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Bibliothèques idéales : pendant 7 jours, les luttes féministes seront à l’honneur à Strasbourg

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☀️ Collaboration commerciale (sans droit de regard) avec Relatio ☀️

Dans la rue le 8 mars, dans des livres ou des podcasts, elles militent pour l’égalité, témoignent du passé, parlent du présent, tout en pensant à nos lendemains… De Caroline Darian à Judith Godrèche, en passant par Nesrine Slaoui et Rokhaya Diallo, elles nous donnent rendez-vous pour « Le Temps des Féminismes ». Un OFF des Bibliothèques idéales articulé autour de la révolution féministe, des grands destins d’hier aux enjeux contemporains. Au programme : plus de 30 événements gratuits et originaux, du 21 au 30 mars à Strasbourg.

Troisième saison, déjà, pour « Le Temps des Féminismes », ce OFF des Bibliothèques idéales consacré aux « destins exceptionnels de celles qui ont tracé, avec audace et détermination, des chemins vers l’égalité », et réunissant toujours plus d’autrices, militantes et artistes… Autour des grandes questions qui traversent notre société.

Après une première édition à succès à l’Aubette, puis une version agrandie à la BNU (Bibliothèque nationale universitaire), la saison 3 voit encore plus grand. Plutôt que de pousser les murs, les Bibliothèques idéales s’associent à un nouveau lieu : l’église Saint-Guillaume.

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Un lieu tout trouvé donc, grâce à ses 400 places assises et sa philosophie autour de l’inclusivité. Un « bel écrin » nous dit-on, entre l’espace café et son petit jardin pour s’arrêter bouquiner entre deux rencontres.

bibliothèques idéales + temps féminismes
Le Temps des Féminismes (mars 2023). © Alban Hefti / Document remis

Les 21, 22, 23 et 27, 28, 29, 30 mars, Strasbourg accueillera donc ce nouveau Temps des Féminismes, décliné en une trentaine d’événements, toujours gratuits, répartis entre l’église Saint-Guillaume et quelques librairies partenaires (comme un original « Féminiquizz Polar » à La Tâche Noire).

Comme pour les Bibliothèques idéales, la recette reste la même : créer des instants de rencontre inédits, pour faire naître le dialogue et apporter différents regards sur une même question… Au travers de grands entretiens, tables rondes et autres lectures musicales. Et pour donner corps et voix à ces luttes féministes : une quarantaine d’autrices, auteurs et artistes.

bibliothèques idéales + temps féminismes
Le Temps des Féminismes (mars 2023). © Alban Hefti / Document remis

Au chapitre ? La révolution féministe et les enjeux contemporains, à l’ère post-#MeToo. Entre « la redéfinition des normes de la féminité et des héroïnes contemporaines, les violences sexuelles et sexistes, la fabrique de la honte et les injonctions faites aux femmes, le déni lesbien, les luttes pour briser la chaîne de la misogynie, souvent transmise de mère en fille… ». Mais aussi la famille, les traumatismes, et des leçons d’histoire.

(Se) Faire justice

Avec son affiche présentant le portrait de Gisèle Pélicot (et signée Catel), un regard habité de poings serrés, la troisième saison du Temps des Féminismes annonce la couleur : elle sera toujours plus engagée.

Par ailleurs, elle donnera la parole le 22 mars à Caroline Darian – fille de Gisèle Pélicot – qui porte plainte à son tour, et publie Pour que l’on se souvienne (JC Lattès). « C’est l’histoire d’un violeur en série qui a toujours utilisé la soumission chimique pour commettre ses crimes. C’est l’histoire d’un système défaillant qui lui a permis d’échapper à la justice pendant de nombreuses années. C’est l’histoire d’une famille construite sur un mensonge, une famille qui a été pulvérisée et oubliée. C’est mon combat face à l’un des plus grands prédateurs pour obtenir la vérité. »

Caroline Darian + bibliothèques idéales + temps féminismes
Caroline Darian. © Patrice Normand / Document remis

La famille, l’écrivaine, musicienne et chanteuse Blandine Rinkel et le compositeur Maison Pierō s’y attaqueront aussi, le 28 mars, au travers d’une lecture musicale « cinglante et vibrante » sur le « risque de toxicité de la famille », en « en détricot[ant] les récits pour mieux s’en libérer ». Un des « coup[s] de cœur » du Temps des Féminismes.

