Entre tiers-lieux, salles de concerts, festivals, teufs étudiantes et bars stylés, la vie nocturne à Strasbourg ne manque pas de piment. On en a profité pour rencontrer plusieurs jeunes et savoir comment ils/elles voient la fête à Strasbourg en 2024. Se défouler et rencontrer des gens, avoir l’espace de s’exprimer, ou juste profiter du bon son : autant de moods différents qu’on vous montre en images.
Strasbourg est la cité légendaire du bretzel, de Môman et des bâtiments à colombages le long des quais. Mais la nuit tombée, entre petites adresses de charme, scènes musicales, zones de teufs et spots étudiants, la ville vibre à un autre rythme.
On est allé à la rencontre de jeunes qui font la fête, du petit verre entre ami(e)s aux danseurs/ses du petit matin, pour savoir comment ils/elles font la bringue à Strasbourg en 2024. On en a profité pour immortaliser la fougue et la fraîcheur de toutes ces âmes joyeuses : c’est parti.
À Strasbourg, la vie est une fête
« Faire la fête en 2024 à Strasbourg, c’est comment pour toi ? » Telle est la question qui revenait sur nos lèvres, pendant qu’on arpentait les rues de la Krutenau puis du centre-ville, à la recherche de vingtenaires festoyants.
On a d’abord croisé la route de teufeurs/ses aguerri(e)s. Francis, dans le feu de l’action, nous répond : « Faire la fête c’est un lifestyle. Je dirais même que je fais de ma vie une fête. » C’est clair : il n’est pas ici pour souffrir, non. On dit que chaque jour compte : Francis s’applique à illustrer l’adage avec des moments d’amitié, des outfits stylés et des soirées endiablées. Tout comme Mao, Liam, Léa et Dave, qui se sont amusé(e)s devant l’objectif.
Laure, quant à elle, nous raconte que, souvent, c’est quand on prévoit trop, que rien ne marche. « Mes meilleures soirées sont celles où je ne prévois rien : je me laisse surprendre, et c’est ça qui me va. » Il en va de même pour Sara, qui a vécu à Berlin. Les clubs et les discothèques, elle connaît. « J’adore me laisser porter, danser jusqu’au bout de la nuit. Complètement sortir du quotidien et rester en transe quelques heures. »
Émilie, qui l’accompagne, a une toute autre vision d’une bonne soirée festive : « En fait, j’aime les moments simples, et surtout sincères. J’aime faire des rencontres, mais j’aime par-dessus tout les instants vrais et les dialogues intimistes. »
C’est pour la même raison que Cyrille privilégie les moments hors bars, et aime profiter des parcs. « On se pose avec des potes, quelques bières, on est entre nous et on profite un max. »
Aline apprécie aussi ces moments en comité réduit et sans pression sociale : « C’est partager un moment joyeux avec ses proches et oublier ses problèmes le temps d’une soirée. Ne pas se conformer à ce que les autres attendent de moi, danser sur de la musique, aimer la vie quoi ! »
Juline, timide et introvertie, choisit ses moments avec soin. Plus que la rencontre, elle cherche des soirées qui vont lui ressembler, safe et avec des gens de confiance. « Et surtout, en rapport avec mes valeurs ! »
C’est également le cas de Mahdi : « Je sors pour aller dans des lieux où je peux être moi-même, et me retrouver avec des gens qui partagent les mêmes principes. »
Sortir pour découvrir des artistes locaux/les
Pour Lennie, faire la fête est l’occasion de retrouver des ami(e)s, mais surtout, de s’exprimer, de s’assumer, notamment au niveau du style. « C’est le moment où je peux vraiment porter ce que je veux et être qui je suis. »
Margaux aime faire la fête à Stasbourg en raison de la diversité des adresses. « Et surtout, j’adore les endroits qui permettent de valoriser la culture, ou découvrir des artistes locaux : ici, entre la Grenze, le Phare Citadelle ou l’Orée 85, on n’en manque pas ! »
Quant à Matthéo, cette multiplicité de choix le ravit : « On a plusieurs endroits avec de bonnes ambiances, des gens ouverts. J’adore les soirées techno, je vais souvent au Molodoï pour profiter du bon son et des bonnes vibes. »
Bref : faire la fête à Strasbourg, c’est se laisser surprendre, rompre avec le quotidien, vivre des moments forts, danser, planer, faire des rencontres, mais aussi se retrouver en petit groupe, passer des instants de qualité avec des discussions profondes ; pouvoir s’exprimer et être soi, découvrir des gens ou des artistes qui partagent les mêmes valeurs… Autant de choix aussi vibrants que la jeunesse strasbourgeoise !
