école comme nos enfants. » Soraya apprécie que tout le monde « est là pour s’entraider, quand quelqu’un fait une faute, on l’aide et on apprend aussi de ces erreurs ». Un atelier qui lui a permis de surmonter son complexe de parler français.

Pour Fatoumata : « On voit des progrès [pour parler français, ndlr], même en parlant entre nous, pas juste avec les histoires. » C’est à Fatiha que revient le mot de la fin : « Moi j’ai envie de dire aux gens qui ont peur et qui ont aussi des problèmes de ne pas hésiter à venir à ces ateliers. » S’ils s’arrêtent pendant l’été, on nous a assuré que ce rendez-vous hebdomadaire reprendrait à la rentrée !

Pour en savoir plus, vous pouvez cliquer ici pour accéder au site internet de l’association ou ici pour rejoindre sa page Facebook. Depuis novembre 2023, les bénévoles gèrent également une garderie solidaire gratuite, toujours avec le même objectif : aider les adultes.

Le principe est simple : un samedi après-midi par mois, sur inscription pour les 3 à 11 ans, l’association offre aux parents du répit : « Nous avons parfois des personnes qui travaillent le samedi ou qui étudient en parallèle d’un emploi, ce temps de pause est donc essentiel. » Une initiative importante, quand on sait qu‘à Strasbourg, 1 famille sur 5 est monoparentale !

Étape 3 : le jardin Gaïa Florentina, pour jardinier ensemble

Pour le dernier arrêt de la journée, on quitte sur la pointe des pieds le cours de français pour rejoindre, à 5 minutes de là, le paradis des insectes du quartier : le jardin Gaïa Florentina. Créé en avril 2019, cet espace partagé permet à chacune des 32 familles adhérentes de venir cultiver sa parcelle de potager.

Poteries
© Google maps / Capture d'écran

Une fois arrivées à l’entrée du jardin, et après une pause repas bien méritée, une première chose étonne : le calme, troublé uniquement par les chants des oiseaux. Pourtant, la route des Romains n’est pas très loin, tout comme l’arrêt de tram Poteries. « C’est vraiment apaisant comme endroit, et puis quand on aime jardinier c’est encore mieux », révèle Samia, qui vient à notre rencontre. Elle est l’une des adhérentes qui prend soin de cet espace vert.

Pendant qu’elle nous parle, elle enfile son imperméable… car si, en début de journée, le soleil était au rendez-vous, il laisse peu à peu sa place à des nuages gris et à un orage menaçant.

Poteries Jardin Gaïa Florentina
Samia. © Anthony Jilli / Pokaa

Un lieu qui prône la diversité

Ici, les 2 500 m2 font la part belle aux différents légumes et fruits, sans oublier les aromates, les fleurs et quelques arbres. « Artichauts, framboises, fraises, ciboulette, tomates, concombres, courgettes ou encore laitues et pommes : il y a de tout ! », explique Samia.

Elle poursuit : « Mais la vraie force de ce projet, c’est l’humain. Nous jardinons en apprenant les cultures et techniques de chacun. Nous avons des personnes originaires du Vietnam, de Serbie, du Cameroun… »

Nos différences sont une force, et c'est à l'image du quartier, qui lui aussi est multiculturel.
Samia, adhérente au jardin Gaïa Florentina

Un peu plus loin, sur le chemin qui permet de déambuler dans ce grand jardin, on rencontre Gabrielle. Comme Samia, elle est adhérente depuis 2019 et n’a pas oublié d’emmener un imperméable rose flashy.

Sécateur en main, elle entretient ses rosiers : « Je viens presque tous les jours, je suis à la retraite donc j’en profite. Au début, je faisais surtout pousser des courgettes et des tomates, maintenant j’ai aussi des graines de courges, des vignes et de magnifiques fleurs. »

Un jardin ouvert à toutes et tous

Au-delà des adhérent(e)s qui ont une parcelle et de l’espace collectif qui permet de faire pousser des choses ensemble, le jardin Gaïa Florentina est aussi un lieu ouvert au public. On peut s’y balader pendant un samedi ensoleillé, ou lors d’un lundi pluvieux.