Quant à la justice, elle sera mise au banc des accusés le 30 mars. Depuis #MeToo, « les plaintes pour viol sont passées du simple au double » nous dit-on, mais peut-on « Faire confiance à la justice ? ». Pour faire cette « mise au point indispensable » : l’avocate Élodie Tuaillon (autrice de Il faut faire confiance à la justice), Marion Dubreuil journaliste et dessinatrice judiciaire (sur le procès Pélicot), et la Strasbourgeoise Anna Matteoli (directrice du Centre d’information sur les droits des femmes et des familles du Bas-Rhin).

bibliothèques idéales + temps féminismes + mazan + marion dubreuil
Procès Mazan. © Marion Dubreuil / Document remis

Nos corps à cœur : les femmes face aux injonctions

Pour célébrer les 50 ans de la « Loi Veil », autorisant l’interruption volontaire de grossesse en 1975, plusieurs rencontres s’articuleront autour des injonctions à la maternité.

À l’instar d’un plateau rare : celui du 23 mars, réunissant la journaliste, éditrice, essayiste Laure Adler et sa fille Léa Veinstein, philosophe et documentariste, autour de deux ouvrages : La Voix des femmes (Grasset) et Il suffit d’écouter les femmes (Flammarion)… Et de témoignages de femmes ayant (sur)vécu des avortements clandestins.

Laure Adler + bibliothèques idéales + temps féminismes
Laure Adler. © JF Paga / Document remis

Le 22 mars, Elisabeth Cadoche, Anne de Montarlot, Lauren Malka, Camille Lextray se rencontreront autour de « Fais pas ci, fais pas ça : les injonctions faites aux femmes » ; tandis qu’Esther Teillard, Edie Blanchard et Jennifer Padjemi s’interrogeront le 29 mars sur les normes, la vulgarité, la violence et ce que c’est, de défier « les règles de la bonne ou de la mauvaise féminité ».

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Esther Teillard, Edie Blanchard, Jennifer Padjemi. © Marbeck - Rouge / Document remis

Taxées d’« hystériques », de « mauvaises filles » : les femmes ont été les grandes victimes de la psychiatrie, dès ses débuts, entre non-reconnaissance de leurs maux, stigmatisation et contrôle des corps et des esprits. Le 29 mars, les BI seront partenaires du podcast Folie Douce en présence de sa créatrice, Lauren Bastide, pour un enregistrement en direct, à propos de « Ce que les psy ont fait aux femmes ». Les invitées ? Adèle Yon et Laurie Laufer, pour une rencontre autour de « la folie, l’émancipation et les étiquettes qui enferment les femmes ».

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Adèle Yon, Lauren Bastide, Laurie Laufer. © Di crollalanza - Harst - Krebs / Document remis

En guerre

Cette troisième saison sera l’occasion de se replonger dans les livres d’histoire… À travers celle des combats féministes et de grands destins de femmes. L’historienne Ludivine Bantigny et la psychanalyste Laurie Laufer nous parleront des « Femmes en lutte ! » (le 30 mars) qui se battent depuis la Révolution pour l’émancipation et la liberté.

Plus récente : la lutte pour l’égalité salariale. Le 23 mars, focus sur le dernier numéro du magazine féministe La Déferlante : « Travailler, à la conquête de l’égalité », avec Sylvie Fagnart et Elsa Sabado.

