Plus qu’un hôtel, le Graffalgar a su se faire une place dans le cœur des Strasbourgeois(es), avec sa programmation originale. « Repère culturel décalé et modulable », il se définit lui-même comme un « espace de création artistique en perpétuelle réinvention ».

Parmi les nombreux rendez-vous qui l’agitent ? Le Gros Bordel qu’il met maintenant dans ses chambres, tous les ans, au printemps. Créé en 2018, et d’abord réédité tous les deux ans, le voilà annuel depuis 2022, avec une 6e édition dans les cartons… Et qui annonce toujours plus de boxon.

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Du vendredi 14 au dimanche 16 mars, le Graff’ ouvrira ses portes à plus de 80 artistes, artisan(e)s et autres talents d’ici. Avec derrière, la « volonté de rassembler, de partager, de décloisonner, de rencontrer, de danser, de rigoler, bref, de faire tout ça ensemble ».

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Un bordel organisé : un programme et des invité(e)s stylé(e)s

Si c’est Le Gros Bordel, la prog’ n’en est pas moins fixée, avec une sacrée liste d’exposant(e)s à découvrir au fil du parcours de l’hôtel.

En tout : près de 90 créateurs et créatrices s’y donneront rendez-vous, réparti(e)s dans les différents espaces, entre ses chambres et son garage. Ainsi que quelques assos représentées comme celle du Curieux Festival, Dis Bonjour Sale Pute, Le Refuge, Abribus et Casas.

Et on y trouvera quoi ? De quoi pimper ton appart’ avec des plantes (Tchungle ou Studio Plantes), de la déco avec les créatrices de Vois Là ou de la chine avec Broc & Green, La fille du brocanteur et Nine Chine… Mais aussi de l’illustration (Stipp, Souris de Coton, Chair Sacrée, Zoé Bourhis pour ne citer qu’elles) et bien d’autres.

Plutôt sapes et accessoires ? Arrête-toi chez Wild Flow, Kuut Atelier du Cuir, aux bijoux colorés de Ninja Paillettes, ou fais le plein de broderie (avec Brode.Ouais, Siam Balssa et OSEF).

Pour prendre soin de toi : des gourmandises (Mille et un Cookies, Mes Mets dans les Orties ou Safran de Strasbourg, les infus Hocus Pocus…) et de la cosmétique (Bite Me!). Et même de quoi se faire piquer avec de nombreux/ses tatoueurs/ses (le studio Neon Cobra Tattoo, Le vent qui râle, Pluie Tattoo, etc.).

Et exclu de cette année, la talentueuse Paola Guigou proposera un atelier photo pour se faire tirer le portrait, dans la chambre 306. Et le samedi après-midi, pour annoncer la venue prochaine du printemps, plus que les hirondelles : l’atelier de fleurs séchées avec Julie (En Joie).

Chambres avec vue et nouveautés

Et même si le Graffalgar n’est pas « qu’un hôtel », c’est aussi un hôtel. Sa particularité ? Des chambres uniques et personnalisées par des artistes à qui il a donné carte blanche… De Missy, Stom500, Organe K, à Delphine Harrer, pour les talents locaux, à la scène internationale, de Nicolas Barrome Forgues à Monsta.

Si les Strasbourgeois(es) ont peu de raison d’y séjourner à l’année, Le Gros Bordel offre la rare opportunité d’y pénétrer. Ouvrant ses chambres aux exposant(e)s, elles se dévoileront aussi à nos yeux indiscrets le temps de l’événement.

Et il s’en passe des choses au Graffalgar. Outre Le Gros Bordel, c’est aussi branle-bas de combat en cuisine… Avec la reprise, ce mois-ci, du resto-bar de l’hôtel (La Graffateria) par Hey Mama. 

L’occasion, pendant le week-end, d’y goûter les nouvelles spécialités. Et d’y découvrir la nouvelle exposition : Qui se dérobe au seuil de l’être (jusqu’au 6 avril) de l’artiste strasbourgeoise Cléo Garcia, dont le vernissage se tiendra pendant Le Gros Bordel, le vendredi 14 dès 18h.

C’est un joyeux bordel qui s’annonce, assurément.

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