Le 7 octobre dernier, en plein milieu de la nuit, la sirène du système d’alerte de la ville de Strasbourg s’est déclenchée. Destiné à avertir la population d’un danger grave ou imminent, il s’agissait cette fois-ci d’un simple dysfonctionnement. Mais puisqu’on est jamais trop prudent(e), on vous explique comment fonctionne ce dispositif et que faire si un jour, elle se déclenche pour de vrai.
Certain(e)s Strasbourgeois(es) se sont fait une belle frayeur. Entre minuit et une heure du matin, le 7 octobre, le signal d’alarme de la ville de Strasbourg s’est déclenché. Pendant une vingtaine de secondes, toutes les sirènes de la ville ont retenti.
Sur les réseaux sociaux, beaucoup se sont demandés si la fin était proche. Il faut dire que ces derniers temps, l’actualité nous a tristement rappelé la raison d’être historique de ces sirènes : avertir la population d’un bombardement. Heureusement, pour nous, il ne s’agissait que d’un dysfonctionnement.
Pourquoi la sirène du système d’alerte a sonné dans la nuit à Strasbourg ?
Signal national d’alerte
Cette sirène, signal national d’alerte pour les autorités, est destiné à avertir les populations d’un danger grave ou imminent. En Alsace, on peut l’entendre sonner tous les premiers mercredi du mois à midi pile pour un test de fonctionnement.
Généralisée dans toute la France après la seconde guerre mondiale, elle remplie le rôle autrefois destiné au tocsin, une cloche des églises qui servait à avertir la population d’un problème grave.
Le pays compte plusieurs milliers de ces sirènes pour que chaque Français(e) puisse être averti(e) en cas de danger. Qu’il s’agisse d’une catastrophe naturelle, d’un risque industriel, chimique ou radiologique, le signal d’alerte sera toujours le même : trois séquences d’une minute et 41 secondes séparées d’un silence de cinq secondes.
La fin de l’alerte sera, elle, annoncée par une sonnerie continue de trente secondes. Il existe aussi une sonnerie spécifique pour les ruptures de barrages en montagne, mais ce risque nous concerne peu à Strasbourg.
Le signal national d’alerte peut être déclenché par différentes autorités pour couvrir les risques, qu’ils soient locaux ou nationaux : ministère de l’Intérieur, préfectures, communes. Les autorités militaires peuvent, elles aussi, ordonner son déclenchement, de même que le commandement des pompiers.
Il est à noter que les attentats, ne sont pas concernés par ce dispositif.
Se mettre en sécurité
Si vous entendez la sirène en dehors des tests prévus le premier mercredi du mois, assurez-vous d’abord qu’il s’agit d’une véritable alerte et non d’un dysfonctionnement. Une véritable alerte est signalée par trois signaux d’une minute et 41 seconde séparés d’un silence de cinq secondes, on ne le répétera jamais assez.
Une fois la réalité de l’alerte confirmée, ne paniquez pas. En cas de catastrophe, la panique ne ferait qu’ajouter du chaos et compliquer le travail des secours. Si vous êtes chez vous, restez-y. Inutile d’aller chercher vos enfants à l’école, l’équipe éducative s’occupe de les mettre, eux aussi, en sécurité.
Si vous êtes au bureau ou en train de faire des courses, restez là où vous vous trouvez, n’essayez pas de rejoindre votre domicile, cela ne ferait qu’encombrer les routes. Enfin, si vous êtes dans la rue quand retentit l’alarme, dirigez-vous vers le bâtiment le plus proche pour vous mettre à l’abri.
Indépendamment du risque, les autorités recommandent de se tenir éloigné des fenêtres, d’éviter de prendre l’ascenseur et de ne pas passer de coup de téléphone pour éviter de surcharger le réseau. Si vous êtes en voiture, garez-vous sans encombrer la chaussée et rejoignez le bâtiment le plus proche.
S’informer
À ce stade, vous devez surement être inquiet et c’est tout à fait normal. Une fois en sécurité, il est temps de chercher à s’informer sur ce qu’il se passe. Si les réseaux sociaux peuvent jouer un rôle important d’alerte en cas de drame (on se souvient tous des attentats), ils peuvent aussi être source de mauvaises informations et de panique.
Pour connaitre les consignes des autorités, privilégiez les radios et télévisions publiques. France Bleu, Radio France, France 3 ou France 2 seront les canaux privilégiés pour passer des consignes à la population.
Depuis quelques années, ce signal d’alerte national se modernise. Dans le cadre du Système d’alerte et d’information aux populations, les autorités peuvent aujourd’hui envoyer des messages directement sur les téléphones pour avertir de l’alerte et donner rapidement les consignes à la population. Il va sans dire qu’il faut suivre ces consignes.
Résumons : en cas d’alerte, trois sonneries de la sirène : ne paniquez pas et mettez-vous à l’abri. Des consignes vous seront rapidement données par SMS ou via les médias publics. Suivez scrupuleusement ces consignes et attendez la fin de l’alerte. Quand la sirène retenti de nouveau pendant trente secondes, l’alerte est terminée.
je sens qu’il va etre utilisé très bientot.. on est déja dans une troisieme guerre, hybride et pspirituel depuis le printemps 2020 puisque les citoyens ont accepté deux confinements, un couvre feu, le port du masque, le pass sanitaire puis vaccinale, les hopitaux, la recrudescence des maladies etc l’inflation et j’en passe