La Déferlante + bibliothèques idéales + temps féminismes
La Déferlante. © Document remis

Quant au documentariste David Teboul (après la projection de son film Les filles de Birkenau), l’activiste et écrivaine franco-ukrainienne Inna Shevchenko (FEMEN, Charlie Hebdo) et l’historienne Frédérique Neau-Dufour, il et elles se réuniront autour des « Femmes pendant la guerre en captivité ». Des témoignages puissants de survivantes des camps de la mort.

Inna Shevchenko + bibliothèques idéales + temps féminismes
Inna Shevtchenko. © Document remis

« Féministes et radicales et en colère »

On ne la présente plus. D’ailleurs, selon le New York Times, elle est « une des activistes anti-racistes les plus importantes en France ». Tenant tête à plus d’un sur des plateaux télé parfois hostiles, la journaliste et réalisatrice Rokhaya Diallo se bat en faveur de l’égalité, contre le racisme et le sexisme. Dans son Dictionnaire amoureux du féminisme (Plon), elle nous déploie un abécédaire aussi personnel qu’engagé, autour de grandes figures et notions féministes, à découvrir le 23 mars.

Nouvelle figure du féminisme « pop » sur les réseaux, la journaliste et activiste Nesrine Slaoui introduit la notion d’ « arabisogynie » dans son livre Notre dignité (Stock). À la manière de la « misogynoir » subie par les femmes noires (conceptualisée par Moya Bailey), elle dénonce le sexisme racial vécu par les femmes maghrébines oscillant entre « hypersexualisation et injonction à la libération ». Elle sera l’invitée du 28 mars.

Le féminisme radical, la tatoueuse et illustratrice espagnole La Rata le défend à travers ses icônes, dans Give it to Me ! (Flammarion), dont elle livrera une lecture musicale du 29 mars. Elle pose sur elles un « regard lesbien et prolétaire », écrivant une « contre-histoire de la musique mainstream occidentale » peuplée de « chanteuses qui ont mauvaise réputation ».

Quant à Eva Ionesco et Maren Sell, elles seront réunies le 30 mars autour d’un plateau rare : « Ne rien lâcher ». Deux destins de femmes « radicales et incandescentes ». La première – écrivaine, actrice et réalisatrice –, a su survivre à une mère abusive et une enfance traumatisante. La seconde a été « militante de tous les combats libertaires, cofondatrice du journal Libération, écrivaine et éditrice, élue Femme d’Europe en 1995 », née à quelques kilomètres d’Auschwitz, elle écrit d’elle que « le crime [l]’a fait venir au monde ».

Judith Godrèche bibliothèques idéales + temps féminismes
Judith Godrèche. © Nolwenn Brod / Document remis

En clôture de ce troisième cycle, le Temps des Féminismes réinvite Judith Godrèche et lui confie une carte blanche, le 30 mars.

Accompagnée du duo pop Faux Amis (Noé Boon au chant et Richard Sears au piano) et de la violoncelliste Marion Frère, l’actrice et réalisatrice lira des textes fondateurs, en musique. Les plus mélomanes reconnaîtront ainsi The Greatest (Cat Power), Something on Your Mind (Karen Dalton), Wuthering Heights (Kate Bush), Vampire Empire (Adrianne Lenker) ou All Apologies (version de Sinéad O’Connor).

En attendant le 21 mars : retrouvez les retranscriptions audio de la deuxième saison du Temps des Féminismes (janvier 2024) sur le site des Bibliothèques idéales. Et le programme complet est disponible en cliquant ici.

bibliothèques idéales + temps féminismes
Le Temps des Féminismes 2 (janvier 2024). © Alban Hefti / Document remis

Événement

Le Temps des Féminismes – saison 3 (OFF des Bibliothèques idéales)

Quoi ?

Rencontres, entretiens, tables rondes, lectures musicales autour du féminisme

Quand ?

Les 21, 22, 23 et 27, 28, 29, 30 mars

où ?

À l’église Saint-Guillaume, 1 rue Munch, à Strasbourg

Plus d'infos ?

Le programme complet
L’édito

Entrée libre et gratuite (dans la limite des places disponibles)

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