Alors que le prix de l’électricité a augmenté de près de 40 % ces deux dernières années, il devient de plus en plus difficile de payer ses factures. Dans une volonté d’apaisement, le gouvernement vient de publier un décret autorisant la vente d’un rein pour couvrir les frais. À Strasbourg, trois solutions se sont rapidement organisées.
Publié ce dimanche 31 mars tard dans la nuit, le décret n° 2024-268 du 25 mars 2024 relatif à la simplification de la mise en œuvre de la réforme des autorisations d’activités de soins permet désormais de vendre un rein pour payer sa facture.
En plus d’un numéro vert, le gouvernement a mis les bouchées doubles et a créé une plateforme nommée Rein que pour toi [l’autre nom envisagé était 1 rein 1 solution, ndlr] permettant de trouver différentes options pour l’opération d’ablation du rein dans toute la France. Surprise : à Strasbourg, on en a découvert plusieurs, notre ville s’étant organisée en amont pour les Strasbourgeois(es) aux reins solides.
La création d’un toute nouvelle clinique : la Clinique Rhénale
« Ce n’était pas comme cela qu’on avait prévu l’ouverture, l’annonce nous a mis l’épée dans les reins ». Le Dr. Paume Reinette n’est pas empreint de reconnaissance envers l’annonce gouvernementale. Et pour cause : dès le 15 avril, les Strasbourgeois(es) pourront se diriger vers une toute nouvelle clinique : la clinique Rhénale.
Établissement privé situé non loin de l’Allemagne, spécialisé dans les soins de prestige, celle-ci proposera plusieurs forfaits aux futur(e)s patient(e)s. La formule de base sera « Le Lumbago », soit l’ablation du rein et la remise directement dans les mains du patient(e).
D’autres formules existent, comme « La Chute de reins » ou « Le Coup d’Rein », proférant différents avantages, comme une glacière personnalisée ou l’envoi postal vers le fournisseur d’électricité pris en charge. Vérifiez néanmoins avec votre mutuelle pour les prix, de façon à garder votre deuxième.
Directement chez votre fournisseur d’électricité
Deuxième option : chez votre fournisseur d’électricité. À Strasbourg, ÉS met en place un nouveau contrat nommé « On se Reinse ». Comme on peut l’apprendre en joignant leur service client, le parcours est plutôt simple : on se présente en boutique, avec sa facture du mois, ou de l’année. À ce moment-là, une équipe estimera un relevé de votre rein, pour déterminer s’il couvrira ou non toute la facture. Attention cependant : les relevés estimés sont souvent très au-dessus des relevés réels.
On souscrit ensuite à ce nouveau contrat, en choisissant une des trois options : le Rein Réglementé, le plus classique, le Rein Vert 1 an, avec une opération sans empreinte carbone, ou alors le Rein Fixe 1 an 100% Vert, où la possibilité de réinsérer le rein en cas de changement d’avis. On passe ensuite au bloc opératoire, et on ressort sans 1 rein mais plus serein, pouvant payer sa facture, et ne plus avoir à se restreindre sur le reste.
À travers le Rhin
La dernière solution est à l’image de Strasbourg : transfrontalière. Entre la France et l’Allemagne coule le Rhin, et notre ville et sa voisine de Kehl ont mis en place une plateforme d’échanges de reins. Nommé « Sonder les reins et le coeur », elle met en relation des Strasbourgeois(es) et Kehlois(es) souhaitant donner ou recevoir un rein.
Dans une logique de mobilité douce, le transport est fluvial et s’établît entre différents ports. Dans ce cas précis, un(e) Strasbourgeois(e) pourra donc donner son rein, et recevoir un bon lui permettant de profiter d’un an de facture d’électricité. On peut toujours compter sur la coopération transfrontalière pour faire bouger les choses.
Rhénale 🤣