Un bivouac avec Gabrielle Filteau-Chiba au Quai des Brumes

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Le parfum des grands espaces. En 2013, la québécoise Gabrielle Filteau-Chiba a tout quitté et vendu tout ce qu’elle possédait pour s’installer dans une cabane en bois, au cœur de la région sauvage du Kamouraska. Trois ans loin de tout. Sans eau courante ni électricité. Au milieu des coyotes, dans une vaste forêt.

Une expérience sensible mise au service de sa plume. Son premier roman, Encabanée, raconte l’histoire d’une femme vivant seule au milieu des bois. Publié en 2021, il a été largement remarqué par la critique francophone. Son deuxième roman, Sauvagines, a été finaliste du Prix Orange du Livre, du Prix des libraires, du Prix Ouest France Étonnants Voyageurs et du prix Joseph Kessel. Ce mardi 23 mai, l’autrice viendra présenter Bivouac au Quai des Brumes, son troisième roman, suite des deux premiers.

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On y retrouve Anouk et Raphaëlle, héroïnes des premiers opus, qui viennent de passer l’hiver dans leur yourte, en Gaspésie, hors du monde. À l’approche du printemps, les deux femmes choisissent de rejoindre la communauté de la Ferme Orléane pour explorer la possibilité d’une agriculture et d’un vivre-ensembles révolutionnaires.

Donner voix au grand âge avec Didier Eribon

Sociologue, Didier Eribon s’est fait connaître avec Retour à Reims, un essai partant de sa propre histoire pour tisser une réflexion sur la trajectoire des transfuges de classe. Ce mercredi 24 mai, l’auteur viendra présenter Vie, vieillesse et mort d’une femme du peuple, son dernier ouvrage, à la salle blanche de la Librairie Kleber.

Dans son dernier livre, l’auteur revient sur l’entrée de sa mère en maison de retraite, après avoir peu à peu perdu son autonomie. L’entrée dans la structure fut brutale pour cette femme, qui décéda peu de temps après son arrivée. Son décès pousse Didier Eribon à réfléchir sur la vieillesse et la maladie, nos liens avec les personnes âgées, parfois diminuées, et la mort.

À s’interroger, aussi, sur les conditions d’accueil des personnes dépendantes et ce qu’elles ont de conséquences politiques. Comment pourraient se mobiliser des personnes qui n’ont plus la capacité de prendre la parole ? Peuvent-elles parler si personne ne parle pour elles ?

Du stellaire à la Terre avec Christophe Dubois

Le dessinateur de Ter viendra présenter la fin du nouveau cycle des aventures de Mandor, Terre, à la librairie Ça va buller, ce vendredi 26 mai à 17h. Cette remarquable série de science-fiction commence lorsqu’un homme surgit de nulle part, d’un cimetière oublié dans un désert hostile. Découvert nu par un jeune pilleur de tombe, l’inconnu ne possède qu’un seul signe distinctif : un tatouage figurant une main, qui lui vaudra le surnom de Mandor.

Arrivé en ville, le jeune homme apprend à parler et se révèle particulièrement doué pour réparer toutes les mécaniques tombant en ruine. Lorsque la terre commence à trembler, d’étranges souterrains s’ouvrent pour la petite communauté. Et laisse découvrir les profondeurs d’un vaisseau. Si ce monde n’est pas la Terre, comme revenir vers elle ?

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