Alors que les manifestations contre la réforme des retraites continuent, on a demandé aux Strasbourgeois(e)s quelle serait pour eux la retraite parfaite, dans un monde idéal.
Dans notre série "Micro-trottoir"
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StrasbourgDe quelle retraite rêvent les Strasbourgeois(e)s dans un monde idéal ?
par
Manon Jensen
publié le 16 Fév 2023 à 14 h 03 min x Mis à jour le 13 Sep 2023 à 9 h 24 min
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Comme tout un chacun, on y pense pas trop, malgré un peu plus 33 années de cotisations, dont 20 en France. Et oui ! Les frontaliers sont encore les grands oubliés ! Au mieux, il me reste 10 années au pire 13. L’avantage d’être frontalier : la demande en profils expérimentés, et non pas forcément diplômés, est très fortes. J’ai signé pour une nouvelle boîte cette semaine. 60K sans les avantages et je n’ai même pas eu a négocier. Trouver un poste similaire dans l’industrie en France est impossible. Les RH français adorent vous rappeler que vous n’avez qu’un “bac +3” histoire de vous coller dans une case de leur grille des salaires, vu leur incompétence, et mauvaise foi surtout, a reconnaître les compétences et expériences. Cette politique des DRH est entrain de se retourner dramatiquementbcontre les entreprises françaises. Pourquoi rester fidèle à ou s’impliquer dans une entreprise qui ne vous valorise pas ? Formez vous par vous même, sans rien devoir à personne et si vous le pouvez, passez une des frontières. Allemagne, Suisse, Luxembourg, vous avez le choix. Bougez ! Et le moment opportun venu, que chacun estimera pour soi et les siens, prenez votre retraite. Je prévois 43 annuités. Si quelques trimestres devaient manquer, soit je créerai une société, soit j’opterai pour un mi-temps associatif. Pour la retraite en elle même, on verra. Il est fort probable que je m’occupe de la gestion et du développement des biens familiaux a destination de la génération suivante. C’est ce que fait notre famille depuis la fin du dernier conflit.