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Chère Amie : une nouvelle brasserie à la française de 500 m2 s’installe quartier Neustadt

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Après un an de travaux, la brasserie Chère Amie vient d’ouvrir ses portes au public. Située dans le bâtiment historique de l’Hôtel des Postes, la dernière création du groupe strasbourgeois Diabolo Poivre, sans doute la plus ambitieuse, ne manque pas d’arguments pour convaincre. On vous en touche quelques mots.

Chère Amie, c’est le nom de cette nouvelle brasserie chic et moderne, à la française. Elle s’est installée dans un espace de plus de 500 m2, ouvert en continu et proposant jusqu’à 220 couverts, à deux pas de la place de la République.

Après La Corde à Linge, East Canteen, Tzatzi, le Square Delicatessen, Supertonic, Le Stork ou encore la Hache, le groupe Diabolo Poivre s’installe pour la première fois en plein cœur de la Neustadt, un quartier peu changeant qui n’a pas l’habitude d’accueillir des projets de cet envergure.

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Brasserie Chère Amie brasserie française diabolo Poivre
© Bastien Pietronave / Pokaa

Plusieurs millions d’euros investis : un projet de taille, pensé en détails

Anciennement occupé par un centre de tri postal, puis par des bureaux et des appartements, de lourds travaux auront été nécessaires pour créer un immense plateau lumineux où tout l’espace de la brasserie se dévore d’un simple regard.

« On a tout réhabilité du sol au plafond et on a aussi tout ouvert. Au départ, on voyait même la pluie tomber sur le béton coulé, on avait presque du mal à se projeter », nous confie Gilles Egloff, l’un des co-gérants du groupe, qui se remémore le début des travaux de grande ampleur.

Brasserie Chère Amie brasserie française diabolo Poivre
© Bastien Pietronave / Pokaa

Pensé à la manière d’une énorme halle gourmande, avec un gigantesque comptoir central d’une dizaine de mètres (l’une des signatures du groupe), la brasserie mélange modernité et esprit vintage sans trop en faire, avec çà et là des clins d’œil discrets au passé postal du bâtiment construit à la fin du 19e siècle.

Avec ses jeux de lumières indirectes et son acoustique pensée pour le confort de nos petites esgourdes, la brasserie se divise en deux salles ouvertes : l’une donnant sur la cour extérieure, plus intime, et l’autre, plus imposante, profitant d’un joli plafond de verre.

Un petit coté chic inspiré des brasseries parisiennes, des piliers anciens, des arches, des voûtes et de jolis matériaux aux finitions millimétrées : ici, rien n’est laissé au hasard.

« C’est notre huitième affaire, alors forcément, on a appris de nos petites erreurs, notamment concernant le confort acoustique, les jeux de lumières changeant en fonction des heures, et la gestion de cette fameuse lumière naturelle que l’on a la chance d’avoir ici », nous explique Gilles.

La hauteur sous plafond (on respire), la lumière naturelle, les volumes exceptionnels et la douceur des couleurs, tous ces “gros détails” combinés forment une très belle réalisation. Le designer Pascal Claude Drach, qui a d’ailleurs déjà beaucoup travaillé avec le groupe Diabolo Poivre, signe peut-être ici sa réalisation la plus élégante, même si le groupe a toujours su se démarquer grâce à l’esthétique dans presque toutes ses affaires.

Brasserie Chère Amie brasserie française diabolo Poivre
© Bastien Pietronave / Pokaa

Il se fait faim : qu’est ce qu’on mange par ici ?

Dans ce grand espace, on peut manger et boire à toute heure, et pas moins d’une cinquantaine d’employés évoluent chaque semaine autour de la cuisine, de la salle et du bar.

Au menu, on retrouve des plats emblématiques de la culture des brasseries et des bouillons français, avec quelques propositions inspirées des cuisines du monde, comme souvent chez Diabolo Poivre. 

De leur cuisine ouverte à la large baie vitrée, les chefs Alexandre Haudenschild, Yannick Dorffer et Michel Masucci proposent de nombreux incontournables comme des poireaux au vinaigre, du pâté en croûte, des os à moelle ou des salades César qui constituent une partie des entrées.

Brasserie Chère Amie brasserie française diabolo Poivre
© Bastien Pietronave / Pokaa

Pour les plats, on retrouve des best-sellers de la cuisine tricolore comme le fricassé de volaille aux morilles, le filet de bar et bouillabaisse ou l’incontournable tartare de bœuf au couteau. Et bien sûr, on ne pouvait pas penser brasserie alsacienne sans proposer une choucroute garnie.

Le midi, et jusqu’à 15 heures, l’équipe propose une formule déjeuner complète à 28 euros (entrée + plat + dessert). On peut noter aussi qu’un buffet de la mer est ouvert à midi et à partir de 17 heures, avec de jolies propositions toutes fraîches (et peu proposées à Strasbourg) comme des maquereaux grillés minute, des huîtres, des bulots ou des langoustines, mais aussi des poissons selon les arrivages pour créer de ceviches et autres tartares.

Des pâtisseries et des cocktails à gogo

En plus de la carte du restaurant (disponible midi et soir), les équipes ont souhaité apporter une vraie attention à la proposition de boissons et de douceurs sucrées.

On retrouve une vingtaine de références de vins proposés à la carte, tous disponibles au verre et classés par arômes (c’est bien pensé), mais aussi 6 cocktails classiques, 6 cocktails signatures et 5 cocktails sans alcool qui ne font pas de la figuration.

Et à toute heure, en fonction des envies du moment, le chef Rémi Sorbier propose une sélection de pâtisseries de type boutique (comme dans une pâtisserie de quartier) disposées là dans un seul but : nous faire craquer.

Voilà tout ce que l’on peut vous dire, pour l’instant, de cette nouvelle grande adresse tout juste inaugurée. Les équipes sont prêtes, la cuisine est rodée, le bar aussi, mais comme dans tout nouveau projet, un petit temps va probablement être nécessaire pour que la brasserie Chère Amie exprime tout son potentiel. En-tout-cas, pour une première approche, on peut dire qu’on a été séduit. 

Les petits et gros +

  • C’est un lieu à la fois élégant et sobre, lumineux et confortable, c’est une vraie réussite pour nos yeux, nos oreilles et nos derrières
  • Justement : les personnes sensibles au bruit peuvent se rendre ici sans souci, la salle a été pensée pour une absorption des sons
  • La cuisine est une réussite, même si l’on a moins été séduit par notre petit ceviche en entrée, les plats étaient de qualité
  • Le service aussi est de qualité, certains des meilleurs talents de la ville ont été recrutés pour assurer au maximum
  • C’est un lieu où l’on peut venir aussi bien avec son ou sa partenaire qu’avec des amis, de la famille ou des collègues
  • Le service dans des petites cocottes, ou directement dans les poêles, accentue ce petit côté partage que l’on apprécie dans les brasseries, même si les tarifs sont ici plus hauts que dans le bistrot du coin
  • Le groupe collabore avec Perle pour une bière artisanale locale inédite et avec Georges Colin pour des mélanges d’épices spéciaux
  • À la fois restaurant, bar et salon de thé, on pourra toujours venir manger un bout sucré ou salé ou boire un verre, c’est donc un lieu qui va vivre et animer le quartier
Brasserie Chère Amie brasserie française diabolo Poivre
© Bastien Pietronave / Pokaa
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L'Hôtel des Postes (© Florian Crouvezier / Pokaa)

Article soutenu mais non relu par Chère Amie

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