Il est aussi intergénérationnel, et pour preuve, il accueille plusieurs classes des écoles voisines et même des étudiant(e)s en sociologie qui s’intéressent aux jardins partagés. Des IME (Institut médico-éducatif) viennent également plusieurs fois par mois avec du jeune public. Samia est très attachée à cet aspect : « L’objectif, c’est de montrer aux enfants d’où viennent les tomates ou encore la salade. Ils apprennent l’utilité d’un compost, comment on fait pousser des fraises et même à préparer des confitures. » 

Poteries Jardin Gaïa Florentina
Louise, une autre adhérente, et Samia, améliorent la clôture. © Anthony Jilli / Pokaa

« Ça permet de parler de l’alimentation avec eux, d’expliquer d’où peuvent venir les ingrédients d’un kebab par exemple. Et puis il y a aussi des balades de quartier organisées par la Direction du territoire, avec des arrêts dans notre jardin. Comme ça les habitant(e)s apprennent à connaître les Poteries. »

Et vu qu’il y a du mouvement dans les allées tout au long de l’année, les bénévoles ont installé, un peu partout, des affichettes. Tantôt pour en dire plus sur telle ou telle plante, tantôt pour expliquer l’interdiction de la cueillette – ou encore pourquoi il ne faut pas jeter des détritus par terre…

De la verdure financée grâce au béton

Plutôt que de devenir cet immense potager, l’espace aurait pu être… un parking ! Mais la SERS (Société d’aménagement et d’équipement du Rhin supérieur) a fait le choix de le mettre à disposition des habitant(e)s.

Les bases de l’agencement ont été financées par les entreprises de construction qui ont érigé les bâtiments qui entourent notamment le jardin. « On a vraiment de la chance, précise Samia, d’autres Strasbourgeois n’ont pas ce grand potager juste en bas de chez eux, il faut parfois trouver des jardins partagés en périphérie de la ville. Ici, on se retrouve chaque dimanche pour jardiner, et à midi on mange ensemble avec d’autres bénévoles, c’est un peu comme un mini village. »

Poteries Jardin Gaïa Florentina
© Anthony Jilli / Pokaa

Alors que les premières gouttes tombent, il est l’heure de partir ! Avant de nous dire au revoir, Samia nous raconte une dernière anecdote pendant qu’elle plante un nouveau poteau avec affichette. « Vous savez pourquoi le cabaret des oiseaux est une plante géniale ? Dans ses feuilles, elle retient l’eau de pluie et les moustiques viennent pondre dessus. Ensuite, les oiseaux viennent boire et ils mangent ces larves. La population de moustique est donc plus faible et on se gratte moins ! »

Une bonne nouvelle en plein été. Et si vous voulez en savoir plus, vous pouvez visiter le site internet de l’association en cliquant ici.

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Commentaires (3)

  1. Bonjour,
    Pour compléter votre article, n’hésitez pas à vous rendre sur la page Facebook du -14- Quartier Poteries. On y retrouve les actions organisées sur le quartier : comme la fresque participe des 4 saisons avec l’artiste Bastien Grelot, le marché solidaire, la boîte du bonheur avec les jeunes et les aînés du quartier, les bibliothèques de rue, l’atelier de réparation de vélo des jeunes le mercredi après midi, les animations de rues etc……. Ça bouge sur le quartier des Poteries🎉

  2. Bonjour, je réside aux poteries depuis 27 ans et en lisant votre article je n’ai pas l’impression de vivre dans le même quartier. Je suis directement sur l’avenue François Mitterrand et il y a beaucoup beaucoup de désagréments les jeunes qui squattent les entrées, les dealeurs et les acheteurs et la saleté des gens qui jettent leurs déchets dans la rue. Merci pour votre article mais beaucoup trop enjolivé à mon goût.

    • Bonjour, je réside également aux Poteries, et sur cette même avenue. Pas depuis aussi longtemps que vous mais comme indiqué au début de l’article, nous ne nions pas cette réalité. Néanmoins, l’objectif est de montrer que ce quartier et comme d’autres, car il y aussi du deal, de la saleté dans d’autres quartiers. Rien n’est enjolivé, nous avons juste fait le choix de parler des initiatives d’habitant(e)s, qui sont souvent invisibilisées dans les médias.
      Bonne journée,
      Anthony Jilli, journaliste pour Pokaa

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