Bienvenue sur le site de Pokaa.fr

Votre navigateur est obsolète.

Merci de le mettre à jour pour voir le site correctement

Mettre à jour

Recherche

Lance une recherche dans les articles ou vidéos parmi l’ensemble des publications de Pokaa.

Publicité

“Ce que l’on a, on doit en prendre soin” : cette Alsacienne a restauré plus de 20 000 jeux de société

2.7k Lectures
Publicité

On le sait, la seconde main a le vent en poupe. Brigitte Thomas l’a bien compris : depuis quelques années, cette Alsacienne récupère et restaure des milliers de jeux de société, avant de les revendre sur sa boutique Ludessimo. Rencontre avec cette pro des jeux de société.

Ne faites pas attention au bordel, c’est avec ces mots que Brigitte Thomas nous accueille dans son atelier situé à Erstein, au sud de Strasbourg. Depuis maintenant huit ans, cette sexagénaire collecte, achète et récupère des jeux de société.

Le but ? Leur donner une seconde, une troisième, même parfois une quatrième vie !“, explique la passionnée. Son atelier en déborde, sa maison, son garage et ses deux fourgonnettes aussi. Elle estime son stock à environ 20 000 pièces.

Une affection pour l’occasion et la seconde main qui a toujours fait partie de sa vie : “Je n’ai pas eu beaucoup étant petite. J’ai un immense respect pour les choses matérielles que l’on a. Ce que l’on a, on doit en prendre soin“.

Publicité

"J'adore réparer et nettoyer"

Dans sa première vie d’animatrice aux côtés d’enfants, Brigitte estime avoir toujours cherché à résoudre les problèmes. Aujourd’hui, c’est pareil. “Pour moi, chaque jeu est un défi. Ils ont tous un problème, je dois le résoudre. Par exemple, on n’enlève pas de la même manière un scotch sur une boîte en carton ou en plastique“, explique la sexagénaire.

Et le rituel est toujours le même : dans un premier temps, Brigitte nettoie l’extérieur de la boite puis renifle le jeu. “S’il ne sent pas bon, il va un peu dehors. Certains y restent plus longtemps que d’autres“, sourit-elle.

Brigitte s’assure ensuite que le jeu est complet. S’il manque quelque chose, aucun problème ! “Je regarde d’abord si le jeu a des petits frères ou des petites sœurs dans mon stock. Sinon, j’ai une immense réserve de pièces détachées“, précise-t-elle. Pour les puzzles disponibles sur son site, c’est une amie à elle qui les fait et qui s’assure qu’ils sont bien complets.

Une fois complet, c’est le moment de restaurer. Dans un premier temps, la boîte : les bords sont recollés si nécessaire. Brigitte porte ensuite une grande attention au plateau de jeu, qu’elle nettoie et recolorise, notamment dans les angles.

Ludessimo
Brigitte possède au total pas moins de 300 nuances de couleurs © Anthony WEISSMULLER

Des jeux remis dans le circuit sur internet

Après un ultime nettoyage, le jeu est prêt à être vendu sur son site internet. “Mon mari en a marre, j’ai rempli la maison et c’est parfois difficile d’inviter des amis ou de la famille“, explique-t-elle. Mais malgré ça, c’est bien lui qui l’aide au quotidien en postant les jeux sur internet et en emballant les colis.

Ludessimo
C'est à l'étage de la maison familiale que les commandes sont gérées © Anthony WEISSMULLER

Du travail, Brigitte en aurait pour des années avec tous ces jeux qui n’attendent qu’à être refaits : “Je donne priorité aux jeux que les clients me réclament“. “C’est au final un métier comme un autre et mes proches espèrent que je réussisse. Même s’ils ont dit que le jour où je ne suis plus de ce monde, tout ira à Emmaüs“. En espérant que ce soit le plus tard possible.

Brigitte Thomas – Ludessimo

Site internet
Page Facebook

Ludessimo
© Anthony WEISSMULLER

Ça pourrait vous intéresser

+ d'articles "Strasbourg"

À la une

“Ce que l’on a, on doit en prendre soin” : cette Alsacienne a restauré plus de 20 000 jeux de société

Commentaires (1)

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

Répondre

En réponse à :

Votre adresse email ne sera pas publiée.

Illustrations prolonger la lecture

Prolongez votre lecture autour de ce sujet

Tous les articles “Strasbourg”
Contactez-nous

Contactez-nous

C’est par ici !